A quelques encablures de la pointe du Raz, dans le Finistère, l'île a vu surgir, dès 2008, un débat sur la production d'électricité, après que des citoyen.nes ont remis en question le monopole d'EDF. Un combat de longue haleine pour que le renouvelable prenne les devants face au fioul.

A l'heure de la transition énergétique, le nucléaire a-t-il encore sa place dans la production d'énergie ? La question se pose sérieusement à travers le monde, d'autant plus en France, puisque le pays reste encore très dépendant de ce type de production d'énergie. Lors de son élection en 2017, Emmanuel Macron avait annoncé vouloir réduire de 50 % la part du nucléaire dans la production française, une promesse qu'il a renouvelée fin 2018. Il a ainsi programmé la fermeture de 14 réacteurs nucléaires d'ici 2035.

A la Réunion, comme dans tous les départements d'Outre-Mer, très dépendants des importants, la transition énergétique est un sujet sensible. Les espoirs de l'île reposent majoritairement sur le solaire et l'éolien. Un tiers de la consommation totale de La Réunion est représenté par le renouvelable. Mais rien ne garantit l'atteinte de l'objectif de 50% d'électricité renouvelable en 2023 fixé par la précédente programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) et encore moins celui de l'autonomie énergétique d'ici à 2030. Explications et détails. Données chiffrées.

La lutte contre le changement climatique et la mise en oeuvre de la transition énergétique indispensable pour la mener conduisent à explorer de multiples pistes pour se détourner des énergies fossiles. Parmi ces pistes, la voie de l’hydrogène est régulièrement mise en avant, et de plus en plus d’Etats, dont la France, ont engagé des plans visant à investir dans cette filière. Détails. Pas de chiffres.

Sobriété, nucléaire, énergies renouvelables... Le président du directoire de RTE passe en revue les options possibles.

L'entreprise réclame des marges de manoeuvre financières. Mais l'Etat continue de donner le la en matière de tarifs. Ambiance électrique.

Le défi climatique impose de développer les énergies renouvelables. Retour sur les innovations de production d'électricité.

Avec 650 millions d'habitants non raccordés au réseau électrique, le marché de l'énergie en Afrique attise les convoitises, surtout internationales. Les géants étrangers du secteur (éolien, hydroélectrique, nucléaire) sont sur les rangs. Les Français indexés au CAC 40, tout comme les Chinois, sont présents, prêts à oeuvrer sur un marché ouvert à la concurrence. L'implantation des entreprises étrangères est facilitée par les programmes d'aide économique internationale et certains financements des pays africains. Mais chaque pays a sa problématique et une demande différente.

Malgré des ressources immenses, l'Afrique connaît un taux d'électrification très faible. Une situation paradoxale dont elle pourrait sortir en misant sur les énergies renouvelables, mais pas seulement.

Grâce à leurs nombreuses centrales éoliennes et solaires, l’Espagne et le Portugal produisent de l’électricité bon marché. Un atout que ces pays comptent valoriser pour attirer des industriels étrangers.

Nationalisation, piège à c... La prise de contrôle total de l'électricien historique par l'État pourrait être le préalable à des restructurations, voire à des ventes d'actifs au privé. Mettre la main sur un groupe pour mieux le céder ? Allez comprendre...