Avant même d'annoncer sa candidature, l'ex-First Lady est donnée favorite de la présidentielle de 2016. Il y a huit ans, lors de la primaire démocrate face à Obama, les Américains l'avaient trouvé lointaine, froide, inauthentique. Cette fois, elle va devoir fendre l'armure.

Il y a un an, Hillary Clinton était au sommet et Bill au plus bas. Aujourd'hui, il ne cesse de monter et elle plonge. Mais on est en année électorale, et les malheurs de l'épouse pourraient bien porter préjudice aux ambitions du mari candidat.

Les maladresses du couple présidentiel et de son entourage ont conduit les médias américains à grossir une affaire qui n'a qu'un rapport très lointain avec le scandale du Watergate.

Elle nomme des ministres, elle réforme le système de santé, elle repêche son mari volage, elle est féministe, bref, elle gêne et elle fascine.

Les sondages plébiscitent la femme de Bill Clinton. Mais les Américains n'aimeraient pas avoir un président "sous influence". Parcours piégé pour une épouse activiste.

L'une - Hillary Clinton - a su faire oublier son image d'activiste de gauche pour se faire élire puis réélire au Sénat par les habitants de New York. L'autre - Barack Obama -, métis de 45 ans élu il y deux ans sénateur de l'Illinois, vient de sortir de l'anonymat.

A cinq jours du "Super Tuesday", où dans près d'un Etat américain sur deux les démocrates et les républicains vont choisir leurs candidats, le combat fait rage entre Hillary Clinton et Barack Obama.