A Paris, depuis 2015, des bibliothèques se sont mises à la disposition de SDF et de migrants. A l'origine de ce projet, une certitude : la lecture est un levier, une fenêtre, un repos pour des populations en difficulté et ces havres de culture constituent des lieux d'échanges et de rencontres. Un barrage de papier contre la précarité.

Dans un petit livre pugnace, "Il faut que des voix s'élèvent" (Flammarion), ce prêtre d'influence interpelle sur le sort des migrants, sans donner de leçons. Efficace.

Il n'est pas fréquent que la société civile et les acteurs politiques, nationaux comme européens, arrivent à un large consensus. Le règlement Dublin aura au moins eu ce mérité : faire l'unanimité autour de son inadéquation, tant à ses objectifs de départ qu'aux enjeux actuels. Retour sur une convention devenue règlement.

Avec l’argent de l’Union européenne, des milliers de Nigérians ont été rapatriés de Libye. Malgré l’aide fournie, ce nouveau départ est semé d’embûches.

Tout quitter pour partir vivre ailleurs, à l’étranger. Changer de vie. Quitter son pays, s’expatrier... Mais pourquoi ? Que quitte-t-on ? Et comment le psychologue peut-il aider ces "explorateurs" de l’inconnu, finalement en quête de repères et de pairs ? Dans cet article, l’auteure, elle-même un temps expatriée en Espagne, revient sur cette question du "fantasme" et de l’eldorado d’un ailleurs, qui renvoie presque à chaque fois aux "fantômes" du passé. Une passionnante clinique de l’expatriation.

Quels prénoms sont donnés, aujourd'hui, aux petits enfants d'immigrés du Maghreb ? La question obsède Eric Zemmour. Mais elle intéresse aussi les chercheurs spécialisés dans les études démographiques. Et ils ne sont franchement pas d'accord...

Expulsions quasi quotidiennes, humiliations, violences... La pression policière contre les réfugiés a redoublé, ces dernières semaines, sur le littoral de la Manche.

Plusieurs études récentes permettent de sortir des fantasmes liés à l'immigration en France et véhiculés par une classe politique en partie hostile.

En 2018, les aides sociales versées aux immigrés représentaient 20,7 milliards d'euros, selon des estimations de l'OCDE transmises à "Marianne". Les baisses d'allocations défendues par Zemmour et Le Pen rapporteraient toutefois bien moins, tout en amputant brutalement les revenus de nombreux ménages modestes.

A Dijon, les services de l’Etat usent de méthodes brutales et illégales pour inciter les familles déboutées de leurs demandes d’asile à quitter leur hébergement d’urgence.