Née il y a cinquante ans à New York, la culture hip-hop est devenue universelle. Vous n'y entendez rien ? Voici quelques clés pour comprendre.

Appeler à résister, c'est comme crier au loup : on ne peut pas le faire indéfiniment sans perdre de sa crédibilité. Mais cela ne veut pas dire que le loup n'existe pas. Si le premier mandat de Donald Trump avait provoqué une véritable culture de contestation, avec des dimensions citoyenne (marche des femmes, début de la cancel culture, mouvement antiraciste), juridique (l'enquête de Robert Mueller) et politique (les deux procédures de destitution), son retour à la Maison Blanche en janvier 2025 n'a visiblement pas le même effet. Pourquoi ?

Qu'un pouvoir fort cherche à s'émanciper de tout contrepouvoir, personne ne s'en étonnera. Mais qu'un pouvoir démocratique - et pas n'importe lequel ! - fasse du droit et des juges ses principales cibles en prétendant ouvrir une nouvelle ère post-libérale, voilà qui mérite qu'on y regarde de plus près. Sommaire. Introduction. Du droit en Amérique : une reféodalisation inquiétante. Le grand accaparement : entretien avec Sylvie Matelly et Arnaud Orain. Trump, l'Europe et la Chine : la mort sans fin de la fin de l'histoire.

Grâce à Donald Trump, l’industrie qui se voulait au-dessus de la politique est désormais synonyme de conflits d’intérêts.

Le candidat aime à endosser l’habit du célèbre parrain de la pègre. Une façon pour lui de flatter un public américain fasciné par l’image du gangster.

Les primes flambent. Des courtiers se retirent de régions trop exposées aux catastrophes naturelles. Doit-on se résigner à un monde sans contrats d’assurance ?

Naomi Oreskes vient de publier, avec Erik M.Conway, "Le Grand mythe. Comment les industriels nous ont appris à détester l'Etat et à vénérer le marché" (Les Liens qui libèrent, 2024), un livre qui raconte comment le fondamentalisme de marché s'est imposé aux Etats-Unis.

Discrète, inconnue du grand public, la directrice de campagne du candidat républicain est une spécialiste des batailles difficiles. Et des lobbys auprès de qui elle obtient beaucoup d’argent.

Ville riche de ses universités prestigieuses, de ses laboratoires de recherche et entreprises de la finance ou de la Tech, Boston a longtemps connu une criminalité redoutable que les caméras de Hollywood ont su raconter au long de plusieurs fiilms noirs. Si nombre de ces oeuvres ont dépeint en particulier la communauté populaire d'origine irlandaise, gangrenée un temps par une violence endémique et de puissants gangsters, d'autres se sont attardées sur des figures célèbres du crime, comme l'étrangleur de Boston.