Pour sortir de la crise politique et sociale, pour éviter de voir la violence l'emporter sur la délibération, il faut donner la parole au peuple. Dans un texte signé par 160 000 citoyens dont plusieurs personnalités, "Marianne" appelle à l'organisation d'un référendum sur la réforme des retraites. Sommaire. Retraites. Un référendum, la seule issue démocratique ! Un référendum pour donner la parole au peuple : ils l'ont déjà signé. Macron fragmente, les syndicats cimentent. Histoire secrète d'un naufrage démocratique.

Emmanuel Macron prend-il la mesure de la colère qui s'exprime ? Car elle vient de loin, cette colère, et mérite qu'on la considère. Depuis quarante ans, les Français ont subi une perte de souveraineté politique, budgétaire et commerciale. Peuvent-ils accepter que leur volonté soit une nouvelle fois impunément bafouée ? Sommaire. Le mépris. Le vide des mots, le choc des propos. Fâchés mais pas factieux : mais jusqu'où ira leur colère ? Eux aussi, ils veulent un référendum. La police à son tour, piégée dans la nasse.

Douze intellos et une question pas coton. Comment réparer la démocratie ? Vous avez quatre heures, ou plutôt deux, trois pages, a-t-on laissé comme consigne à Edgar Morin, Emmanuel Todd, Danièle Sallenave, Michel Onfray, Alexandre Jardin, Julia de Funès, Barbara Stiegler, Dominique Schnapper, Luc Rouban, Thierry Keller, Pierre Vermeren et Stéphane Rozès. Voici leurs réponses constructives, fantasques, incongrues, courageuses... Sommaire. Polycrise de civilisation, par Edgar Morin. La fureur... de débattre !, par Dominique Schnapper. Le pays dont le prince est un enfant, par Michel Onfray.

Des manifestations contre la réforme des retraites à celles de Sainte-Soline contre les mégabassines, les contestations finissent toujours par être rattrapées, et parfois noyées, par la question de la sauvegarde de l'ordre. Les postures pavloviennes des uns et des autres n'aident pas à poser les conditions pour un débat serein. Sommaire. Le maintien du désordre. Police : faites entrer l'accusée. Darmanin, la stratégie de l'escalade... vers Matignon. Les écolos à l'épreuve de la violence.

L'accord conclu par les partis de gauche pour les législatives de 2022 se projette désormais vers l'avenir : planning chargé et... pas simple.

Les gauches rivalisent d’arguments pour ou contre la formation d’une liste unique aux prochaines européennes. Derrière les raisonnements politiques, chaque parti défend avant tout ses propres intérêts, et personne ne croit vraiment à la constitution d’une alliance d’ici à 2024.

L'ancien chef de file des députés Les Républicains est toujours visé par une enquête préliminaire pour "tentative de viol". Mais contre toute attente, au sein de son ex-famille politique, c'est surtout sa trahison qui ne passe pas.

L'ancien maire de Toulouse, Dominique Baudis, a eu le triste privilège d'être l'homme politique le plus calomnié de la Ve République. Victime d'accusations monstrueuses, il a attendu en vain le soutien de son successeur, Philippe Douste-Blazy.

De 2014 à 2016, la maire de Lille et le ministre de la Ville échangent amabilités et coups tordus. Fédération socialiste, région, entrée au gouvernement : autant de champs de bataille qui deviendront le cimetière du Parti socialiste dans le Nord.

L'Espagnol Pablo Iglesias a fondé le parti de gauche radicale Podemos, en 2014. Puis vite, il a côtoyé les cimes du pouvoir espagnol en 2020, devenant le vice-président du gouvernement de coalition de Pedro Sánchez. Mais en mai 2021, après une défaite électorale, il s'est aussitôt retiré de la vie politique espagnole. Retour sur un destin politique, aussi fulgurant que fugace.

La réforme des retraites au printemps 2023 a donné lieu à des débats houleux à l'Assemblée, ponctués d'invectives multiples. Rien de bien nouveau, mais en comparant par exemple avec les années 1950, quand Thorez et Mendès ferraillaient, la baisse du niveau apparaît dans sa vérité crue.

Ces républicains "à l'ancienne", attachés à la laïcité plus qu'au "vivre-ensemble", aux devoirs de citoyen plus qu'au droit à la différence, le jeune président les a séduits, utilisés, puis déçus, voire humiliés. Ils s'appellent Jean-Michel Blanquer, Jean-Pierre Chevènement, Zineb El Rhazoui ou Amine El Khatmi. Ils croyaient - naïvement ? à la mue républicaine d'Emmanuel Macron. Récit de ces déconvenues et manigances. Sommaire. Zigzags à l'Elysée, comment Macron a flingué le camp laïque. Chapitre 1, Le Printemps républicain, le mouvement laïque déboussolé.