Comme chaque année, les Éditions Montparnasse éditent un coffret de six DVD de la RKO. En tête d'affiche, le chef d'oeuvre ″Citizen Kane″, proposé dans une version restaurée.

Libres et pleins d'irrévérence, les trois premiers films de John Schlesinger, réunis en coffret chez Tamasa, démontrent l'excellence de sa période british. Une critique brute de l'Angleterre des sixties.

Le futur palmé à Cannes en 1972, Elio Petri, aiguisait déjà dans son premier film ″L'Assassin″ sa critique acide de l'Italie post-fasciste. A découvrir ou à revoir avec cette réédition chez Carlotta.

Le protéiforme Richard Fleischer fut un des grands maîtres du film noir. La preuve avec ″L'Etrangleur de Boston″, thriller hors-norme qui descend dans la psyché perverse d'un serial killer au gré d'une mise en scène quasi expérimentale. Un film d'une audace folle.

Western azimuté, "Le Vent de la plaine", est une incursion dans le cerveau d'un créateur habité par la grande culture.

Jacques Tourneur lâche un gros chat dans une petite ville du Nouveau-Mexique. Un ballet fluide et mélancolique où chacun porte le poids de la faute.

Un Anglais bon teint débarque dans l'Ouest farouche. Résultat : un western-farce où s'ébauche un récit d'initiation à l'Amérique.

Il fut un temps où télévision et littérature ne se regardaient pas en chiens de faïence. C'était le temps où Bernard Pivot, aujourd'hui juré au prix Goncourt, jouait les chefs d'orchestre. C'est le temps d'"Apostrophes".

Premier film parlant d'Ozu, "Le Fils unique" distille sa tristesse feutrée sur une mère et son fils. Ou comment capter le flux du temps.

"L'Aveu", de Douglas Sirk, est un triangle vénéneux sur fond de campagne russe tchékhovienne. Une bizarrerie assumée et réjouissante.

Avec "Lydia", Julien Duvivier entame sa période américaine. Quatre hommes gravitent autour d'une femme dans une comédie aigre-douce où chacun est pris au piège.

Michael Powell met des fantômes dans un phare et un masque gothique sur la comédie anglaise. Un film qui se dérobe à chaque plan.