"Les Anges", "Les Marseillais", "Love Island", "La Villa des coeurs brisés", "Les Reines du shopping", etc. : les émissions de téléréalité entretiennent une vision sexiste de la société.

Elles apparaissent dans "L'Illiade", l'un des plus anciens récits de la littérature, qui raconte la guerre de Troie, dans la Grèce antique. Mais on les voit aussi dans "Wonder Woman", film de super-héros - ou plutôt de super-héroïne - qui a triomphé sur les écrans en 2017 et 2020. Si les Amazones marquent les esprits depuis plus de 2 000 ans, c'est parce qu'elles sont un modèle de guerrières qui bouscule une image traditionnelle de la femme docile qui reste à la maison.

Pourquoi, alors que l'espèce est commune à l'ensemble du globe, le crétin serait parfois - comme la tomme ou le ski - des Alpes ? Les majestueux sommets alpins ont certes abrité des cas de crétinisme, pathologie aujourd'hui disparue de nos contrées, mais ils ne sont pas les seuls. Comment au fil du temps, le terme a-t-il muté pour engendrer le crétin actuel, ce mal qui frappe partout sans distinction d'âge, de sexe, de milieu social ou de religion ?

Dévoilé le 13 mai, un rapport du haut-commissariat au Plan, piloté par Clément Beaune, alerte sur la hausse des représentations sexistes chez les jeunes. Et propose des pistes pour remédier à cet état de fait.