Une exposition tente de dissocier le goût personnel du roi de l'ensemble des collections royales.

Cranach, Hals, Gentileschi... Tableaux de maîtres, copies anciennes ou brillantes contrefaçons modernes ? La bataille entre experts ne fait que commencer.

Que serait l'image du règne de Louis XIV sans les artistes qui l'ont façonnée ? A commencer par le génial Le Brun, qui, pendant près d'un quart de siècle, oeuvra à glorifier "le plus grand roi du monde". Les historiens, aujourd'hui, insistent sur l'envers du décor : et si Louis XIV n'avait été qu'un monarque faible et manipulé ? Sommaire. Le roi et son peintre. L'envers du décor. Un monarque faible ?.

Le siècle d'or espagnol a aussi compté des sculpteurs de grand talent chargés, par les commanditaires religieux, de susciter l'émotion chez les fidèles. Leurs créations rivalisent de beauté tragique et de réalisme avec la peinture.

Ne manquez pas cette occasion rarissime : la dernière rétrospective d'envergure des frères Le Nain a eu lieu... il y a quarante ans ! Après une tournée triomphale aux Etats-Unis, ces trois prodiges de la peinture française du XVIIe siècle font donc escale au Louvre-Lens : événement dans l'événement, le musée a osé attribuer un prénom à chacune des 60 toiles exposées.

Artemisia Gentileschi fut la première femme au XVIIe siècle à s'imposer dans les cours européennes en tant que peintre à part entière. Féministe avant l'heure, cette belle Romaine au parcours baroque fascina par son art comme par sa vie. A voir au musée Maillol. Portrait d'une maestra, par sa biographe.

Connu pour des tableaux aussi célèbres que « La Dentellière » ou « L'Astronome », le Hollandais - et quelques-uns de ses contemporains - est à redécouvrir à travers la collection de la famille royale britannique...