C'est le grand livre de janvier 2020, "Love me tender" est le récit autofictif d'une femme qui bascule dans une autre vie, et en subit les conséquences : la perte de la garde de son fils. Constance Debré écrit magnifiquement sur la maternité, l'amour des femmes, et la liberté.

Caoilinn Hugues, jeune auteure irlandaise, signe avec "Sélection naturelle" une fresque ironique sur les tribulations d'une jeune femme d'une redoutable intelligence sociale. De Dublin à New York, de la finance à l'art contemporain, rien ne résiste au pragmatisme de son héroïne. Rencontre.

Après l'immense succès de "Fille, femme, autre", Booker Prize 2019, la britannique Bernardine Evaristo signe un roman satirique et fin sur un vieux Londonien immigré, qui décide de sortir du placard, "Mr Loverman". Portrait d'une femme de son temps qui a conquis l'Angleterre.

Grégoire Bouillier signe un livre foisonnant sur une femme morte seule dans son appartement, après s'être laissée mourir de faim. "Le coeur ne cède pas" ou la contre-épopée d'une figure de notre temps.

De passage à Paris à l'occasion de la parution de « Deux ans, huit mois et vingt-huit nuits », conte contemporain drôle et apocalyptique, Salman Rushdie nous parle de son livre et de sa vie d'avant « Les Versets sataniques ».

La grande romancière israélienne Zeruya Shalev revient avec "Stupeur", roman de deux femmes que tout oppose, figures des lignes de faille d'Israël. A l'image de la réflexion que mène Zeruya Shalev sur la crise politique que traverse son pays. Rencontre.

Gary Shteyngart revient en beauté avec ″Super triste histoire d'amour″, un roman d'anticipation à l'ère numérique. ″Transfuge″ a interviewé cet écrivain new-yorkais de la nouvelle génération. Un satiriste à mourir de rire.

Trois écrivains se retrouvent dans notre rédaction à l'occasion de la parution de leurs excellents romans. "Le Principe" de Jérôme Ferrari, "La Politesse" de François Bégaudeau, "Je cherche l'Italie" de Yannick Haenel nous interpellent sur le rôle de l'écrivain dans le monde d'aujourd'hui. Les deux derniers sont collaborateurs de "Transfuge", les trois se connaissent, l'atmosphère est détendue. Nous sommes un mois après le 11 janvier 2015, dans un climat de littérature et de politique. Un débat passionné.

Charles Dantzig, avec "Histoire de l'amour et de la haine", démontre que l'art romanesque est aussi un art de l'engagement. De la boue de l'homophobie et des manifs contre le mariage pour tous, il a fait de l'or littéraire. Rencontre avec un résistant de l'écriture.