A La Panacée, Nicolas Bourriaud propose "Crash Test", une exposition-manifeste. Vingt-cinq artistes internationaux y rendent compte de l'incidence de l'anthropocène sur leurs pratiques.

Au Moyen Age, les peintres construisent, à Byzance comme en Italie, de savantes compositions en abyme (une oeuvre est placée à l’intérieur du même type d’oeuvre) avec lesquelles ils dévoilent toute la maîtrise de leur art. Ces peintures permettent de découvrir la place des images saintes dans les pratiques de prière du monde chrétien, orthodoxe comme catholique. De telles représentations dévoilent aussi au spectateur leurs différents sens : dévotionnel, liturgique, parfois politique et, enfin, historique.

La peinture haïtienne a été reconnue et admirée après la Seconde Guerre mondiale en France grâce à des personnalités comme André Breton ou André Malraux. Ce style reste vivace et s'exporte en France et... en Bretagne, comme le montre l'oeuvre d'Ernst Jean-Pierre.

Avec deux expositions consacrées aux piscines privées, la Villa Noailles se plonge dans l'histoire d'un élément architectural singulier qui n'a cessé d'évoluer au fil du temps. Au point de devenir un marqueur culturel, économique et écologique.

Représenter implique un choix idéologique. Avec "L'Ennemi de mon ennemi", un dispositif scénographique comme un moteur de recherche en 3D, Neïl Beloufa donne à voir les constructions propagandistes.

Des kilomètres avec mon chevalet, j’en ai parcourus ! Car le champion de la peinture en plein air, c’est moi, Claude Monet (1840-1926). J’aime l’eau, la mer, la campagne avec ses champs et ses fleurs... et je n’ai pas mon pareil pour attraper la lumière changeante au fil des heures et des saisons !

Sais-tu que si tu étais né il y a 150 ans à Paris, tu n’aurais pas pu te promener et jouer dans les jardins publics et les parcs ? Pourquoi ? Parce qu’ils n’existaient pas encore ! Heureusement, moi, Edouard Vuillard (1868-1940), je suis né juste à temps pour voir cette révolution verte !

Avec mon ami Claude Monet, je partage la passion de la peinture en plein air et du jardinage. Je m’appelle Gustave Caillebotte (1848-1894). J’ai toujours aimé planter mon chevalet dans mon jardin… N’oublie pas ton arrosoir pour me suivre dans les allées de mon potager !

A la lisière de la forêt de Fontainebleau, le petit village de Barbizon a accueilli au 19e siècle plusieurs peintres en quête de nature. Une vraie colonie d’artistes à l’assaut des sentiers ! Moi, Camille Corot (1796-1875), j’étais l’un d’eux : je vais vous raconter leur histoire.

La montagne attire ou fait peur : cela se sent dans la peinture ! Certains artistes la montrent accueillante et colorée, d’autres effrayante et sombre. Moi, Ferdinand Hodler (1853-1918), j’adore la montagne, ses lacs et ses lumières !

C’est l’un des motifs qui m’ont rendu célèbre : les ciels étoilés ! En été, loin des villes et des lumières électriques, tu peux les observer et même apercevoir des étoiles filantes. Quelques peintres s’y sont intéressés, mais ils ne sont pas si nombreux que cela. Pour moi, Vincent van Gogh (1853-1890), c’était un vrai défi !