Des corps parfaits prenant des pauses improbables, des visages d'une expressivité inouïe, des compositions inattendues... Le musée du Louvre donne à voir toute la virtuosité de la sculpture italienne de la seconde moitié du Quattrocento, incarnée par Michel-Ange et bien d'autres.

La sculpture italienne de la Renaissance fut à l'avant-garde de l'exploration du corps humain et de ses états d'âme. Une grande exposition présentée au musée du Louvre évoque avec éclat les étapes de cette conquête artistique.

Il sommeille en nous des formes plus grandes où se trouvent des forces qui nous dépassent.

Comment les sculptures de Charles Ray prennent-elles corps, à défaut de prendre chair ? Comment deviennent-elles des images qui donnent vie à un espace ? Comment ces non-personnages sont-ils regardés ? A la faveur de son exposition à la Matthew Marks Gallery, à New York, au printemps 2018 (5 mai- 16 juin), l'artiste engage une réflexion sur l'histoire de la statuaire et sur son oeuvre, "placide à l'extérieur, furieusement agitée à l'intérieur".

Formé à l'Ecole Boulle, puis par les Cours Duperré, les cours d'anatomie de l'Ensba, le Royal College of Arts et le San Francisco Art Institute, Ali Mahdavi avait tous les outils en main pour construire une oeuvre qui traverse les catégories art contemporain, photo, photo de mode, cinéma et music-hall, sans jamais rien céder de sa rigueur méthodologique et en exprimant toujours plus librement ses obsessions et ses idéaux.

Formé à l'Ecole Boulle, puis par les Cours Duperré, les cours d'anatomie de l'Ensba, le Royal College of Arts et le San Francisco Art Institute, Ali Mahdavi avait tous les outils en main pour construire une oeuvre qui traverse les catégories art contemporain, photo, photo de mode, cinéma et music-hall, sans jamais rien céder de sa rigueur méthodologique et en exprimant toujours plus librement ses obsessions et ses idéaux.

Comment les sculptures de Charles Ray prennent-elles corps, à défaut de prendre chair ? Comment deviennent-elles des images qui donnent vie à un espace ? Comment ces non-personnages sont-ils regardés ? A la faveur de son exposition à la Matthew Marks Gallery, à New York, au printemps 2018 (5 mai- 16 juin), l'artiste engage une réflexion sur l'histoire de la statuaire et sur son oeuvre, «placide à l'extérieur, furieusement agitée à l'intérieur».

Chantal Aubry propose ici comme une introduction à l'art chorégraphique d'un monstre sacré. Peintre du geste ? Danseur du silence à la manière d'un John Cage ? Cunningham met bel et bien le corps en situation d'envol.

L'univers du photographe américain gagne les cimaises de La Chapelle de Clairefontaine et du salon Art Elysées. Deux présentations soulignant d'une part sa quête spirituelle et de l'autre sa recherche esthétique, qui porte l'empreinte des maîtres du passé.

La grande exposition que le Louvre consacre à Léonard de Vinci, pour célébrer les 500 ans de sa mort, sera sans doute l’événement artistique de l’année 2019. Elle nous propose une relecture de l’oeuvre du grand maître, à la lumière des plus récentes découvertes.

De l'Inde à l'Amazonie, des choses sont considérées comme des personnes. Fort de ce constat, le musée du Quai Branly a bâti une exposition fascinante qui explore la part d'humanité des fétiches rituels et robots contemporains. Plongée dans la vie étrange et pénétrante de ces intrigants objets.

Le corps est le héros tourmenté de l'exposition du centenaire, "Identité et altérité". A travers lui, Jean Clair, son commissaire propose une relecture radicale de la figuration tout au long du vingtième siècle...

Corps-objet, corps exclu, corps anonyme : trois variantes pour trois élus des "Ateliers" de l'ARC.

Près de 10 millions de visiteurs dans le monde ont vu l'exposition "Körperwelten" ("Monde des corps"), qui campe à Séoul et à Londres (jusqu'au 9 février). Gunther von Hagens, son initiateur, est l'inventeur de la plastination : cette technique de conservation vide les corps et les remplit de matières plastiques, pour pouvoir les exposer dans la pose voulue.

Lubos Plny a d'abord transformé son corps en objet d'art, puis il a converti sa vie en art dans de grands dessins anatomiques. Il vit et travaille à Prague où nous l'avons rencontré en juillet 2021. En 2020, il a obtenu le premier prix à la biennale de dessin Osten à Skopje, en Macédoine ; cette année, il est présenté à la Fiac par la galerie Christian Berst. Son épouse, Lucie Zabokrtska, a bien voulu tenir le rôle de l'interprète durant l'entretien qui s'est déroulé chez lui, dans la bibliothèque qui jouxte son atelier.

Apparu dans les années 1960, l'hyperréalisme est un courant artistique à la fois populaire, familier et dérangeant. Il atteint un maximum d'impact dans le domaine de la sculpture, dont une vaste anthologie est montrée au musée Maillol, à Paris.

Avec "Monjour", sa nouvelle création, l'Italienne Silvia Gribaudi confirme son engagement en faveur d'un dépassement des normes esthétiques grâce au rire : il n'y a pas de kilos en trop, il n'y a que des esprits ternes qui oublient d'en jubiler !

Né à Lyon en 1927, Paul-Armand Gette reste un artiste inclassable. Photographie, sculpture, peinture, vidéo ou littérature, quel que soit le médium, sa pratique entre art, entomologie et botanique, "scandaleuse", tourne autour du corps féminin. Alors que Les presses du réel publie la première grande monographie à lui être consacrée, il s'entretient ici avec Bernard Marcadé au sujet de deux thèmes au coeur de son oeuvre : Artémis, déesse qui le fascine depuis son enfance, et son rapport à ses modèles, actrices à part entière de la création.

À bas l’abstraction ! Dans les années 1960, alors que l’art abstrait est en vogue, un petit groupe d’artistes américains en prend le contrepied et invente l’hyperréalisme. Ils cherchent à représenter le monde le plus fidèlement possible. Des peintures et des sculptures d’une telle maîtrise technique qu’on en vient à se demander où est le vrai, où est le faux… Mais ils ne se contentent pas de façonner de simples copies conformes de la réalité. En jouant sur les détails et les formats, leurs œuvres sont tantôt amusantes, tantôt angoissantes… mais toujours à couper le souffle.