En décembre dernier, jardinier se débarrasse péniblement du lierre qui grimpe sur une des façades de la galerie d'art moderne Ricci Oddi, dans la ville de Plaisance, au sud de Milan, quand il bute sur un renfort en métal abritant une cavité. Dans cette cavité : un sac-poubelle noir hermétiquement scellé. Le jardinier vérifie par acquit de conscience son contenu... et met la main sur une toile sans cadre en excellent état représentant un visage. Très vite, c'est l'effervescence.

Peintre, décorateur, céramiste, créateur de bijoux, cet artiste a toujours cherché la symbiose entre l'art et les arts décoratifs. En complément, "A la recherche d'Adele".

Le Grand Palais, à Paris, va consacrer une exposition aux principaux acteurs de la Sécession Viennoise. Parmi eux, Gustav Klimt, qu'un de ses amis qualifiait de "peintre visionnaire, philosophe et poète moderne", dont l'oeuvre, pourtant sulfureuse, fut défendue par l'Etat autrichien.

Le Musée d'Art moderne de Strasbourg possède une oeuvre de Gustav Klimt. Or Bruno Grunwald, petit-fils d'un juif viennois, affirme qu'elle appartient à sa famille.

En avant-première à l'exposition événement "Vienne 1900" du Grand Palais, "Beaux Arts" revient sur une période courte mais décisive qui vit deux générations d'artistes se succéder.