Rien ne disparaît, aimait à dire le peintre norvégien qui, en bon lecteur de Nietzsche, envisageait la mort comme une étape nécessaire du cycle de vie.

Peintre de cour et fervent croyant, ce maître du classicisme français a été trop longtemps réduit à la rigueur de sa foi janséniste. Réhabilité par une rétrospective à Lille, Champaigne apparaît enfin comme le prodigieux et poignant interprète d'images sacrées et de portraits vérité.

A l'occasion du centième anniversaire de la mort de Victoria, le Victoria and Albert Museum consacre une très large exposition à un règne glorieux.

Personnage marginal, parodique, désenchanté ou dérisoire : le polymorphisme du clown est célébré au Grand Palais. De Tiepolo à Cindy Sherman, une exposition transversale nourrie de mythologie foraine qui fait pénétrer dans une "autre" modernité.

Surgies de leur nuit biblique, les figures de la Passion andalouses quittent l'or des églises baroques pour verser sang et larmes à la National Gallery de Londres. Fascinante procession où peinture et sculpture avancent de front, comme un seul homme.

Venise, paradis des peintres ? Arène commerciale aussi, où tous les coups sont permis pour régner en maître. Une sombre mais somptueuse affaire que nous conte une exposition au Louvre.

Que disent, que taisent, que crient les autoportraits ? Un beau livre publié par Beaux Arts éditions révèle sans complaisance six siècles de savantes mises en scène de soi.

Soixante-sept chefs-d'oeuvres issus de la collection constituée avec passion par le milliardaire visionnaire Duncan Phillips quittent Washington pour Paris. il était une fois l'art moderne.

Le Louvre nous offre l'occasion ultime d'admirer un trésor de l'enluminure médiévale, avant que ses plus belles feuilles ne regagnent définitivement leur reliure à New York, de l'autre côté de la mer Océane...

De temps à autre, le musée d'Orsay se souvient qu'il n'est pas seulement le musée des pompiers, mais aussi celui des grands ″inventeurs″, pour reprendre le titre de l'exposition qui ouvre le 5 avril 2011, ″Manet, inventeur du Moderne″, la première d'envergure depuis la rétrospective qu'avait organisée Françoise Cachin en 1983.

Tous les présidents de la République ont leurs conseillers en communication. Du temps de Napoléon, c'était le "ministre des arts" de l'Empereur, Dominique Vivant Denon, qui tenait ce rôle.

Paul Delaroche : une figure centrale de la peinture d'histoire du XIXe siècle. Et pour cette raison longtemps négligé.

La peinture impressioniste, ce sont des effets de couleurs, des sensations visuelles. Mais aussi un sujet, loin d'être négligé par l'artiste. Preuve à l'appui : les séries de tableaux réalisés par Claude Monet.

Carpeaux, Courbet : si le sculpteur et le peintre furent tous les deux contemporains à la Commune, leur engagement différa. Deux expositions se font à Paris.