Berthe Morisot (1841-1895) fut la seule femme à participer à la première exposition impressionniste.

Riche de 90 oeuvres et reliant la Renaissance de Donatello au retour à l'antique de Canova, "Earth and Fire", au Victoria and Albert Museum, à Londres, interroge le statut de la terre cuite dans la sculpture italienne.

A 80 ans, Lucian Freud, grand complice de Francis Bacon, est définitivement une star.

Constable (1776-1837) a révolutionné la peinture de paysage. Avec lui, chaque parcelle de nature, fragment de ciel ou de campagne, révèle une part divine.

L'année tchèque en France s'achève en beauté par un triple hommage.

Contrairement à Mazarin, qu'il mit en selle avant de mourir, Richelieu passe pour ne pas avoir aimé et servi les arts de son temps.

Exposer Roland Barthes (1915-1980), c'est évoquer sa ménagerie et sa géographie intimes. L'hommage du centre Pompidou nous livre la vie d'un mystique en chambre. L'itinéraire d'un homme rivé à l'écriture.

On a peine à y croire. Tout Goltzius, enfin, nous est révélé, à l'occasion de la première rétrospective consacrée à ce peintre dont on connaît surtout l'oeuvre graphique.

Caricatures, grotesques, expressions outrancières, Léonard n'a pas traqué seulement l'harmonie derrière la perfection formelle. Il a ausculté la diversité du monde, entre la grâce et l'horreur, la pureté et le bestial. Une centaine de dessins sont exposés au Louvre, découvrant tout un pan méconnu de son oeuvre.

"Debout les morts !", s'écriait André Fermigier au début des années 1970, lors du retour en force des peintres académiques du XIXe siècle. Trente ans après, en célébrant Carolus-Duran, les musées de Lille, Roubaix et Tourcoing obligent à s'interroger sur l'un de ces "chers maîtres".

Signe obsédant d'une immensité qui respire, la vague est domptée par Courbet. Le musée Malraux présente ce combat en peinture. Qui est aussi une invitation au voyage.

Jean Cocteau est agaçant. Trop aimé, trop haï. Ni collabo, ni résistant. Supposé touche-à-tout, hystérique et cocardier. En fait, un vampire en peinture, en musique, en poésie et en cinéma...

Un grand diable en tenue d'Adam, tel est le pêcheur que montre Frédéric Bazille au salon de 1869.

Le Van Dyck français n'était pas uniquement portraitiste virtuose, lui qui ne craignait ni la nature morte ni les grands sujets. Largillierre fait l'objet, au musée Jacquemart-André, d'une des plus belles expositions parisiennes de peinture ancienne vue depuis longtemps.

Inclassable, refusant farouchement d'appartenir à un quelconque courant "moderne", Edward Hopper s'était laissé oublier. Londres et Giverny proposent une nouvelle lecture du peintre américain, qui cherchait la lumière et parlait de solitude.

1400 : temps de Charles VI - l'infortuné roi fou -, "crépuscule du Moyen Age", mais aussi époque d'une France rayonnante. Au Louvre, une exposition somptueuse met en lumière ce moment charnière, entre gothique tardif et Renaissance.

La nature morte, un genre mineur réservé au sexe faible ? Avec ce tableau montré au Salon de 1771 et aujourd'hui présenté au Louvre, la jeune académicienne Anne Vallayer-Coster prouve qu'elle n'a rien à envier aux hommes.

Emporté il y tout juste 100 ans pour avoir inhalé trop de plomb, Emile Gallé, chef de file de l'Art nouveau, insuffla les propriétés de la nature à ses verreries, aussi utiles que délectables. A l'occasion des expositions à Paris et à Nancy, cours de science poétique de l'objet.

Une exposition, au Cateau-Cambrésis, explore l'impact du tissu dans l'oeuvre du peintre. Motif pur ou "écran fertile", la question est posée.

Aventurier, érudit, voleur et... passionné d'antiquités. Tel fut Pierre-François Hugues d'Hancarville, qui, pour l'ambassadeur britannique à Naples, entreprit en 1765 un magnifique catalogue de sa collection de vases antiques.