Après la Chine, l’Europe va donc à son tour passer plusieurs semaines en confinement. Comment en est-on arrivés là ? Qu’est-ce que la pandémie nous dit de la mondialisation, de l’écologie, de la démocratie et des inégalités ? De la fine frontière entre paranoïa et inconscience ? Et surtout : comment rester confinés sans devenir fous ? Eléments de réponse. Sommaire. Chronovirus. La revanche du pangolin. "Ces épidémies sont un miroir dans lequel l'humanité voit son propre reflet". "C'est pas pour autant qu'on a la peste". La vida corona.

"Si on ne me le demande pas, je crois savoir ce qu'est le temps. Mais si on me le demande, je ne le sais plus". Tout un chacun pourrait faire sienne cette constatation prudente de saint Augustin... Et d'ailleurs de quel temps parle-t-on ? Du nôtre, à la seconde accordée aux vibrations de l'atome de césium, ou celui de l'Univers, où la lumière met des millions d'années à parcourir l'espace ?

La façon de découper l'année ne s'est pas faite en un jour. Retour sur ceux qui de Jules César à Grégoire XIII, ont ordonné le temps.

L’écologie a-t-elle perdu ou gagné en influence politique entre 2008 et 2018 ? Difficile à dire, suivant la façon dont on considère que le système politique peut et doit appréhender l’écologie : faut-il privilégier la compréhension des enjeux, la reconnaissance des acteurs, le niveau des mobilisations ou la diffusion des grands débats liés à la préservation de la planète ?