Le projet ProSavana veut profiter du corridor de Nacala, un espace africain favorable aux cultures de rente, pour y placer des exploitations commerciales. Piloté par le gouvernement du Mozambique, l'Agence japonaise de coopération internationale et l'Agence brésilienne de coopération depuis 2008, il se heurte pourtant à l'opposition des paysans mozambicains, qui ne veulent pas voir leurs terres être pillées. Ils revendiquent leur droit d'appartenance à cet espace et ne veulent pas le céder à de grandes multinationales, quitte à s'opposer à leur propre gouvernement.

Pour obtenir une agriculture de qualité, suffirait-il de la sortir du libre-échange mondial comme le proposent de nombreux acteurs ? Analyse et... autre réponse, par Silvia Pérez-Vitoria.

Souvent acculés à la ruine, les agriculteurs appliquant le modèle productiviste, à grand renfort de glyphosate et d'intrants, sont aussi en train de perdre la bataille philosophique, leur vision du monde étant fortement remise en cause par les tenants de l'écologie. Deux raisons pour aller à leur rencontre et essayer de comprendre, avec les agronomes Pablo Servigne et Marc Dufumier, où le bat blesse.

Superbe hommage rendu au documentariste Philippe Haudiquet, ce coffret, édité sous le titre-emblème "Les paysans ne sont pas à vendre", reprend la quasi-totalité de ses réalisations. Avant d'entrer réellement en matière, il faut rappeler qu'avant d'être un homme d'images, Philippe Haudiquet fut d'abord, et reste, un homme de plume.

Les stands hollywoodiens et animations à paillettes du Salon dit "de l'agriculture" glorifient un système qui pousse chaque année 260 paysans au suicide.

Notre pays a perdu son autonomie alimentaire, faisant craindre de regrettables pénuries. Mais ce n'est pas d'agri-"bashing" dont meurt notre agriculture. Ce néologisme est un leurre inventé par le discours agricole officiel, porté par le lobby FNSEA. Ou comment faire croire que l'opinion en veut aux paysans alors que c'est le productivisme financiarisé qui est accusé. Sommaire. La France n'est plus capable de se nourrir elle-même. Dans le Cher, la friche gagne du terrain.

Dans le Karamoja, région du nord-est de l’Ouganda, le réchauffement climatique et la sécheresse mettent directement en danger de mort les populations rurales, qui vivent de leurs troupeaux.