Pionnier de la performance en Europe, traducteur des poètes de la Beat Generation et ami des surréalistes, Jean-Jacques Lebel vit entouré d'une collection aussi singulière qu'éclectique, qui fait l'objet d'une exposition à Nantes. Rencontre dans son antre, à Paris.

Le musée du Quai Branly abrite une collection méconnue de plus de cinq cents peintures couvrant la période de XVIIIe siècle au milieu du XXe siècle. Avec une sélection de deux cent oeuvres, une exposition explore aujourd'hui toutes les nuances de l'exotisme qu'elles racontent.

À Sète, la rétrospective François Boisrond est l'occasion de parcourir plus de quarante ans de l'oeuvre de cet amoureux de la peinture, qui n'a eu de cesse d'en renouveler l'histoire, de l'aventure de la Figuration libre aux toutes dernières toiles encore inconnues du public.

Dans les années 1920, Katarzyna Kobro et Wladyslaw Strzeminski furent les inventeurs de l'art moderne polonais et de l'unisme, ce courant radical prônant la seule planéité du tableau. Ils ouvrirent même à Lodz le premier musée réunissant l'avant-garde européenne. Le Centre Pompidou rend hommage à ce duo de pionniers oubliés.

Né d'une grande absurdité qu'on appela aussi Grande Guerre, Dada est une génération spontanée, foutraque et délicieusement insensée, qui entra en conflit mondial contre tout : les idéologies, les vieilleries, l'esprit de sérieux et autres avant-gardes constituées. Proche (quoique plus organisé), le surréalisme fut davantage une entreprise de subversion conçue comme une révolution. Qui ferait de l'homme un ″rêveur définitif″... La preuve que Tzara disait vrai : ″Si chacun dit le contraire, c'est parce qu'il a raison″.