Née dans la rue, cette discipline apparue dans les années 1960 est longtemps restée marginale. Elle a peu à peu envahi les murs des villes, puis leurs galeries et leurs musées. Récit d'une conquête. Et portfolio.

Ce fut l'un des "buzz" artistiques des derniers mois : en octobre 2017, une sculpture "virtuelle" de Jeff Koons était (tout aussi virtuellement) couverte de graffitis par l'artiste chilien Sebastian Errazuriz.

Si nombre d'artistes se sont d'abord formés dans la rue, le passage de l'art urbain à l'art contemporain ne va pas de soi. Comment aborder dès lors la galerie ou l'institution ? Une trajectoire initiée hors les murs est-elle un tremplin vers une carrière, ou un bagage encombrant ?

Lek et Sowat sont deux graffeurs qui ont commencé à peindre ensemble dans ce qu'ils ont appelé Le Mausolée, un immense centre commercial abandonné de la région parisienne. Cette performance les a rendus célèbres...

Dans le cadre de son exposition Children of Ourselves à la galerie Wallworks, vous pourrez admirer les toiles les plus récentes d'un des représentants de la nouvelle génération graffiti artist. N'oubliez pas ce nom : Rime. Ou un monde Walt Disney trash.

Quarante ans après sa naissance dans les rues de New York, le graffiti franchit aujourd'hui les portes des musées. Consécration oblige : une exposition regroupant près de 300 oeuvres lui est consacrée à Paris. Itinéraire de cet art vandale enfin reconnu

Tout le monde connaît ses pochoirs corrosifs, essaimés sur les murs de Londres, Paris ou New York. Mais personne ne connaît son identité. Depuis quinze ans, Banksy, la star des street-artistes, avance masqué. Un secret bien gardé qui entretient sa légende et fait grimper sa cote. En 2008, le tabloïd britannique "Daily Mail" avait pourtant probablement levé le voile. La piste mène à Bristol, sur les traces d’un certain Robin Gunningham.