Ce conte moral à suspense est un thriller psychologique pétri d'humour qui relate l'histoire d'amour entre un homme et sa famille. Les thèmes fétiches de Steinbeck (1902-1968) sont réunis dans ce roman tendre et drôle, qui clôt la traduction de ses oeuvres complètes.

Ce roman empreint de sensualité fait revivre les aventures extraordinaires de cinq femmes au pays des Bani Haoua, près de Ténès, village de pêcheurs sur la côte algérienne où s'échoue, en 1802, un vaisseau de guerre français. La plupart des marins périssent noyés. Seules survivantes : cinq femmes qui sont vendues au plus offrant. Abandonnées par le Consulat et condamnées à l'exil, ces femmes-esclaves découvrent une nouvelle existence et apprennent les coutumes kabyles.

A l'origine de ce roman, on trouve, attestée par l'histoire, l'une des plus étonnantes missions secrètes de tous les temps. Le Vatican, 1700 : le pape demande à Teodorico Pedrini, lazariste mais aussi compositeur claveciniste de renom, de se rendre en Chine afin d'y oeuvrer à la conversion de l'empereur. "Le mandarin blanc" est le récit de cette épopée. Le voyage de Pedrini durera sept années faites d'aventures et d'exotisme, d'amours et d'amitiés, de grâces musicales et d'interrogations brûlantes sur Dieu, le monde et la vie. Parvenu à Pékin en 1711, il devient le "mandarin blanc", musicien de la cour, favori de l'empereur et, en pleine querelle des rites, l'ennemi juré des jésuites. De concerts à la Cité interdite en cabales et complots, de tremblements de terre en exil et persécutions, Pedrini trouvera-t-il la paix dans le Tao que lui révèlera Yao-Nang, sa concubine ? (Bibliotéca Magazine)

Journaliste, l'auteur montre que toutes les activités de Malraux ne visaient qu'un but : parler de lui-même. Chaque fois, dans ses livres, il réinventait l'histoire pour écrire sa propre histoire. Sa vérité s'est toujours cachée derrière les travestissements du créateur.