Suite de la publication du journal de R. Camus. L'année 2004 est spécialement marquée par une invitation officielle en Corée où il va prononcer plusieurs conférences. Il en profite, avec son ami Pierre, pour explorer le pays à bord d'une voiture de location, dans ses recoins les plus reculés.

Employé au service des manuscrits de Grasset, la vie de J. Brenner oscille, dans ce quatrième volume, entre petites misères du quotidien et engouements passionnés pour des auteurs connus ou méconnus. Il défend avec vigueur son roman La rentrée des classes, publié en 1977, et se lance parallèlement dans son projet d' Histoire de la littérature de 1940 à nos jours.

J. Brenner (1922-2001), qui a passé toute sa carrière dans le milieu parisien des lettres, raconte dans son journal la poursuite de la publication chez Julliard de la revue Les cahiers des saisons, rivale de NRF, jusqu'à son extinction en 1968. Il évoque également ses aspirations professionnelles, sa vie familiale et ses émois amoureux.

A 95 ans, Julien Green nous donne le seizième volume de son journal. Les événements courants sont autant d'occasions de se souvenir des êtres chers et de tous ceux qui lui donnèrent plus qu'ils ne le surent.

J. Brenner (1922-2001), qui a passé toute sa carrière dans le milieu parisien des lettres, raconte sa rencontre avec Bernard Franck et Françoise Sagan, la poursuite de sa collaboration à la revue 84, la création avec Claude Perdriel de la revue Les cahiers des saisons, son travail à la librairie des éditions de Minuit, sa rédaction du roman à clefs Les lumières de Paris, etc.

4ème de couv. : "Les Carnets noirs de Gabriel Matzneff sont une oeuvre unique, inclassable, qui n'a cessé de susciter admiration et débat, scandale et fascination. Matzneff, en choisissant de ne rien cacher de sa vie, de se montrer à nu, sans masque, a pris tous les risques. Le courage et la liberté se paient au prix fort quand l'ordre pharisaïque tente partout d'imposer sa loi. Les tomes déjà publiés de ce journal intime couvraient des années anciennes. Aujourd'hui, au nez et à la barbe de ceux qui voudraient le faire taire, des renégates acharnées à effacer les traces de leurs amours, des censeurs dont sans cesse de nouveaux interdits réduisent nos libertés, Gabriel Matzneff, stimulé par un sentiment d'urgence, livre, tant que cela demeure possible, les années les plus récentes de sa vie - cette vie à bout portant que défigurent tant de légendes. Le temps presse. Bientôt, l'oeuvre sera achevée, mais l'élan qui la porte, et fait d'elle l'une des plus singulières de notre époque, est irrépressible : rien ne l'empêchera de s'accomplir. "

Ce journal de l'année 2003 doit son nom à une lande solitaire du Royaume-Uni et beaucoup de sa couleur au voyage qu'effectua cette année là l'auteur en Angleterre. Y sont successivement évoqués villes, sites, maisons d'artistes et paysages britanniques mais aussi des figures littéraires, artistiques, des épisodes historiques, etc.

Né le 16 septembre 1922 à Saint-Dié (Vosges), Jacques Brenner, de son vrai nom Jacques Meynard, a fait toute sa carrière dans le milieu parisien des lettres. Élu membre du jury du Prix Renaudot en 1986, il a successivement travaillé aux Éditions de Minuit, chez Julliard puis chez Grasset, dont il est devenu un des piliers. Critique littéraire respecté, collaborateur de nombreux journaux (de Paris-Normandie à L'Observateur, du Figaro au Matin de Paris et au Quotidien de Paris), il a animé, de 1955 à 1968, une excellente revue littéraire, les Cahiers des saisons. Il est l'auteur de romans, dont Les Petites Filles de Courbelles, (Julliard, 1955) et L'Armoire aux poisons (Grasset, 1976) et de plusieurs ouvrages de références sur la vie littéraire, notamment Les Lumières de Paris (Julliard, 1962) et Histoire de la littérature française de 1940 à nos jours (Fayard, 1978).

C'est un petit Etat pyrénéen de l'Espagne médiévale, berceau du futur Aragon, visité par R. Camus, qui donne le nom à ce journal pour l'année 2005. Il y évoque les événements historiques de l'année, la mort de Jean-Paul II, les émeutes dans les banlieues, ainsi que des thèmes qui lui sont familiers : la culture, la déculturation, la civilisation et ses prestiges, la décivilisation, etc.

L'écrivain explique comment sa saga des "Chevaux du soleil" a mobilisé son énergie l'éloignant des combats politiques. Il dit aussi sa blessure de n'avoir pas été admis à l'Académie française. Il raconte la mort de ses amis proches et comment, malgré les tentatives de Mitterrand, il a renoncé à faire partie de la cour. Un document sur le siècle et une vision sans concession du monde parisien.

Né à Berne en 1929, Paul Nizon est considéré comme l'un des écrivains contemporains les plus novateurs. Après une thèse consacrée à Van Gogh, il devient boursier de l'Institut suisse de Rome, où il naît à sa vie d'artiste ; mais ce n'est qu'en 1961, après l'expérience de Barcelone, relatée dans Immersion, qu'il se consacre pleinement à l'écriture et publie Canto. Après plusieurs années de pérégrinations et de ruptures, il revient à la vie littéraire en 1971, et publie notamment Stolz, L'Année de l'amour, Chien. Confessions à midi, et plus récemment La Fourrure de la truite, ainsi qu'un recueil de récits et de réflexions intitulé Le Ramassement de soi. Ses journaux se composent pour le moment de quatre tomes. Son oeuvre, qui se caractérise par sa liberté formelle et témoigne d'une vive attention aux impressions sensibles du monde, a été récompensée par de très nombreux prix littéraires, dont, en 2010, le prestigieux prix national autrichien pour la Littérature européenne.

Romancière (L'herbe naïve, La Traille, Le cri du hibou [300 000 exemplaires]...), nouvelliste, conteuse, France Bastia, épouse du grammairien André Goosse, est rédacteur en chef de la Revue générale et, depuis 1994, présidente de l'Association des écrivains belges de langue française.

Dans ce cinquième tome, l'écrivain confie ses rêves, évoque la souffrance que peut provoquer l'écriture ou encore la séparation amoureuse. Electre 2014

Le journal intime et public de P. Sevran de fin 2005 à fin 2006, dans lequel il évoque le village de Morterolles, ses amis écrivains, cinéastes, critiques et politiciens, le souvenir de Stéphane, son compagnon décédé, etc.

Victor Klemperer (1881-1960), fils de rabbin, était professeur à Dresde. En 1934, il est destitué de ses fonctions en tant que juif et n'a plus le droit d'enseigner. Il n'émigre pas. Il tient son journal, 5.000 feuillets où l'on retrouve des notes, plus ou moins rédigées, des réflexions, des récits. Il constitue un document-témoignage sur la vie quotidienne des juifs, prisonniers de l'intérieur.

Victor Klemperer (1881-1960), fils de rabbin, était professeur à Dresde. En 1934, il est destitué de ses fonctions en tant que juif et n'a plus le droit d'enseigner. Il n'émigre pas. Il tient son journal, 5.000 feuillets où l'on retrouve des notes, plus ou moins rédigées, des réflexions, des récits. Il constitue un document-témoignage sur la vie quotidienne des juifs, prisonniers de l'intérieur.

Dans ce journal intime, J. Chancel porte un regard critique sur les deux dernières années de turbulences politiques.

L'oeuvre de Gabriel Matzneff ne se prête pas au jargon de la critique : il y passe un souffle de vie, de liberté, qui revigore ses fervents lecteurs. De tous les genres littéraires, le journal intime - et surtout celui de Matzneff - incarne le plus parfaitement l'indépendance absolue à l'égard de toutes les règles, de toutes les normes, de toutes les conventions. Quatrième volet des carnets intimes de Matzneff, Un galop d'enfer nous convie à un fascinant voyage, placé sous le signe du désir et de la piété, d'Eros et de Thanatos, de l'espoir et de la désillusion. "par Roland Jaccard ", extraits.