Tokyo, 1995. Des attentats au gaz sarin. Vingt-cinq ans plus tard, une enquête. Des témoins. Des scolopendres. Des veuves noires. Des oublis. Des murmures. Des non-dits. La narratrice peine à déchiffrer les signes équivoques qui lui parviennent. De rencontre en rencontre, elle se laisse traverser par ce que le pays cache et révèle. Un apprentissage de l'abandon et du lâcher-prise. Olivia Rosenthal est l'autrice d'une douzaine de fictions aux Éditions Verticales dont On n'est pas là pour disparaître (2007, prix Wepler-Fondation La Poste 2007), Que font les rennes après Noël ? (2010 ; prix du Livre Inter 2011, prix Alexandre-Vialatte 2011), Ils ne sont pour rien dans mes larmes (« Minimales », 2012), Mécanismes de survie en milieu hostile (2014) et Toutes les femmes sont des Aliens (« Minimales », 2016) et Éloge des bâtards (2019, prix Transfuge 2019).

Journal de Mathilde, une femme âgée, que sa fille a placée dans un Ehpad. Elle raconte ses souvenirs d'enfance pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment la mort de ses parents, ainsi que sa vie au sein de l'établissement, ses relations avec les autres résidents et les aides-soignantes dont Maryline, véritable rayon de soleil. ©Electre 2022

«  Pourquoi je suis noir et toi blanche  ?  » Au fil de l'eau et au gré des souvenirs, un garçon et sa mère adoptive descendent le fleuve Atrato. L'enfant ne le sait pas encore, mais la pirogue doit les mener jusqu'à Bellavista, où habite sa mère biologique. La jungle colombienne est mystérieuse, âpre, parfois agressive, les conditions de la traversée ne sont pas idéales et l'embarcation doit s'arrêter pour que les voyageurs puissent passer la nuit sur la terre ferme. Le trajet durera quelques jours, l'occasion pour la mère adoptive de l'enfant de se confier à d'autres femmes et de replonger dans son passé afin de comprendre ce qui l'a amenée jusqu'ici. Alors que la narratrice voudrait ne jamais arriver à destination, que l'expédition s'étire au fil des diverses étapes et des rencontres, une angoisse sourde s'installe. Au milieu de cette région bercée par la violence des luttes armées, les passagers croisent de plus en plus de personnes aux prises avec leur douloureux destin – un accouchement tragique, un incendie qui dévaste un village. Puis des coups de feu retentissent peu avant l'arrivée à Bellavista, où l'enfant retrouve finalement sa mère biologique qui l'avait abandonné à la naissance. Voudra-t-il rester avec elle ou bien faire le chemin inverse pour rester avec sa famille adoptive  ? À moins que la décision finale ne revienne aux Forces armées révolutionnaires de Colombie, les FARC…Considérée comme l'étoile montante des lettres sud-américaines, Lorena Salazar nous offre ici un voyage lyrique, à la fois sensuel, tendre et d'une grande cruauté. Avec ce premier roman qui interroge toutes les facettes de la maternité, la jeune écrivaine fait une entrée fracassante en littérature.

Teo Capucci vit dans un grand appartement, un ancien cabinet d'avocats. Il se remémore des souvenirs, notamment de son enfance, et repense à sa mère, à sa soeur et à sa gouvernante. ©Electre 2022

A l'instar des écureuils qui envahissent les grandes villes, c'est le monde entier qui se cherche de nouveaux équilibres. Ces mutations étranges plongent leurs racines dans les années 80, mais aussi dans l'adolescence du narrateur où elles alimentèrent une amitié forte et un amour singulier. Un roman envoûtant où la sensualité et la philosophie se fondent en un véritable thriller métaphysique. ©Electre 2024

On retrouve Michao, Marguerite et le renardeau-narrateur du Bateau de fortune. Après le premier jour de l'été, voici donc le dernier jour des vacances, à la montagne cette fois, celui où on range et ferme la maison, où l'on entasse les bagages dans le coffre qui ne ferme pas, celui où l'on ressent déjà la nostalgie du retour. Mais les enfants sont dans le présent : Marguerite et le renardeau jouent avec insouciance, profitant des derniers instants – et partent avec Michao cueillir un plein bol de mûres. C'est tout de suite une aventure, irriguée de sensations. Et à l'heure du départ, tandis qu'une cloche résonne au loin, ces mûres emportées auront la douce saveur des souvenirs de vacances.

Petit Ours pose des questions à sa mère sur l'amour et la tendresse.

Claire a grandi dans une communauté où les couleurs et les émotions sont interdites. Désignée mère porteuse et inséminée à 14 ans, elle a eu un fils qui lui a été arraché. Elle est retrouvée amnésique par des pêcheurs qui la sauvent des flots. ©Electre 2020

Teiki, un jeune garçon vivant en Polynésie, a été élevé par sa grand-mère. Las d'essuyer les moqueries de ses camarades sur l'absence de sa mère, il décide de partir seul à la rencontre du responsable de son malheur, le roi-aux-dents-qui-claquent. ©Electre 2018

Tous les mercredis, Barbara dépose son fils, Côme, chez mamie Madeleine. Mais, entre la grand-mère qui ne sait plus où elle range ses affaires et Côme qui confond les mots, la jeune femme ne sait plus où donner de la tête. Avec l'aide de la maîtresse d'école, elle cherche une solution pour soulager sa mère. ©Electre 2018

Le petit, tout petit hibou se sent bien seul cette nuit. Mais où est passée sa maman ? Pour l'attendre, les animaux de la forêt lui ont préparé une jolie surprise...

Réveil, toilette, repas, jeu… Chaque moment de la journée, du réveil au coucher, est symbolisé par un animal, partageant une activité avec son ou ses petits. « Avec toi, je m'éveille. Avec toi, je me sens bien. Avec toi, je me régale. Avec toi, je joue. Avec toi, je m'envole… ».  Derrière l'histoire et le quotidien des animaux, ce sont notre propre vie, nos propres plaisirs partagés qui se dessinent, avec une magnifique évidence.

Lorsque sa grand-mère Alice commence à perdre la mémoire, Plume et ses amis décident de recréer un pan du passé de la vieille femme, celui des années 1970. Ils revisitent cette décennie à leur manière en espérant aider Alice. ©Electre 2023

  À la mort de sa tante, Maria Stepanova se retrouve à vider un appartement plein de photographies surannées, de vieilles cartes postales, de lettres, de journaux intimes et de souvenirs : les vestiges d'un siècle de vie en Russie.Cette découverte déclenche chez elle un irrésistible besoin d'explorer les archives dont elle a hérité. Et de retracer l'histoire de sa famille et de l'Europe depuis la fin du XIXe  siècle, en révélant les non-dits, les mensonges, les faux-fuyants.Comment faire émerger la vérité et retranscrire ce passé familial ? Doit-elle privilégier une simple description des archives ? Ou s'atteler à la rédaction d'une fiction ?Puisant dans diverses formes – essai, fiction, mémoire, récit de voyage et documents historiques –, Maria Stepanova donne vie à un vaste panorama d'idées et de personnalités et propose une exploration entièrement nouvelle et audacieuse de la mémoire – ou de son impossibilité. Comment assembler les morceaux épars de l'histoire personnelle et ceux de la grande histoire ? À l'ère du selfie, la mémoire n'est-elle pas évincée par la pseudo-éternité de l'image ?  Au gré des chapitres, les portraits de ses ancêtres de l'époque tsariste ou de l'ère stalinienne côtoient de grandes figures, comme celles de Walter Benjamin, Charlotte Salomon ou Francesca Woodman.  Convoquant des écrivains comme Roland Barthes, W. G. Sebald, Susan Sontag et Ossip Mandelstam, Maria Stepanova signe un grand texte littéraire, empreint d'une rare curiosité intellectuelle, d'une portée universelle.  Traduit du russe par Anne Coldefy-Faucard

Les aventures d'un lionceau qui veut tout faire comme ses parents. Sur la complicité parents-enfants.

Jusqu'où peut aller l'amour maternel ? Dix autrices et auteurs incontournables s'aventurent à explorer le thème le plus périlleux et noble de la littérature... l'amour. Mais pas n'importe lequel, l'amour pur, inconditionnel, tout-puissant et inaltérable : L'AMOUR MATERNEL. Éclectiques et saisissantes, douces ou brutales, les nouvelles inédites de ce recueil sondent les diverses facettes du lien qui unit une mère et son enfant, les plus merveilleuses comme les plus sombres...

Lorsque l'amour est plus fort... Au cours de la promenade quotidienne, le petit garçon à la tête hirsute répète sans cesse la même rengaine : "A bras !". Parfois un camion surgit, le petit s'effraie, sa mère le rassure en lui tenant la main. La promenade continue, on découvre des chevaux, on regarde les enfants sortir de l'école... et le garçon ne cesse de demander "A bras !". Mais sa maman ne semble pas céder : non elle ne le portera pas... Maman s'énerve aussi : oui elle en a assez de ces demandes répétées, de ce refrain comme un leitmotiv. Pourtant, maman capitulera... par amour certainement. (www.ricochet-jeunes.org)

Alain Moret est né en 1945, à la fin de la guerre. Il raconte son quotidien de jeune garçon de 8 ans dans les années 1950. Avec ses parents, il écoute la radio, peu de personnes possèdent un téléviseur, un téléphone ou un réfrigérateur. Il aide aussi sa mère pour les courses et va à son école de garçons. ©Electre 2019

Une fillette passe l'été chez son grand-père Léon qu'elle connaît à peine. Grâce à lui, elle découvre les joies de la campagne et de la nature. Elle rencontre également Gaspard qui devient son amoureux. Ensemble, ils apprennent à communiquer avec les oiseaux et à chercher des animaux dans les nuages. ©Electre 2019

Cinq nouvelles sur l'amour maternel et filial. Les personnages qui se croisent sont des mères possessives, ambitieuses et inquisitrices et des enfants honteux et énervés. Ainsi l'une veut faire de sa fille une athlète tandis que d'autres s'acharnent à détruire la vie sociale ou affective de leurs fils. Electre 2015

Une grand-mère raconte avec tendresse et nostalgie un arc-en-ciel de souvenirs. Une histoire du soir à lire au moment du coucher.

A l'âge de 3 ans, l'autrice est envoyée avec sa mère dans le camp d'Auschwitz-Birkenau où elle est choisie pour être le cobaye du docteur Mengele en raison de ses yeux bleus. Un poison lui est injecté après des mois de torture. Libérée, elle est confiée à une famille polonaise, jusqu'à ce qu'elle retrouve enfin la trace de sa mère. ©Electre 2024

Cet album aborde avec tendresse les liens entre générations et la perte de la mémoire. Une petite fille raconte son grand-père, collectionneur de papillons. Un jour elle libère l'un de ces insectes colorés en retirant l'épingle qui le maintenait sur un tableau, et comme ce papillon, les souvenirs de son grand-père s'envolent. La jeune narratrice se questionne et cherche où sont passés ses souvenirs, ses mots. Puis, elle aussi se libère de ses questions grâce au sourire et à l'émerveillement intacts de son complice de toujours. C'est avec poésie et espoir que Franck Achard nous parle de ce qui se perd et de ce qui se perpétue. Son texte est magnifiquement accompagné par les illustrations douces et inventives d'Evanne Dufeil.