Dans ce carnet de bord, V. Vasseur raconte tout sur cette prison qu'elle juge vétuste, crasseuse et obsolète. La prison de la Santé est une ville dans la ville où se côtoient étrangers de tous pays, petits malfrats et grands terroristes, sans-papiers et VIP. Les urgences médicales, la drogue, la prostitution, mais aussi les moments d'émotion, sont des thèmes abordés dans ce récit.

Des clés pour analyser et comprendre le monde du luxe à travers le monde.

Patrick Pelloux, médecin urgentiste au Samu de Paris, chroniqueur à Charlie-Hebdo, raconte avec une note d'humour le quotidien tragique ou cocasse d'une grande ville à travers ses faits divers. De 2012 à 2014, il évoque les détresses et la souffrance qu'il a rencontrées, s'interrogeant sur les mesures de santé publique à réformer ou à mettre en place.

Ancien directeur de prisons, J. Peyo revient sur les les événements qui ont émaillé sa carrière, depuis sa prise de fonction à la Chancellerie en 1984 jusqu'à l'inspection des services pénitenciaires en 2012.

Ce témoignage relate par le biais de souvenirs personnels la vie des français d'Algérie pendant la guerre d'insurrection et le départ vers la France des pieds-noirs en juin 1962. L'auteur âgé de 15 ans à l'époque revient sur la décolonisation, sur sa communauté, victime de l'histoire, que la France n'a pas réussi à accueillir.

200 membres du personnel pénitentiaire et intervenants en milieu carcéral ont exprimé sous forme de témoignage oral ou écrit leurs préoccupations, leur vécu professionnel et humain au sein de la prison.

Le récit du policier Sihem Souid apportant, documents à l'appui, la preuve que la police bafoue régulièrement les valeurs républicaines. L'auteure insiste également sur le pouvoir de nuisance de la hiérarchie policière sur ses subordonnés.

L'un des protagonistes de l'enlèvement et de la séquestration du baron Edouard-Jean Empain revient sur l'affaire qui a défrayé la chronique judiciaire en 1978.

De la préfecture de Mont-de-Marsan à son arrestation en juin 1944 et à sa déportation à Buchenwald, Paul-Emile Grimaud évoque tous les événements tragiques dont il fut le témoin et parfois l'acteur : le mardi noir, la collaboration, les officiers allemands, les intrigues de Vichy et la survie dans l'univers concentrationnaire.

L'auteur, journaliste, a recueilli les confidences de Charles Poli, un ancien gardien de prison. A partir de ce témoignage et d'autres récits, il décrit les conditions de vie dans les établissements pénitentiaires en France, plusieurs tentatives d'évasion, les trafics organisés au sein de la prison, les relations entre les gardiens et les détenus, etc.

Ancien président de Rhône-Poulenc, d'Elf-Aquitaine, de Gaz de France et de la SNCF, l'auteur a fait deux séjours en prison, le premier en 1996, le second en 2003-2004. Il raconte son expérience pour que tous ceux qui n'imaginent même pas ce qu'est vraiment l'univers carcéral prennent conscience que, au-delà de la privation de liberté, les détenus sont réduits à un état indigne.

B. Bardot s'interroge sur les combats qu'elle mène depuis plus de trente ans, en consacrant sa vie à défendre les animaux, créant une fondation et ayant choisi d'arrêter sa carrière d'actrice pour son action en faveur des animaux.

Jim Fergus raconte 5 mois passés à suivre et à fréquenter des chasseurs à travers les Etats-Unis. Il évoque le monde de la chasse, son quotidien, son éthique, ses traditions et ses rituels. Il offre en particulier des portraits de tous ceux unis par un même amour fervent des espaces sauvages : les chasseurs, les activistes anti-chasse, les scientifiques et les propriétaires terriens.

Mandatée par l'ONU pour lutter contre les négriers de la prostitution au Liberia, C. de Lavarène découvre le cauchemar vécu par les jeunes filles des bordels de Monrovia. Une opération coup de poing menée au Sugar club permettra de libérer les jeunes prostituées mais ne fera qu'augmenter l'étendue de l'horreur : parmi les clients, des diplomates, des humanitaires, des membres de l'ONU...

Rentrée littéraire 2020 " Je sais bien pourquoi je suis là – je suis venue parce que le monde est en train de tourner le dos aux réfugiés, parce que l'Amérique n'est plus l'Amérique, et que l'Europe suit le même chemin. " Dina Nayeri a une enfance heureuse à Ispahan, malgré la rigueur de la société iranienne. Jusqu'au jour où sa mère, convertie au christianisme, est menacée de mort et fuit le pays avec ses enfants. Pendant deux ans, la famille vit dans la clandestinité avant d'obtenir l'asile aux États-Unis. Dina entreprend alors une métamorphose douloureuse qui la conduit à Princeton, puis à une brillante carrière et un beau mariage. Mais cette existence finit par lui sembler vide de sens. En 2016, pour mieux comprendre son passé et la crise humanitaire qui se joue aux portes de l'Europe, elle part à la rencontre d'autres réfugiés. Au fil des pages, sa voix se mêle à celle des déracinés dont elle a croisé la route. Il y a Valid et Taraa, partis d'Afghanistan pour échapper aux Talibans, Kaweh, un jeune militant kurde devenu avocat ou encore Kambiz, qui s'immolera par le feu... D'une plume aussi émouvante qu'affûtée, Dina Nayeri aborde les thèmes essentiels à la compréhension des réfugiés et de leur expérience. Comment un individu traumatisé doit-il mettre son histoire en scène pour qu'on le juge crédible ? Qui "mérite" d'être sauvé ? Une lettre d'amour à la culture iranienne, une ode à la résilience et un plaidoyer pour l'entraide et l'accueil, dans un monde qui semble se refermer sur lui-même.

« Mon grand-père a fait rêver la planète. Il n'était pas né écologiste. Son cri d'alarme est venu des tripes, de ce qu'il a vu et ressenti en explorant le monde. C'est lui qui m'a appris à plonger dans la mer, quand j'avais neuf ans.  Mon enfance à moi m'a fait respirer le poumon de la Terre. Depuis, je n'ai cessé de retourner en Amazonie. Auprès de ces tribus, au milieu de ces arbres majestueux, j'ai appris une leçon essentielle : il faut se souvenir de ce que c'est, survivre.  J'aurais aimé poursuivre le dialogue avec mon grand-père, lui raconter ce que je fais. Cette continuité lui aurait donné de la joie. Car les temps ont changé et il y a urgence.  Nous devons laisser la nature reprendre son souffle. Ma famille sonne l'alarme depuis trois générations. Il nous faut repartir des choses simples, de nos origines. Puis passer à l'action.  Ce qui va déterminer ce changement, c'est de savoir si nous avons vraiment envie de vivre. »  Céline Cousteau est militante écologiste et documentariste.

Témoignage du médecin urgentiste, témoin de souffrances, de détresses mais aussi d'espoir et de joie. Les chroniques portent en particulier sur des sacrifiés de la société, des démunis, avec un humour noir qui laisse transparaitre la colère du médecin.

L'histoire de ces jeunes Juifs, émigrés en Palestine au début des années 1940, qui ont été recrutés par le Palmach, une unité combattante constituée de membres des kibboutzim, avec pour mission d'infiltrer la société palestinienne durant la guerre de 1948. Par la suite, ils ont été envoyés dans les pays arabes comme espions puis ont participé à la création du Mossad, le service secret israélien. ©Electre 2019

G. Carlier raconte comment il est parvenu à perdre 125 kilos, soit la moitié de son poids, en mettant un terme à ses crises compulsives quotidiennes de boulimie et en ayant recours à la chirurgie bariatrique. Il explique comment sa rencontre avec le nutritionniste J.-M. Cohen l'a aidé dans ce parcours. Le médecin livre ensuite ses réflexions sur l'obésité et l'alimentation. ©Electre 2019

De 1939 jusqu'à sa mort à l'âge de 19 ans (été 1943), David Sierakowiak a vécu dans le ghetto de Lodz où il a tenu un journal décrivant la vie quotidienne des Juifs sous l'occupation nazie. Electre 2015

L'auteure, mère de Louise, 3 ans, atteinte de trisomie 21, évoque les difficultés liées au handicap de sa fille, notamment l'entrée en maternelle. Elle relate son parcours du combattant et de toute la famille, dans cette quête de l'inclusion scolaire. ©Electre 2020

Dans la continuité de Omerta dans la police, S. Souid apporte, documents à l'appui, la preuve que la police bafoue régulièrement les valeurs républicaines. Elle ouvre en France le débat de société sur les dérives policières.