L'histoire des problèmes et du statut de l'esthétique depuis le XVIIIe siècle, définis par des philosophes britanniques et allemands.

Etude critique du peintre et sculpteur Marcel Duchamp et de son oeuvre.

Lorsque la création d'une image se fait grâce à l'utilisation d'un appareil, il arrive un moment où celui-ci devient central et le sujet de tous les questionnements. C'est en considérant l'appareil comme un ensemble global, participant pleinement à la création et la conditionnant en même temps, qu'il paraît possible de mener une réflexion sur cette place particulière qu'occupe l'appareillage photographique dans la réalisation d'images ou d'installation de celles-ci.

Etude des techniques de l'exploitation de photographies existantes comme renouvellement des problématiques concernant les aspects politiques, légaux et éthiques qui découlent de ces usages. ©Electre 2017

Une analyse artistique, politique, légale et éthique pour former une esthétique de l'exploitation photographique de photos déjà existantes. ©Electre 2017

Ces contributions interrogent l'essor de la notion de genre qui, loin de se réduire au cadre littéraire, envahit de plus en plus la sphère artistique, mais aussi sociale et culturelle. A travers les exemples de la littérature, du cinéma, de la télévision, de la peinture, de la bande dessinée et de la communication, les auteurs étudient les limites des genres et l'évolution de leurs fonctions. Electre 2015

La structure de ce volume découle des temps forts du processus collectif engagé par l'équipe des chercheur.e.s en danse de l'Université Côte d'Azur. La première partie analyse les usages des écritures, des notations et de la description chorégraphique ; elle explore les espaces qu'elles ouvrent (ou ferment) pour la recherche en danse. La deuxième partie s'intéresse aux notions qui caractérisent « Le(s) temps de la danse » dans la recherche et la création selon des approches musicale, historique, anthropologique et poïétique. Cet livre dresse un panorama à la fois ample, nuancé et contrasté des acquis et des tendances de la recherche en danse des quinze dernières années.

Une réflexion sur le parti pris esthétique de la danse contemporaine, où le refus du spectacle risque d'éloigner l'artiste du spectateur. ©Electre 2020

Opaque ou translucide, de voile ou de fer, de pluie ou de feu, polyvalent, métaphorique, le rideau participe à la mise en scène et au cadrage dans le cinéma d'Alfred Hitchcock. Il sert l'intrigue et exalte le double-jeu des personnages de Downhill (1926) à Family Plot (1976). Le rideau se ferme, se lève et tombe sur la représentation de l'amour et du crime : Éros et la destruction, pour reprendre les mots d'André Téchiné, ne sont-ils pas « les seuls moteurs du cinéma hitchcockien »? Un espace théâtralisé par le cinéaste, domestique ou public, est sans issue : impuissante à quitter la scène de son théâtre fantasmé, une femme passionnée s'immole par le feu (Rebecca).

Une réflexion autour des spécificités créatrices du jeu vidéo. Bien que ses aspects ludique, technologique et commercial l'empêchent fréquemment d'être reconnu en tant qu'art, le jeu vidéo reste un élément majeur de la culture transmédiatique ainsi qu'un appareil interactif permettant de transformer un spectateur passif en joueur actif. ©Electre 2021

En plus de cinquante années de carrière , de 1944, avec Angles morts, à 2002 avec 300 contes pour solde de tout compte, Jacques Sternberg aura écrit seize recueils de récits brefs, autant de romans, sous son nom ou sous d'autres pseudonymes, des essais autobiographiques, des pièces de théâtre... Mais c'est dans ses contes et nouvelles qu'il excelle, des récits brefs avec un regard lucide et terrifiant sur notre condition humaine. Aussi l'auteur a-t-il choisi d'interroger le travail d'écriture de Jacques Sternberg dans ses contes et nouvelles.

Une interrogation sur les enjeux esthétiques du jeu vidéo et les spécificités de l'expérience qu'il véhicule. ©Electre 2016

travers les divers textes freudiens consacrés à la littérature, l'auteur met en lumière les éléments d'une véritable théorie de la création littéraire, tenant largement compte de la dimension esthétique.

La peinture, comme la littérature, a fait partie de la vie de Virginia Woolf : de manière différente, se posant comme un art tout à la fois rival, complémentaire, avant-gardiste, et toujours matriciel dans la dynamique de l'écriture woolfienne. La peinture informe et déforme les choix sémantiques, syntaxiques, phonétiques, métaphoriques, doublant la stratégie narrative dans un jeu de spécularité et donnant à la texture de la prose sa couleur profonde dans de multiples échanges avec le visible.

Jean-François Camparioest né en 1961. Agrégé de Lettres, ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure, il enseigne actuellement les Lettres en classe préparatoire, à Caen et s'intéresse plus particulièrement à la naissance de l'idée de modernité ainsi qu'aux rapports arts/littérature aux XIXe et XXe siècles.

La question du jugement philosophique, en premier lieu sous sa déclinaison esthétique, doit aujourd'hui être posée dans le contexte d'une globalisation qui s'offre comme privatisation accélérée du monde et esthétisation pathologique du politique et de l'économie. La découverte de la dynamique dialogique de l'art, comme source de l'imagination, par l'idéalisme allemand, a également montré qu'elle était source de la vie mentale, et à l'origine de la vie sociale. Cette dynamique étant nécessairement présente en chaque culture, l'expérience de l'art et le jugement qu'elle instaure appellent la tenue d'un dialogue transculturel. Repenser le jugement esthétique dans ce contexte, c'est aussi faire place à l'hétérogénéité et la pluralité des diverses formes du dire philosophique et s'y montrer hospitalier, à travers la figure du philosophe-artiste tel qu'il défie par sa pratique la réduction de la pensée à la simple discursivité formelle, accueillant dans son propos les ressources de la métaphore, du symbole et de la narration au profit de la création philosophique.Dans ce dire, on découvre qu'une philosophie du jugement se soutient d'une philosophie de l'expression, et qu'elle ouvre l'horizon d'une reconstruction transculturelle de la justice.