Une plongée dans le débat entre théologie et sciences humaines centré sur le thème de la crise, qui s'est déroulé en France entre 1940 et 1986, à travers la confrontation de deux itinéraires intellectuels de ce siècle : Henri de Lubac et Michel de Certeau. ©Electre 2024

Le dominicain Marie-Dominique Chenu a renouvelé son approche de la théologie chrétienne par son implication au sein de la Mission de France. L'expérience pratique des missionnaires éclaire la dynamique de la révélation. ©Electre 2018

Le prêtre du diocèse de Tours explore la pensée de Walter Kasper dans laquelle l'amour apparaît comme une intuition fondamentale. Il interprète également la liberté dans l'amour à partir du paradigme de la communion pour développer une ecclésiologie en conséquence. ©Electre 2023

Dans cette thèse proposant une double relecture du second concile de Nicée (787) et de l'oeuvre d'Hans Urs von Balthasar, l'auteur fait de la Résurrection du Christ le jaillissement de tout art. Avançant que les représentations saintes actent l'incarnation du Christ, de manière différente entre Orient et Occident, l'auteur plaide pour l'unité en fondant l'art dans le Christ. ©Electre 2022

Préface de Jean-François Lavigne Voici la première étude exhaustive des conditions d'une réception théologique authentique de l'oeuvre de Michel Henry. Une telle étude s'imposait en raison de l'attrait opéré par sa pensée sur nombre de contemporains. En s'inspirant ouvertement de l'Évangile pour accueillir la Parole qui sauve, la phénoménologie henrienne semble en effet réhabiliter le christianisme comme manifestation de l'essence de la Vie dans un monde sécularisé. Ni acceptation pure et simple de la phénoménologie henrienne comme propédeutique à la théologie fondamentale ni condamnation radicale comme gnose, le travail de Jean-Sébastien Strumia offre un discernement inédit mais crucial. Pour cela, il situe de manière éclairante l'oeuvre henrienne dans les rapports de la foi et de la raison. Les aspects multiples de la réception théologique du christianisme philosophique de Henry sont déployés de façon systématique : qu'est-ce qu'un être vivant ? En quoi consistent la dignité humaine, l'éthique ? Comment écouter la parole de Dieu ? Quel statut reconnaître à la Bible ?… Au terme d'un dialogue serré, le rapport de la nature et de la grâce est élaboré à frais nouveaux et actualisé dans la direction prometteuse du « biologos pneumatikos ». Nul doute que cette évaluation théologique originale de la christologie phénoménologique de Henry contribue à enrichir la pensée contemporaine d'une société sécularisée à propos de la performativité de la Parole en tant que manifestation du Royaume de Dieu. Après avoir étudié à Rome, Lyon et Toulouse, Jean-Sébastien Strumia est actuellement directeur du Centre d'Études Guilhem de Gellone à Montpellier. Il s'intéresse particulièrement au fondement du discours théologique en dialogue avec l'exigence de la pensée contemporaine sur le sens de la vie.