La rhétorique est considérée ici comme un langage commun pour les artistes et les intellectuels. Les auteurs l'envisagent sous l'angle de l'art et comparent les moyens et les effets que les artistes ont à leur disposition avec ceux des orateurs et des écrivains. Cette réflexion débute à l'Antiquité et concerne l'Europe.

L'apprentissage est ici examiné dans sa dimension sociologique. Ces articles analysent les processus de communication, les situations d'échange et de transmission à l'oeuvre dans la dynamique cognitive. Ils s'attardent plus particulièrement sur des situations complexes (autisme, tutorat, résolution de problèmes, relation mère-enfant).

Ce recueil reprend des interventions présentées au colloque, qui interrogent les notions de délation et de dénonciation et leurs limites respectives, la valeur de la dénonciation en droit pénal, la frontière entre dénonciation et témoignage au regard des vertus citoyennes, etc.

En s'intéressant aux deux faces, politique et sociale, du phénomène de la délation sous l'Occupation, cette synthèse historique étudie un pan méconnu de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale. Elle analyse notamment, la délation dans les régimes totalitaires, les insultes au maréchal Pétain, la place de la délation dans la traque des communistes, des Juifs ou des réfractaires au STO.

Pierre Brunel, professeur de littérature comparée à l'Université Paris-Sorbonne depuis 1970, a été membre de l'Institut universitaire de France (1995-2005). Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont un Dictionnaire de Don Juan (Laffont, 1999).

Autour du thème de la professionnalisation de la formation et du travail des enseignants, ces contributions issues dun colloque international examinent des expériences menées en Suisse romande, en France, au Québec et en Belgique francophone.

Les auteurs questionnent le rôle disciplinant et structurant donné à certains enseignements au cours de l'histoire comme les mathématiques ou encore le latin, en déterminant les arguments philosophiques, psychologiques et pédagogiques qui ont servi de point d'appui pour faire de ces savoirs des disciplines de pensée.

Quatorze études ayant pour objet le couple "amis" et "ennemis" et qui s'attachent à la mise en scène des relations sociales. Cette mise en scène met en évidence et en concurrence depuis l'époque archaïque jusqu'à Aristote les cadres de représentations multiples et changeants où se redéfinissent sans cesse "amis" et "ennemis".

Ces contributions, issues de deux séminaires et d'une journée d'études, analysent l'usage de la langue comme mode de régulation sociale et la question des processus de communication et de diffusion de l'information. Elles veulent rendre compte de la façon dont les individus se sont parlé et comment les institutions telles que l'Etat et l'Eglise ont échangé des informations et des renseignements.

Toutes les «histoires arabes» du Siècle d'or ne content pas la mort du dernier des Abencérages, ni la fin d'Al-Andalus. La littérature hispano-mauresque, vouée à la célébration ambiguë d'un exil, porte bien au-delà du siècle des Lumières les échos de la chute de Grenade, la mémoire des révoltés des Alpujarras et le souvenir des Morisques chassés d'Espagne, invenant pour l'Europe le modèle d'une nostalgie paradoxale. Mais d'autres récits d'Orient puisent au même moment leur force dans celle de l'adversaire ottoman qui règne à Constantinople, et dont les Régences barbaresques ne cessent de défier les puissances militaires occidentales depuis les côtes d'Afrique du Nord. Poèmes, pièces et romans inspirés par ces affrontements avec les États corsaires, par l'histoire de leurs dynasties en plein essor, s'imposent alors comme une littérature du présent dans l'Europe du début de l'ère moderne.

Avignon, Cannes, Festpaco, Newport, Woodstock... Histoire de ces manifestations culturelles singulières qui révèlent de fortes aspirations esthétiques, de puissants enjeux politiques, économiques et sociaux. Cette histoire foisonnante s'inscrit dans une perspective locale, nationale et mondiale, faisant une large place aux phénomènes d'échanges, de circulations et de métissages.

Réflexion pluridisciplinaire sur la question de la cognition autour de trois grands thèmes : la cognition, la neuro-imagerie et l'épistémologie de la cognition. Croisant réflexions théoriques et travaux empiriques, elle fait dialoguer sciences dures et sciences humaines et sociales autour de nombreux sujets touchant à la philosophie, la neurophysiologie, l'esthétique ou la psychologie cognitive.

L'analyse précise des politiques intérieure et extérieure du premier mandat du président Obama s'attache au contexte institutionnel et partisan marqué par la fin du conservatisme des années Bush et la difficile émergence d'un nouveau progressisme.

Etudes scientifiques sur la physique des activités sportives : élasticité, friction, aérodynamique, propulsion, mouvement, etc.

Au XVIIIe siècle, les discours sur l'art se multiplient. On discute de ses origines, de ses finalités, des moyens de le faire progresser. Les philosophes s'interrogent sur la validité du jugement esthétique, les critiques sur l'effet produit par les oeuvres, les historiens sur les causes du progrès et du déclin de l'art à travers les siècles. Ces actes témoignent de ce foisonnement intellectuel.

Les musées connaissent aujourd'hui des mutations majeures concernant les modes de gestion, les statuts, l'insertion territoriale, la relation au public et les dispositifs de médiation et de valorisation. Ces évolutions sont analysées dans ce livre dans leurs dimensions institutionnelles, territoriales et communicationnelles afin de montrer leur importance sur l'avenir des institutions muséales.

Pourquoi philosopher ? Parce qu?il y a le désir, parce qu?il y a de l?absence dans la présence, du mort dans le vif ; et aussi parce qu?il y a notre pouvoir qui ne l?est pas encore ; et aussi parce qu?il y a l?aliénation, la perte de ce qu?on croyait acquis et l?écart entre le fait et le faire, entre le dit et le dire ; et enfin parce que nous ne pouvons pas échapper à cela : attester la présence du manque par notre parole. En vérité, comment ne pas philosopher ? D?une rare limpidité pédagogique, en même temps que d?une rare profondeur philosophique, ce cours d?introduction à la philosophie donné par Lyotard en 1964 est totalement inédit.Jean-François Lyotard (1924-1998) a été une des grandes figures de la pensée française de la seconde moitié du XXe siècle. Parmi ses livres les plus célèbres : La phénoménologie (PUF, 1954), Discours, Figure (Klincksieck, 1971), La condition postmoderne (Minuit, 1979) ou Le différend (Minuit, 1983).