Né en 1842, Marie-Charles David de Mayréna fuira toute sa vie les conventions. Envoyé en Indochine en 1888 pour fédérer sous son autorité les ethnies montagnardes de l'hinterland central, il finit par se tailler un royaume. Elu roi des Sédangs sous le nom de Marie Ier, il établit une constitution, légifère et demande le protectorat de la France qui l'évincera bientôt de la région.

Portraits entrecroisés de cinq femmes d'influence originaires du duché de Courlande, sous domination russe : la duchesse de Sagan, maîtresse de Metternich ; la duchesse de Courlande, maîtresse de Talleyrand ; la baronne de Krüdener, qui influenca le tsar Alexandre Ier ; la princesse de Lieven, égérie de Guizot ; la duchesse de Dino, qui eut une longue liaison avec Talleyrand.

De la révolte des cipayes de 1857 à la partition des Indes en 1947, l'historien retrace les campagnes menées par les Britanniques, à la tête de la première puissance coloniale de l'époque. Les grandes figures militaires, les batailles mémorables et l'implication anglaise pendant les deux guerres mondiales sont traitées, ainsi que l'organisation et l'évolution de l'armée britannique. ©Electre 2024

A l'heure où la famille subit de grandes mutations dans ses comportements, l'auteure propose une approche de la vie des couples d'antan : leur conception de l'amour, leur intimité, les idéaux qui les animent, leur quotidien...

Histoire des maisons d'éducation créées au XIXe siècle pour former les orphelines de guerre, retracée d'après les dossiers scolaires des élèves et leur règlement interne. Les trois institutions les plus importantes connurent une évolution différente selon le milieu social pour lequel elles étaient destinées.

Histoire de la cour en France au lendemain de la Révolution française et au long du XIXe siècle. A partir de documents inédits, l'auteur étudie la logistique, l'administration, la vie quotidienne ou les voyages des souverains successifs et de leurs courtisans. Il pointe le paradoxe entre une tendance à l'enfermement et une volonté d'ouverture qui fonde la vie politique nationale. ©Electre 2020

Aujourd'hui, Kodok est une bourgade oubliée du Soudan. A la fin du XIXe siècle, elle s'appelait Fachoda, un nom qui, en 1898, explosa à la figure des cabinets ministériels, des états-majors et des opinions publiques d'Europe. Dans la concurrence acharnée que se livrent Anglais et Français pour s'imposer en Afrique équatoriale, qui plantera le premier le drapeau sur cette localité du cours supérieur du Nil ? La mission Marchand, destinée à relier le Congo à Djibouti, arrive la première, le 10 juillet 1898, après deux ans d'aventures inouïes. Lord Kitchener se présente en force un mois plus tard, et exige l'évacuation. Qui va céder ? Les opinions publiques s'enflamment, Marchand fait figure de Jeanne d'Arc de l'Afrique noire française. En novembre, le ministre Delcassé donne l'ordre de repli, qu'exécute, la rage au coeur, la colonne Marchand. La France, empêtrée dans l'affaire Dreyfus, a-t-elle perdu son honneur à Fachoda ? Pierre Pellissier, dans un récit haut en couleur documenté aux meilleures sources, retrace l'épopée de la mission Marchand, à la fois exploration coloniale et symbole de la plus grande France, avançant sur 4500 km au prix de difficultés effroyables dans un univers inconnu et hostile, révélant des caractères et entrant ainsi dans l'histoire de France.

Histoire de la cour en France au lendemain de la Révolution française et au long du XXIe siècle. A partir de documents inédits, l'auteur étudie la logistique, l'administration, la vie quotidienne, les voyages, etc., des souverains successifs et de leurs courtisans. Il pointe le paradoxe entre une tendance à l'enfermement et une volonté d'ouverture qui fonde la vie politique nationale. ©Electre 2016

L'historien montre comment la nouvelle de la mort de Napoléon Bonaparte est parvenue en Europe et les réactions qu'elle a provoquées chez ses contemporains. ©Electre 2019

La révolution permanente. 1814, 1815, 1830, 1848 et 1870 : une cascade d'abdications qui ont marqué l'histoire de France. En seulement deux générations tous les modèles monarchiques s'effondrent soit deux empires et deux monarchies constitutionnelles (Restauration et monarchie de Juillet) sous le coup des défaites militaires (1815,1870), de complots (1814) et de révolutions (1830, 1848). Avec son talent coutumier, Charles-Eloi Vial conjugue la fluidité du chroniqueur et la profondeur de l'historien pour nous raconter l'histoire des chutes successives de Napoléon, Charles X, Louis-Philippe et Napoléon III. Utilisant avec bonheur sources imprimées et manuscrites (souvent inédites), il raconte les petites et la grande histoire de la fin de l'idée monarchique qu'elle soit légitimiste, bonapartiste ou orléaniste. Si le mot abdication recouvre plusieurs réalités – déposition forcée, renonciation volontaire ou départ précipité entériné a posteriori par un nouveau pouvoir –, toutes ces fins de règne ne firent en réalité que perpétuer, tout en les remettant au goût du jour, des modèles anciens. Les derniers souverains de notre histoire étaient sans le savoir des héritiers des déchéances passées, vivant dans un siècle fasciné par l'histoire et par les tragédies. Mêlant la mystique du pouvoir aux considérations politiques, diplomatiques ou juridiques les plus complexes, offrant des récits riches en suspense, ces déchéances successives de 1814, 1815, 1830, 1848 et 1870 ont aussi pour caractéristique paradoxale de renvoyer une autre image du régime qu'elles terminent, comme si la nature même d'un pouvoir souverain ne se dévoilait jamais mieux qu'au moment de sa disparition. Le XIXe siècle fut peut-être le siècle des révolutions, mais il fut aussi celui des couronnes brisées, une épidémie ayant frappé toute l'Europe, dont les abdications contemporaines des XXe et XXIe siècles sont les héritières directes.

L'affaire de l'enlèvement à Bologne d'un enfant à sa famille juive par des émissaires du pape Pie IX dans le but de l'élever dans la foi catholique, abordée sous l'angle à la fois historique, social, religieux et culturel. L'auteur montre comment cette affaire contribua à renverser le pouvoir temporel du pape en Italie ; il montre aussi la force de l'antisémitisme européen avant la guerre. ©Electre 2024

La vie et les pensées de Jean-François Champollion à travers sa correspondance et ses plus grandes oeuvres.

Extraits choisis et commentés des mémoires de F. Guizot, relatant son expérience de 1805 à 1848. Né à la fin du règne de Louis XVI et mort sous la IIIe République naissante, cet homme d'Etat connaît toutes les révolutions et traverse tous les régimes, tour à tour haut fonctionnaire, publiciste, professeur d'histoire, ministre ou encore président du Conseil de la monarchie de Juillet. ©Electre 2024