Y. Koren et E. Negev, journalistes, ont enquêté sur une troupe appelée Les sept nains d'Auschwitz qui donnèrent des spectacles de danse et de chant en 1949 en Israël. Etonnés qu'on puisse ainsi lier divertissement et mort, ils ont rencontré Perla Ovits, dernière survivante de cette fratrie originaire de la Transylvanie et retranscrivent l'histoire de la famille depuis la fin du XIXe siècle.

Issu d'une famille alsacienne juive, E. Weill s'attache à raconter les 30 premières années de sa vie. Né à Bonn en 1915, il quitte l'Allemagne à l'âge de 16 ans pour Auxonne en Côte-d'Or puis effectue des études d'avocat à Bordeaux avant d'être mobilisé et interné en 1940 au camp de Münster en Westphalie. Hostile au nazisme, il tente de comprendre l'horreur de cette époque.

Aux alentours de 1900, une nouvelle esthétique se met en place dans la sculpture. Elle se résume à la suppression de l'inutile, à une exigence de simplification et tend à une conception architecturale de la forme. Cette exposition propose un nouveau regard sur la sculpture classique du XXe siècle.

En 1934, l'exposition Les peintres de la réalité en France au XVIIe siècle, au musée de l'Orangerie, révélait l'oeuvre de Georges de La Tour. Outre le catalogue de l'exposition de 1934, l'ouvrage replace l'exposition dans son contexte, montre les consonances entre peintres de la réalité du XVIIe siècle et du XXe siècle, et fait un lien symbolique entre le passé et l'avenir de l'Orangerie.

Mémoires dans lesquels le prince danois, officier de l'armée danoise, raconte sa ruine après une faillite bancaire, sa décision d'entrer dans la Légion étrangère en 1922, son action au poste de capitaine du 2e régiment étranger à Meknès, le quotidien des légionnaires, etc.

Née à Saint-Pétersbourg en 1917, l'auteur vit à Berlin où elle travaille au ministère des Affaires étrangères lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate. Elle se rapproche des jeunes officiers qui prépareront un attentat contre Hitler. Son journal, qui couvre les années 1940-1945, est un témoignage lucide.

E. Klein a passé sa jeunesse en Hongrie. Son aptitude pour le sport lui a permis de s'installer à Paris et de fonder une famille. Parce qu'ils étaient juifs, lui et les siens furent déportés à Auschwitz. Il retrouvera sa femme après avoir survécu au travail forcé et à la marche de la mort, mais son fils n'en reviendra pas. Il témoigne ici de sa vie dans les camps de concentration.

Présentation de portraits de pilotes de l'armée de l'air, de la Royal Air Force, de la Luftwaffe et des autres armées aériennes belligérantes de la Seconde Guerre mondiale. A travers des récits, des souvenirs et des anecdoctes, ces pilotes jeunes et passionnés au service de leur pays sont présentés.

Tente de comprendre philosophiquement pourquoi la Shoah s'est produite dans cette Europe civilisée et cultivée, pétrie dans l'idéal de la raison humaine et des valeurs du progrès issues de la civilisation des Lumières.

A partir des archives du Foreign Office, F. Kersaudy présente Cicéron, valet de chambre de l'ambassadeur d'Angleterre en Turquie, et grand espion au profit du Reich. Dès 1943, il dévoile des informations capitales sur les opérations des Alliés, du compte-rendu de la réunion entre les Alliés à Téhéran jusqu'au débarquement en Normandie.

Ôoka Shôhei (1909-1988) est, parmi tous les romanciers et critiques japonais du vingtième siècle, l'un des plus célèbres. À la guerre des Philippines il a également consacré un roman, Les Feux, avant d'y revenir dans nombre de ses écrits, jusqu'à son dernier roman, La bataille de Leyte.

Découverte de la pensée d'Henri Roorda van Eysinga, figure de la pédagogie libertaire, réputé pour sa critique du système éducatif de la Suisse romande de la fin XIXe et du début du XXe siècle.

Journal dans lequel l'auteur raconte la persécution des Juifs de Tunisie durant la Seconde Guerre mondiale : angoisse, rançons, pillages, souffrances du travail forcé, dizaines de morts. P. Ghez, dirigeant de la Communauté, a participé à leur défense. De nombreux documents en annexe.

1945 : Libération de Berlin. Les Soviétiques traquent les derniers nazis dans les quartiers berlinois. Le 24 avril, des soldats russes prennent le contrôle du quartier Wedding et découvrent un bâtiment à peu près intact abritant plusieurs centaines de personnes, médecins, infirmières, malades, personnel non médical, et un groupe dindividus hétérogène. Un homme savance : Ceci est lhôpital juif. Nous sommes juifs ! Les Russes sont incrédules, persuadés que tous les Juifs dAllemagne étaient morts. Cest au cours dun dîner mondain, à la fin des années 1970, que Daniel Silver, lauteur de cet ouvrage, apprend lincroyable histoire de la survie tout au long de la guerre dun hôpital juif à Berlin, qui abritait des centaines de Juifs. Sa curiosité piquée, le désir de comprendre les raisons de cette anomalie incite Silver à mener une enquête fouillée, appuyée sur des interviews de personnes ayant vécu ou travaillé toute ou une partie de la guerre dans lenceinte de lhôpital. Ces témoignages seront complétés et recoupés grâce notamment aux mémoires de Hilde Kahan, la secrétaire du médecin-chef de lhôpital, le Dr Lustig. Louvrage passionnant sarticule autour de deux questions : comment cela a-t-il pu se passer ? Comment vivait-on en pareilles circonstances ? A ce titre, cet ouvrage apporte une contribution importante à la connaissance de la situation des Juifs en Allemagne pendant la Deuxième Guerre mondiale. Lauteur tente également de percer une autre énigme : la personnalité du Dr Lustig. Juif allemand, marié à une aryenne, lié à de hauts responsables nazis, le directeur de lhôpital est-il un méprisable collaborateur, chargé de dresser les listes de déportation parmi le personnel hospitalier, ou, au contraire, un héros qui a réussi à sauver des centaines de vie ?

Animé d'un désir de revanche et voulant dominer l'Asie et le Pacifique, le Japon a choisi le camp des puissances de l'Axe. La population fut mobilisée pour ce projet dès 1937. L'auteur revient sur le mythe d'une unanimité dans la guerre, montrant les sentiments contradictoires qui ont animé la société. Des conquêtes à la débâcle et Hiroshima, les grandes étapes de la guerre et ses perceptions.

Cette étude à la fois politique, littéraire, cinématographique et culturelle porte un regard sur la sexualité dans la France occupée. Une version album enrichie de photos privées, documents rares, journaux intimes, etc. Contient un DVD du film Amour et sexe sous l'Occupation.

Les Juifs d'Afrique du Nord, alors annexe coloniale de l'Etat francais, ont subi la même législation que ceux situés en métropole. Ce document aborde le régime de Vichy au Maroc, en Algérie et en Tunisie, les événements qui ont eu lieu en Tunisie au lendemain de l'invasion allemande et la campagne pour l'abolition des lois raciales déclenchée en Algérie en 1942.

Histoire de la délation des Juifs auprès de l'occupant nazi en Pologne pendant la Seconde Guerre mondiale. Etudie les méthodes employées par les maîtres chanteurs polonais, szmalcownicy, qui se sont enrichis en pillant les biens de leurs concitoyens juifs en les menaçant de les dénoncer à la Gestapo.

Issu d'un document édité à Berlin en 1933 et complété de documents d'époque, cet ouvrage retrace la prise du pouvoir par Hitler et la transformation de la Reichswehr en Wehrmacht. Il présente les uniformes des différentes unités et des organismes étatiques et politiques allemands : forces armées classiques, douaniers, gardes forestiers, membres du parti nazi.

Le psychanalyste A. S. Neill a tenté d'appliquer les découvertes psychanalytiques dans une école autogérée qu'il a fondée en 1921, à Summerhill dans la région de Londres. Il traite, pour une partie, de la vie à Summerhill, et pour une autre partie, sous l'angle analytique, de questions variées concernant la liberté, le savoir, la vérité et le désir. ©Electre 2024

Mai 1944. Le jour de ses 15 ans, Eva Schloss, une camarade d'Anne Frank, jeune juive réfugiée aux Pays-Bas comme elle, est découverte par les nazis dans sa cachette d'Amsterdam. Elle est envoyée à Auschwitz avec toute sa famille. Eva et sa mère réchapperont de l'enfer, son père et son frère n'en reviendront pas. Après la guerre, la mère d'Eva épouse Otto Frank, le père d'Anne Frank, qui a perdu sa femme et ses deux filles dans l'horreur des camps. Eva Schloss et Anne Frank, deux destins singulièrement parallèles pour ces deux adolescentes, à ceci près qu'Eva a survécu à une tragédie dont elle peut aujourd'hui témoigner. De sa rencontre avec le docteur Josef Mengele, qui faillit la choisir pour ses expériences sadiques, à la découverte par Otto Frank du journal de sa fille, ce récit déchirant retrace le combat inlassable d'une femme contre la folie des hommes et du génocide.

Relate l'attitude de la police française pendant l'Occupation, qui espionna la population juive et prépara la rafle du 16 juillet 1942. Jeudi noir (paru en 1988) raconte l'enlèvement d'une de ces familles à Vincennes. M. Rajsfus fut libéré avec sa soeur, tandis que ses parents furent déportés à Auschwitz d'où ils ne revinrent pas.

Récit de la jeunesse de l'auteur, né en 1936 en Caroline du Nord. Son arrière-grand-père était esclave, son père métayer. Le jeune garçon vit la ségrégation au quotidien, puis il y a Martin Luther King, ses marches pacifiques et les premières victoires.

Spécialiste du judaïsme, A. Abécassis évoque son enfance à Casablanca, rue des Synagogues, à l'époque du protectorat : la communauté juive, les voisins et les copains, les relations des juifs avec les musulmans et avec les métropolitains, la volonté de se forger une identité à la fois juive, marocaine et française.

Présente de manière chronologique des informations sur la vie de M.K. Gandhi (1889-1945), sur son action non-violente en faveur de l'indépendance indienne et sur l'histoire de l'Inde au XXe siècle.

La Résistance n'a pas encore livré tous ses secrets : pour la première fois, des familles de résistants, anonymes ou célèbres, ont ouvert leurs archives. Cette plongée dans l'intime montre que les combattants de l'ombre n'ont pas agi seuls. Derrière eux se tiennent des familles entières qui, entre 1940 et 1944, viennent en renfort, les soutiennent, et paient souvent leur soutien de leur vie. Parents, fils et filles, cousins et cousines se dressent contre l'occupant et Vichy. Ils hébergent des aviateurs alliés, mettent sur pied des filières d'évasion, se chargent de missions de renseignements, participent à des opérations de sauvetage, rejoignent les maquis, cachent des enfants juifs ou des réfractaires du STO. Et vous qu'auriez-vous fait ? - Un album de familles émouvant et poignant - 300 documents exceptionnels inédits (photos, lettres, dessins...) issus d'archives privées - Un livre retraçant des itinéraires très divers : catholiques, protestants, juifs, communistes, gaullistes... qui ont en commun le courage d'avoir dit NON. Le site participatif www.resistance-familles.com vient prolonger le livre : on y trouvera des documents, des compléments d'information et un appel à témoignage.