"Les lecteurs des journaux régionnaux le connaissent sous le nom de D. Ambul, G. Touvu, A. Cueillant, D. Légué, D. Zollé, ou encore E. Coeuré si révolté, ou plus rarement I. Rondel... Quoiqu'il en soit, en réalité, il s'agit toujours de Jean de la Lune. Jean de la Lune, civilement Albert Defays, était peintre de profession, amoureux de la marche, de la nature et des mots. Dans sa poésie, il décrit la nature, évoque ses souvenirs de marche, sa jeunesse, sa vie, sa famille, son village et dépeint les mini-tableaux auxquels il assiste derrière sa fenêtre, sans jamais refuser un coup de gueule... " (Y. Sépulchre)

Les premières chaleurs annoncent le début de l'été. Pour les jeunes orphelins qui forment à présent le clan des sentinelles, l'affaire du manoir de Greenvalley reste un souvenir douloureux. Séparés par les autorités, chacun doit désormais s'adapter à sa nouvelle vie. Mais leur désir de se retrouver est de plus en plus fort. Alors, lorsque les adolescents reçoivent un courrier de l'aide à l'enfance leur proposant de passer leurs grandes vacances au même endroit, ils ne peuvent cacher leur joie. Et voici nos héros en partance pour la Bretagne, en direction d'un centre de loisirs installé dans un château digne des légendes arthuriennes, aux abords de la forêt de Brocéliande. Rapidement, les agissements suspects de certains résidents du château vont les alerter. Où vont ces adolescents qui, chaque nuit, se faufilent en silence entre les arbres de la forêt ? Et d'où viennent ces terrifiants enfants qui semblent ne plus avoir de visage ? Avec l'aide de Gwendoline, une jeune orpheline nantaise, les sentinelles vont devoir affronter des dangers plus terribles qu'auparavant. Mais surtout, elles seront confrontées à de bouleversantes révélations sur leur passé.