A l'occasion du cinquantenaire de la mort de J. Cocteau en 2013, une sélection de poèmes pour découvrir son oeuvre, suivie d'une courte présentation du poète. Solaire et inventive, sa poésie est une ouverture au monde et aux autres.

En 1923, un an après la parution de La Terre vaine de T. S. Eliot - autre précurseur majeur de la poésie moderne américaine -, Wallace Stevens, âgé de quarante-quatre ans, signe son premier recueil et entre sur la scène littéraire. À ce moment, le poète ne se cherche plus : il s'est déjà trouvé. Harmonium, comme son nom l'indique, explore les liens entre la musique et la poésie. À travers cet ensemble de voix, de registres, allant de l'aigu au grave, du ludique au rhétorique et du bref au long, Stevens met l'accent sur le pouvoir de l'imagination. Né en 1879 en Pennsylvanie, Wallace Stevens étudie à Harvard avant de devenir successivement journaliste, avocat et directeur d'une compagnie d'assurances. Il est l'auteur d'une dizaine de recueils de poésie et d'essais. Il meurt en 1955, date à laquelle le rayonnement de son oeuvre commence à prendre de l'ampleur.