Recueil d'une soixantaine d'articles du cinéaste brésilien G. Rocha rédigés entre 1957 et 1980 sur des réalisateurs ou des films appartenant désormais au patrimoine cinématographique international (Chaplin, Lang, Welles, Hitchcock...).

La lumière, qui nous permet de voir, n'est elle-même pas facile à voir ni à regarder. La faire voir, c'est le propre de certains films, qui en font un objet de contemplation ou un moyen d'expression ;aussi la science de l'éclairage, l'art de maîtriser la lumière, a-t-il toujours caractérisé les grands cinéastes. On n'a privilégié ici aucune des possibilités figuratives ou expressives de la lumière au cinéma : l'intensité, la couleur, le contraste ; les lumières solaires et les lumières étranges et inquiétantes ;la lumière que l'on enregistre parce qu'elle est là, et celle qui agit sur le drame. Et, parce que nous baignons dans une culture pour laquelle le lumineux souvent équivaut au divin, on a donné toute leur place aux symbolismes et aux métaphores, divins ou diaboliques, dont l'histoire des films est prodigue. La lumière est du monde, elle est sur l'écran, elle est dans l'image : c'est en ce sens très large qu'on a voulu ici redonner sens au vieux terme de photogénie.

A travers l'analyse d'oeuvres (documentaires ou fictions), cette publication étudie la pratique de l'improvisation au cinéma et tente d'en déterminer les puissances expressives.

Cette anthologie réunit des documentaires qui proposent un regard sur le monde, de Paulo Gil Soares à Alain Resnais.

Ce documentaire s'appuie sur un motif particulier, un élément matériel en apparence banal qui pourtant, fait sens au cinéma.

Une étude de l'oeuvre du cinéaste considérée comme une méditation philosophique et poétique sur l'histoire, la politique et le temps, traversée de figures bibliques et d'icônes universelles. Electre 2014

Recueil d'études qui repensent la question des relations entre le cinéma et les arts plastiques. Aux débuts du cinéma, les cinéastes ont voulu légitimer leur art en recourant aux valeurs esthétiques propres à la peinture. Aujourd'hui, certains artistes opèrent un mouvement inverse, en participant aux problématiques de l'art contemporain. ©Electre 2019

Poète, peintre, scénariste, réalisateur, Jerzy Skolimowski fut l'un des représentants les plus talentueux du cinéma polonais des années 1960. L'ouvrage rend hommage au parcours et à l'oeuvre du cinéaste.

Une analyse des aspects économiques, thématiques et esthétiques du cinéma israélien en ce début de XXIe siècle, complétée par une série d'entretiens avec des personnalités marquantes telles que : Keren Yedaya, Eran Kolirin, Ronit Elkabetz, ou Nadav Lapid.

Une analyse de l'utilisation de la pluie au cinéma, non pas en tant que simple élément décoratif mais en tant que figure vivante qui dynamise l'espace cinématographique, à travers les films de B. Tarr, A. Tarkovski, A. Kurosawa, M. Antonioni, B. Mendoza ou encore Tsai Ming Liang.

Une analyse des films consacrés à Van Gogh. Ces derniers ont pour point commun d'être d'abord des oeuvres de cinéma. Le peintre est leur prétexte et non leur but. Ce faisant, les réalisateurs se soucient d'abord d'art cinématographique avant de rendre justice à leur sujet. En retour comme un miroir tendu à la caméra, la figure vangoghienne éclaire le cinéma dans sa recherche d'authenticité. ©Electre 2018

Ouvrage consacré à l'oeuvre de Jia Zhangke, dont l'auteur parcourt la filmographie et analyse le style et l'esthétique, marqués par un travail particulier des rapports entre fiction et documentaire, par un usage singulier des nouvelles technologies et une approche des relations entre l'intime et le collectif. Avec des textes du réalisateur et un entretien sur sa biographie. ©Electre 2016

Une analyse de l'utilisation du miroir au cinéma qui se fonde sur des exemples classiques et modernes, entre autres A. Hitchcock, F. Truffaut, C.T. Dreyer et S. Kubrick. ©Electre 2017

Une analyse de l'oubli de la réalité que sous-tend le cinéma, qui favorise paradoxalement son rôle de mémoire de l'histoire. ©Electre 2017

Une anthologie des écrits de ce critique de cinéma publiés au cours de sa carrière, notamment pour la revue Cahiers du cinéma. Ils sont rassemblés sans souci chronologique pour mettre en évidence la constance et la cohérence de son goût. Electre 2015

L'auteur étudie la cinégénie secrète du piano. Il choisit douze films dans lesquels cet instrument joue un rôle clé qui éclaire la poétique des cinéastes, les pianos miroir et horloge de Max Ophuls, le piano boîte à musique de Jean Renoir, le piano-radio de Borzage et le pianopensée de Sirk, entre autres. ©Electre 2019

Une analyse des représentations du sommeil au cinéma, de leurs contradictions inhérentes au média et de leur rapport à l'enfance. ©Electre 2021

Une rétrospective Jean-Pierre Melville au cinéma Jean-Vigo de Gennevilliers, en 2008, décide de ce livre qui convainc sur-le-champ tous les auteurs, rassemblés ici, à venir avancer leur improvisation. Détacher leurs notes bruissées ou frappées. Phrases thématiques ou impromptues affichent leur goût de Melville. L'affirment. Des riffs, donc une qualité d'exécution. Chemins de l'aléatoire et de la rêverie que ce projet éditorial. Pour voir ! Pour mieux dégager l'inclination que chacun porte à cette oeuvre qui court de 1947 à I973. Treize films. Un nombre. Celui du recommencement d'un auteur porté à reprendre et moduler ses inspirations créatrices. Riffs pour surprendre, braver, le jaillissement d'une révélation méconnue jusqu'alors et qui force l'appareil critique habituel réservé à l'auteur du Deuxième Souffle. Voie pour activer nos recherches ; raviver l'imagination du lecteur. Notre prise de risques. Melville exigeait pareil appel.-