L'auteure retrace cinq années d'odyssée dans lunivers segmenté et méconnu de lassistance médicale à la procréation où médecine et business s'entremêlent dans un brouillage croissant de repères, de valeurs. Elle présente de l'intérieur le vécu tourmenté de son couple diagnostiqué infertile, elle-même ayant été exposée in utero au Distilbène.

Pour l'auteure, l'éthique du soin se joue entre vulnérabilité et possibilité. Chaque soignant, guidé par ses valeurs et ses doutes, a le pouvoir de redonner un sens au soin et d'apporter une confiance ou une présence à celui qui vit l'insupportable.

Dans ce bilan de vingt ans de recherches, l'auteur confronte son approche théorique et pratique désignée sous le terme de clinique de l'activité aux travaux des autres courants de la clinique du travail. Il y précise le rôle de l'éthique pour appréhender les paradoxes du collectif de travail, en s'appuyant sur Vygotski, Spinoza et la notion de travail de culture esquissée par Freud. ©Electre 2020

Associant articles d'experts et récits d'expériences par des élèves aides-soignants, ces contributions examinent les enjeux du respect de la pudeur et donc de la dignité du patient et du soignant au cours de la toilette. Au-delà de l'aspect technique, ce geste quotidien confronte le soignant à la sexualité, au dégout, à la honte ou encore à la déformation et à l'amputation des corps. ©Electre 2023

Une biographie d'Harry Stack Sullivan (1892-1949), psychiatre américain fondateur de la Washington School of psychiatry, à l'origine de pratiques novatrices en matière de soins psychiatriques à destination des jeunes schizophrènes. Sa pratique clinique, ses théories, ses liens avec de célèbres anthropologues comme M. Mead ou R. Benedict ainsi que ses publications sont notamment étudiés. ©Electre 2022

Les médiations et autres activités partagées constituent le coeur des professions éducatives, sociales et soignantes. Théâtres de rencontres et tissus de relations multiples, ces pratiques structurent la vie d'un sujet et lui permettent d'investir un espace physique, social et psychique. Les contributeurs évoquent les moyens à disposition des équipes pour préserver cette relation d'accompagnement. ©Electre 2022

Elles sont sept femmes, de 35 à 60 ans, infirmières, couturière, assistante sociale…, mariées ou célibataires, grands-mères ou en attente de fonder une famille, vivant en ville ou à la campagne, harcelées, surchargées, ballottées ou encore mal traitées par un supérieur, un collègue, un système. Elles sont tombées brutalement, après un long déni. Elles ont mis des mois à se relever. Repérées par le service social de l'Assurance maladie, elles ont accepté de participer à des séances de groupe. Leurs sept récits de burn-out aux caractéristiques communes montrent avec une émotion intacte que cette « maladie » de l'estime de soi, causée par une longue exposition quotidienne à un stress majeur proche du stress post-traumatique, est bel et bien une pathologie chronique. Avec un titre en « pied-de-nez », qui ironise sur les promesses de rétablissement en 15 jours, elles démontrent pas à pas combien le travail social de groupe, et plus largement toutes les modalités de travail collectif entre pairs, est bénéfique : sortie de l'isolement, gestion d'un calendrier, souci de présentation physique, sentiment d'être comprises, partage, entraide… Ensemble, elles ont créé une association pour venir en aide à d'autres victimes du burn-out et pour définitivement transformer une épouvantable épreuve en ressource pour les autres.

Une étude du fonctionnement psychique et affectif de personnes présentant le syndrome d'Asperger et des troubles de type autistique. Avec des propositions pour leur psychothérapie.