L'histoire du théâtre depuis l'Antiquité gréco-romaine jusqu'à nos jours, à travers le phénomène de métathéâtre, c'est-à-dire le théâtre dans le théâtre et le théâtre sur le théâtre. Cet ouvrage analyse près de 1.000 pièces provenant de 35 pays dont la métathéâtralité est assurée par diverses techniques comme la citation dramatique, la distanciation, le choeur, la réflectivité ou le jeu de miroir.

Description et interprétation de différentes expériences de projet qui ont en commun d'expérimenter des pratiques de représentation. Les formes représentationnelles mises en oeuvre ont pour but d'intensifier les énoncés de chaque projet d'architecture.

Le Bharata Natyam était, à l'origine, défini comme le style de danse classique du sud de l'Inde. Il est aujourd'hui présent dans le monde entier. Bien qu'il ait trouvé sa place dans la culture artistique mondiale, il demeure encore obscur dans l'esprit de beaucoup de spectateurs. En effet, le Bharata Natyam est un art codifié et stylisé. Cet ouvrage a pour but de vulgariser les principaux aspects pratiques et théoriques de cet art millénaire.

Panorama de l'art en relation avec la nature. L'ouvrage propose des exemples parmi ces oeuvres qui appartiennent à la création géoplastique, d'Andy Goldsworthy à Michel Blazy, en passant par Giuseppe Penone ou Bob Verschueren.

Entre 1900 et 1930, le cinéma italien a produit plus de cent cinquante films mettant en scène l'Antiquité ou s'en inspirant, ce qui a fait logiquement de l'Italie - eu égard à sa propre histoire - le pays le plus engagé dans ce domaine. A la suite du succès des Cabiria, Derniers Jours de Pompéi et autres Quo Vadis ? qui ont marqué durablement l'histoire du cinéma mondial, cette production s'est multipliée et a porté fréquemment à l'écran des sujets empruntés aux mêmes sources, jusqu'à un épuisement apparent de ses thèmes d'inspiration et de son impact sur le public. Mais la vague du "péplum" des années cinquante et soixante se situera clairement dans la ligne de cette expérience fondatrice. Cependant, adapter l'Antiquité à l'écran obéit à des motivations qui ne sont pas seulement d'ordre artistique ou commercial. Dans une Italie alors fraîchement unifiée, mais bientôt affaiblie par sa participation à la Première Guerre mondiale, le recours à la Rome antique permettait une identification commune à un glorieux passé qu'il était tentant pour beaucoup d'invoquer. Ainsi le rappel d'événements comme les guerres puniques justifiera-t-il les visées de la Péninsule sur le nord de l'Afrique. La diffusion des films à l'étranger donnait du même coup au reste du monde l'image d'une Italie forte et conquérante. Les réactions qu'ils suscitaient étaient empreintes d'un nationalisme latent ou affirmé, qui à partir des années vingt trouvera dans le fascisme mussolinien sa voie et ses limites. A l'évidence, le recours à l'Antiquité reflète les préoccupations du présent. Nourrie de références et appuyée sur une filmographie de 157 titres, cette étude novatrice en fait, parmi d'autres mérites, une éclairante démonstration.

Professeur agrégé de philosophie, Jean-Paul Ferrand enseigne en classes préparatoires au lycée Salvador Allende d'Hérouville-Saint-Clair (Calvados). Il est l'auteur de deux ouvrages sur la conscience et l'inconscient ainsi que d'un livre sur Schopenhauer. Il a en outre participé à la rédaction du Cahier de l'Herne consacré à Schopenhauer.

L'Art Déco : deux mots chargés d'images puisées dans l'univers des Années Folles mais connotées de modernité, deux mots dont la matérialité s'affiche dans l'objet et les constructions, au hasard des configurations urbanistiques (tantôt, un édifice précurseur voisinant - au coeur de la ville - un immeuble Art Nouveau émergé de la Belle Epoque, tantôt, un bâti individuel concentré dans les quartiers nés de la croissance urbaine et jouxtant les centres). Vichy, Deauville, Biarritz, Nice et, bien sûr, Paris se sont rapidement imposées comme les vitrines emblématiques et prestigieuses de cet art des années 1920: un courant novateur, associé au savoir-faire avant-gardiste des céramistes et des verriers (Sèvres, Lalique...), des décorateurs-ensembliers, des couturiers et des architectes des villes en reconstruction (après la Grande Guerre) ou antres d'un véritable foisonnement de recherches dans le champ de l'artisanat d'art, voire vecteurs de progrès préconisés par les réformateurs sociaux. Dans cet ouvrage, l'auteur contextualise précisément l'histoire de l'Art Déco (dont les prémices sont souvent occultés au profit d'un ancrage largement associé à la célèbre Exposition internationale des Arts Décoratifs de 1925...) et analyse l'essence des messages de ce mouvement ambigu, qui interpelle par la singularité même de son esthétique...

Analyse du jeu théâtral, de la psychologie et des capacités à se déposséder de son propre corps pour un acteur, que ce soit l'acteur-prêtre, l'acteur-initié ou l'acteur-comédien.

Longtemps associé aux mythiques images des spectacles de Broadway, le concept des comédies musicales anglo-saxonnes ne cessera de s'épanouir, insufflant - entre autres - Cabaret (marqueur des années 1970), avant l'émergence du " rock opéra " dont Starmania sera la référence... Pourtant, en 1998, le spectacle musical Notre-Dame de Paris conquiert en France le grand public. Il génère alors une nouvelle sensibilité au point d'introduire dans le paysage musical un genre atypique et un répertoire décliné en autant de représentations dont certains titres phares demeurent évocateurs : Roméo et Juliette, Les dix Commandements, Le Roi-Soleil, Le Roi Lion, Mozart (qualifié d'" opéra-rock "), Zorro... Ces " comédies musicales " de la dernière décennie connaîtront pour beaucoup d'entre elles un large succès populaire qui contribuera, d'ailleurs, à mettre en lumière des " révélations " promues dans des carrières solo. A partir de l'étude d'une vingtaine de spectacles musicaux (élargis au registre pour enfants), l'auteur analyse le traitement de ces productions : elle décrypte, notamment, l'élaboration des stratégies dynamisant un tel engouement pour cette nouvelle forme de " merveilleux " qu'incarne ce type de spectacles dans un contexte, par essence même, rationnel.

A travers l'analyse de ce que la tradition paysanne a gardé en matière de danse et de folklore, l'ouvrage fait un tour d'horizon de la culture rurale du XIXe siècle. Les enquêtes de terrain associées au dépouillement d'archives permettent de jeter un regard neuf sur la danse dans les campagnes, considérée comme un des moyens privilégiés d'expression de la ruralité.

Réflexions portant sur l'esthétique de l'image et le sensible, l'incarnation et l'image, les relations entre image, représentation et incarnation et la pornographie élevée au rang d'art.

En Grande-Bretagne, le développement du pop art, apparu au début des années 1950 dans la capitale en reconstruction, fut suivi de près par celui de la pop music. L'ouvrage se propose d'examiner les liens entre pop music et pop art qui se tissèrent à cette époque.

Monographie sur Fragonard extraite de L'art du XVIIIe siècle. Le génie créatif du peintre n'a eu d'égal que la diversité et la richesse de son oeuvre. Décrié et démodé, Fragonard a été réhabilité en plein XIXe siècle grâce à ce texte.

L'auteur analyse les idéologies et les utopies d'Eugène Hénard (1849-1923), l'un des personnages les plus connus de l'histoire de l'urbanisme. Il étudie notamment le concept de ville idéale, le passage des rêveries théoriques à l'action pratique de l'architecte à la Belle Epoque et les implications socio-politiques de l'oeuvre d'Hénard.

Réflexion sur ce qu'est le paysage authentiquement contemporain, celui qui correspond à notre époque. Elle montre la carence de théories paysagères contemporaines et met en évidence la façon dont d'autres méthodes, d'autres savoirs, d'autres connaissances peuvent avoir une influence sur la manière de percevoir, d'analyser et de tracer les paysages.

Centrée sur les héritages du sanctuaire chrétien, cette étude se place dans un cadre à la fois méditerranéen et occidental depuis l'Antiquité jusqu'à la fin du Moyen Age. Elle envisage les édifices religieux comme une synthèse entre le langage symbolique et l'utilisation de nouvelles techniques architecturales et artistiques.

En prenant en compte le rebut, les oeuvres détruites, oubliées ou perdues qu'il analyse au même titre que les chefs-d'oeuvre, l'auteur établit une histoire de l'art pictural occidental du XIXe siècle. Il analyse en particulier la représentation iconographique propre à cette période.

Une approche plasticienne du théâtre nô, art théâtral dramatique, chanté et dansé, joué le plus souvent masqué. L'auteur met notamment en évidence l'impact et l'influence de certains concepts japonais sur l'art contemporain.

Des origines de la scène théâtrale africaine d'expression française en tant que "phénomène social total", selon l'expression de Marcel Mauss. Rappelant l'existence d'un théâtre traditionnel dans les villages, l'auteur décrit l'émergence d'un art qui prend forme à partir des années 1950. Il présente les différentes troupes, les projets de spectacles et les thèmes joués.

Une étude consacrée aux textes et aux thèmes qui exemplifient le surréalisme. Elle tente de situer le surréalisme par rapport au réalisme et à l'anti-réalisme philosophique et artistique.

Histoire de la salsa analysant le contexte d'apparition des mouvements qui composent cette danse. Permet de découvrir les différents styles de salsa et leurs pas.

En prenant en compte le rebut, les oeuvres détruites, oubliées ou perdues qu'il analyse au même titre que les chefs-d'oeuvre, l'auteur établit une histoire de l'art pictural occidental du XIXe siècle. Il analyse en particulier la représentation iconographique propre à cette période.

Ensemble d'exercices engageant plusieurs processus organiques chez l'acteur de théâtre : des exercices axés sur un objectif particulier et qui se complètent comme la respiration, les appuis et chaînes musculaires, des exercices appelés protocoles demandant un engagement complet du corps et le travail du texte.

Dans les années 1970, en France, alors que le cirque traditionnel doit faire face à de multiples difficultés, que tentent de surmonter de courageux rénovateurs, des agitateurs indisciplinés s'attachent à imaginer des formes spectaculaires qui participent à l'émergence du nouveau cirque. Cet ouvrage, tout en explorant l'histoire de ces trublions (qui inventent, entre autres, le Cirque Baroque, le Cirque Plume, Archaos - cirque de caractère) et en soulignant les singularités de leurs engagements artistiques, analyse les fondements culturels et institutionnels à partir desquels s'instaure, durant les années 1980 et 1990, la légitimation du nouveau cirque. Il s'agit aussi de présenter un panorama des productions circassiennes de la période concernée, en développant une approche esthétique des oeuvres non dogmatique. Si les précurseurs du nouveau cirque conçoivent et bricolent les spectacles inventés dans les années 1980, ils poursuivent leur quête, mais dans un contexte différent, pendant les années 1990 (alors qu'une nouvelle génération affirme sa propre originalité). En fait, leur parcours se concrétise sous formes de ruptures, de chantiers ouverts.

Ce parcours dans l'art de l'Europe de l'Est présente les figures emblématiques de la période (Koryza, Kulik...) et les grandes thématiques (l'histoire, la réalité, l'identité). Il engage une réflexion sur les mutations de sociétés déchirées par les traces de l'Holocauste et du totalitarisme soviétique et invite à reconsidérer la place à accorder à l'art est-européen dans l'histoire de l'art.

Analyse la dimension culturelle de la danse. Etudie dans le discours technique sur la danse, les parties du corps privilégiées et investies par le danseur selon les aires géographiques (Extrême-Orient, Proche-Orient, Occident, Afrique noire). Retrace l'évolution de la danse occidentale depuis le XVIe siècle et met en lumière la mobilisation progressive du corps, en partant des pieds.