Petit Pierre aime tant la mer qu'à la fin des vacances, la mer décide de partir avec lui avec sa couleur, ses poissons, ses bateaux et son goût salé. La mer s'installe dans la chambre de Pierre : un requin dort sur son lit, une pieuvre près de la fenêtre et Pierre joue à cache-cache avec les poissons. Pendant qu'à la place de la mer, il n'y a plus rien que du sable, c'est la catastrophe, la mer commence à s'ennuyer de tourner en rond dans un espace minuscule, alors elle revient où elle était, où c'est bien qu'elle soit. Les deux dernières images semblent indiquer que l'on a eu droit au rêve d'un petit plaisancier. C'est simple et beau comme un poème de feu Jacques Prévert. (Le Ligueur-Livres Hebdo)

" Si le lit s'appelait loup, me croquerait-il d'un coup ? Si la chaise s'appelait chat, est-ce qu'elle miaulerait ?"... Martin qui n'arrive pas à dormir, s'interroge. Cette amusante réflexion sur le sens des mots, soutenue par des illustrations pleine page et un texte à la sonorité agréable, traite d'une jolie philosophie de l'enfant. Le nom que l'on donne aux choses serait-il porteur d'une fonction ? 3-5 ans. (NELL)