Des décennies durant, les spécialistes de la littérature russe ont cherché le journal secret d'Aleksandr Sergueïevitch Pouchkine dont l'existence était attestée par les contemporains du poète. En 1976, le poète Mikhaïl Armalinsky est entré en possession du texte. Le plus grand poète russe n'en était pas moins un homme hanté par les femmes, le jeu et torturé par la jalousie.

Un roman russe fulgurant, une plongée dans l'immensité sibérienne, qui conte l'éternel affrontement entre désir de liberté et asservissement au pouvoir. Porté par une seule devise, Volia volnaïa, " Libre liberté ", une très forte quête identitaire, avec, en toile de fond, le tableau contrasté de la Russie d'aujourd'hui, tiraillée entre tradition et modernité. Guennadi Milioutine, Alexandre Ivanovitch Goussev, Stepane Kobiakov, Sachka Lepiokhine... Dans le village de Rybatchi, tous sont chasseurs, pêcheurs, tous sont braconniers. Ils aimeraient pouvoir acheter une licence pour vendre légalement la récolte de ces mois passés au cœur de la taïga... Mais la milice veille. Et pour elle, il est bien plus avantageux de maintenir ces hommes dans l'illégalité afin de les racketter. Jusqu'à ce que Kobiakov décide de ne pas céder les 20 %. Et ce qui n'était qu'une rébellion inoffensive devient un fait politique lorsqu'un groupe d'officiers de l'OMON, redoutée unité spéciale anti-émeute de la police russe, débarque dans le bourg pour rétablir l'ordre. Que faire ? Se soumettre ou partir dans la taïga, se refaire une vie ? C'est le choix qui fait voler en éclat le statu quo ancestral, l'équilibre du bourg et de chacun, parce qu'il est avant tout question de liberté...

Katia, 20 ans, et Nastia, 24 ans, rêvent de fuir. A Beloretchensk, au coeur de la Sibérie, le père de Katia est resté handicapé par un accident tandis que la mère de Nastia est alcoolique. Les deux jeunes femmes s'en vont pour Moscou. ©Electre 2019