Camelia, 20 ans, et sa mère ne parlent plus depuis que le père de famille a été retrouvé mort en compagnie de sa maîtresse, suite à un accident de voiture. Elle communiquent avec un alphabet composé de regards.

De Rabat à Stavanger, en Norvège, le narrateur part à la recherche d'une explication sur le commerce du temps et les personnes qui le pratiquent.

A la veille de la retraite, le procureur de Milan Roberto Doni est chargé de poursuivre en justice un jeune Maghrébin accusé d'un crime. Une journaliste apporte au magistrat les preuves de l'innocence du suspect. Grand bourgeois pétri de certitudes, Doni va découvrir l'envers de la société milanaise.

Le récit se construit autour de trois personnages : Emma, dont le mariage s'est mal terminé, Roberto, un carabinier infiltré dans des réseaux de narcotrafiquants et dont la vie a basculé et Giacomo, un enfant solitaire, qui cherche à retrouver son père pour parvenir à se construire. Ils se rencontrent à Rome et vont s'aider dans leur quête de vérité.

En dix fragments qui courtisent le pastiche et l'artifice, l'auteur propose une sorte d'encyclopédie des formes romanesques. Un onzième et dernier fragment s'ajoute aux autres et les englobe tous. L'objectif de l'auteur est de mettre en évidence les mécanismes intérieurs du rapport du lecteur au roman.

Costanza, 50 ans, est mariée avec Vincenzo. Elle a une relation avec Marzio, un de ses collègues. Mais au fond, elle ne cherche qu'à satisfaire sa soif de lumière et d'amour. Ce que lui procurent les statues de son ami Bruno, avec qui elle a appris la photographie et qui est mort.

Récit de la vie du peintre, né et mort un vendredi saint (1483-1520) : la conquête fulgurante de Florence, puis de Rome, les honneurs rendus par les plus grands, le bonheur amoureux. Toutes les facettes de l'artiste sont abordées (peinture, architecture, scénographie) et les oeuvres sont intégrées au récit.

Ce second tome est dominé par une thématique urbaine.

A l'Université d'Harvard, de jeunes scientifiques travaillent sur le clonage. L'une d'entre eux, une Egyptienne, parvient à créer un enfant mi-humain, mi-végétal. Un autre, un jeune Crétois, disparaît en mer dans ce qui ressemble à un trou noir, tandis que trois orphelins font l'objet d'expériences démoniaques. Un récit fantastique avec, en écho, le souvenir omniprésent d'une Sicile sensuelle.

Une généalogie du pouvoir en Occident, qui s'attache aux rapports entre le gouvernement et la gestion efficace des hommes d'un côté, et le pouvoir qui se nourrit des cérémonies et des protocoles de l'autre. A l'issue d'un parcours qui puise largement dans les écrits des Pères de l'Eglise, des clés pour comprendre la société du spectacle sont présentées.

Ce second tome est dominé par une thématique urbaine.

Pourquoi donc ce bondissant feuilleton, écrit par Collodi et publié en 1883, juste après Pinocchio, est-il si peu connu en France ? Il est moins achevé que Pinocchio, certes, pourtant il contient des ingrédients délectables : un héros extravagant, Pipi le singe rose, qui est un peu menteur et désobéissant, curieux du monde des humains et aventureux ; un sale vieux crocodile à cause duquel Pipi perdra un jour sa queue (entre nous il l'a bien cherché !) ; Alfredo, un riche et néanmoins sympathique jeune homme qui tentera d'assagir Pipi ; une bonne fée aux cheveux bleu-vert (tiens tiens...) ; d'horribles et cruels brigands, etc. etc. C'est un texte à lire de préférence à haute voix car la vivacité des dialogues se prête aux meilleurs effets. Les très belles illustrations de Lionel Koechlin appuient la cocasserie, la verve, l'intemporalité du texte. persoO.free.fr

S'appuyant sur des travaux menés en histoire de l'art, l'auteur propose une biographie de Michel-Ange traitant des luttes politiques de son époque et de ses rivalités artistiques. Constitue également une introduction à l'Italie de la Renaissance.

Frontière décisive de l'oeuvre, seuil à double sens entre le monde et le texte, instant fatidique de rencontre des désirs de l'écrivain et des attentes du lecteur, l'incipit romanesque - «lieu littéraire par excellence», selon Italo Calvino - est une question cruciale dans la critique contemporaine, dont les contours restent cependant flous en l'absence d'une analyse globale. Cet ouvrage propose une réflexion systématique sur le sujet. Il esquisse d'abord une poétique générale du commencement fondée sur l'analyse de son statut et de ses fonctions; il décrit ensuite les transformations de ses modèles dans l'histoire du roman moderne, avec une attention toute particulière portée à l'oeuvre de Balzac. Au coeur de cette interrogation théorique se trouve la difficulté stratégique de l'incipit: à la fois lieu d'orientation et de perdition, le commencement est un piège qui envoûte le lecteur par l'attraction sensuelle de l'écriture, par le pouvoir stupéfiant de la parole romanesque, par l'incessante recherche d'une différence. Tel est le sens ultime de la réflexion ici présentée: saisir cette insaisissable séduction du commencement.