Ce dernier volume poursuit la présentation systématique de la doctrine chrétienne en se concentrant plus spécifiquement sur le mystère de l'Eglise. L'auteur se fait le promoteur d'une théologie d'après la période des Lumières tout en restant profondément enraciné dans une tradition luthérienne.

Cette étude sur le monde avant Constantin montre de quelle façon le christianisme ancien a cherché sa voie dans un environnement multireligieux.

Ce commentaire du Symbole des Apôtres est le fruit de plusieurs conférences faites à des étudiants et du dialogue de l'auteur avec ceux-ci. II vise donc un large public et évite toute technicité. L'auteur, qui était alors professeur à la faculté de théologie protestante de Munich, est un des principaux théologiens protestants de la seconde moitié de XXe siècle. Trois traits caractérisent la pensée de Pannenberg, à laquelle ce livre offre une excellente introduction : l'insistance sur l'histoire des idées, le souci de dialogue avec la pensée contemporaine et l'engagement dans le dialogue oecuménique. C'est en cela que cet ouvrage est à même d'aider les chrétiens, catholiques et protestants, à s'enraciner plus vigoureusement dans ce qui constitue le fondement unique et commun de leur foi.

Prières venues de différents horizons spirituels, glanées dans tous les siècles et sur tous les lieux par Anselm Grün et illustrées par Fleur Nabert. Un recueil pour entretenir la conversation intérieure. Et, petit à petit, toute la vie devient prière... " Prières glanées ", une occasion de relire de grands classiques, mais surtout de découvrir des textes inédits ou inconnus. La personnalité du " glaneur " se dévoile peu à peu, au fil de ses choix et de ses coups de coeur. Dans chaque volume, les textes sont illustrés par un artiste contemporain.

L'humanité est écrasée de souffrances. Souffrances émanant des êtres mêmes, vivants ou inanimés (catastrophes, famines, maladies) ou de la méchanceté des hommes (violences, exploitations, injustices). Pourtant Dieu est à l'origine de la création où sévissent tous ces maux. S'il est vraiment bon et tout-puissant, comment tolère-t-il ce scandale ? Cette question se pose aux croyants depuis des siècles. Beaucoup d'ébauches de réponses ont été proposées : par exemple, si l'homme est appelé à l'amour il doit être libre, ce qui inclut qu'il puisse faire le mal ; ou bien, en la personne de Jésus crucifié et ressuscité, Dieu a partagé notre souffrance et la transformera en gloire dans son Royaume, etc. Le présent ouvrage rappelle les différentes étapes de la réflexion sur ce problème, qui fait l'objet de la discipline appelée théodicée, c'est-à-dire " justification de Dieu " : peut-on continuer de croire en un Créateur bienveillant au vu des malheurs qu'il semble cautionner ? L'auteur cite les principaux philosophes et théologiens, de toutes époques et cultures - principalement dans l'univers germanique -, qui ont approfondi cette question cruciale. Il en conclut qu'en tout cas il ne s'agit pas d'accepter passivement la souffrance, mais de la combattre, et que nous sommes tous appelés - dans la foi, l'espérance, et la charité - à la solidarité envers ceux qui souffrent, autant par notre compassion personnelle que par notre action pour rendre la société plus juste et plus secourable. Un livre signé par un universitaire chevronné, qui sait transfigurer son analyse rigoureuse par la sensibilité attentive de quelqu'un qui a lui-même expérimenté la souffrance.

Une étude critique de la théologie de K. Barth d'un point de vue catholique est proposée, permettant d'expliciter le sens de l'oeuvre "Dogmatique", ses principes fondamentaux ainsi que sa structure formelle.

e Manoir est le récit d'une enfant de sept ans. Nous sommes en 1944. Le père, diplomate, a installé la famille dans le manoir familial à 150 km de Berlin pour soustraire les siens aux bombardements de la capitale. Le monde du manoir est paisible. La guerre se déroule au loin. L'enfant y vit avec ses deux soeurs, sa mère, son père, passionnément aimé, sa gouvernante, la cuisinière et un chauffeur bulgare. Le monde semble un lieu d'enchantement, protégé de la barbarie extérieure. Arrive le jour où, brusquement, l'armée russe fait irruption, à minuit. En quelques jours, le manoir se transforme en un lieu angoissant. Le père est absent, la mère est menacée. Celle-ci décide de fuir avec ses filles et la gouvernante. Vient alors le récit de la fuite devant l'armée soviétique : les marches forcées, les nuits à la belle étoile, la peur d'être déportées, la faim, le froid, le manque, terrible, du père. Une épopée de trois mois qui s'achève aux portes d'un Berlin en ruines. Pendant cette odyssée, l'enfant, pour survivre, s'enferme dans son monde, joue avec la vieille langue allemande que sa grand-mère lui a apprise et tente de laisser sur la route, derrière elle, les mots de cette langue oubliée dans l'espoir que le père les trouve, un jour ; des mots «doux» qui tenteront de dire l'ineffable et l'horrible : le viol d'une mère, les cadavres au bord des routes. Un récit poignant écrit dans une langue d'avant la barbarie.

Le cardinal W. Kasper affirme la continuité de la foi dans l'Eglise catholique. A travers une histoire de l'institution, il rappelle qu'elle est le lieu privilégié de la communion des hommes avec Dieu, conservant en son sein la tradition de la sainteté et des sacrements.