A l'origine volontaires issus de la SS, les 3.000 hommes des Einsatzgruppen, opérant à partir du 22 juin 1941 sur le front de l'Est, étoffent massivement leurs effectifs dans les mois suivants. L'ordre de tuer les cadres du régime soviétique et les hommes juifs adultes bascule en décision génocidaire en août 1941. L'ouvrage reconstitue l'évolution de ces groupes d'intervention.

Dans cette suite de c'est pas le pied Lily, divorcée de Franck, s'occupe seule de Léo, a monté une boîte en ligne avec Rhonda et a retrouvé son père Georg après la mort de sa mère Ruth. Celle-ci vivait avec Esther, sa belle-soeur. Deux femmes meurent pendant le cours de yoga de Kath, que Lily suit avec Doug, un détective privée qui lui fait la cour et qui décide de mener son enquête.

1934. Des enfants d'Allemands emprisonnées dans les camp ou exilés sont placés à L'Avenir, un foyer français. Agés de 2 à 16 ans, affublés de surnoms ironiques, ils reconstituent la société adulte et les débats qu'ils ont connus, organisant une réflexion politique pour masquer leur peur. L'un des premiers textes sur les camps en Allemagne et l'angoisse des exilés. ©Electre 2016

" HISTORIQUEMENT PRECIS, DENSE, ATMOSPHERIQUE ET PASSIONNANT"Frankfurter Allgemeine ZeitungBerlin, hiver 1946, le plus froid que la capitale ait connu au XXe siècle. La guerre est certes finie mais l'Allemagne commence à peine à panser ses  plaies, et les Berlinois manquent de tout, surtout de nourriture. Dans cette atmosphère très tendue, des corps mutilés font mystérieusement surface aux quatre coins de la ville. Chacun a la peau couverte de mots écrits à l'encre, et une liste de noms inconnus fourrée dans la bouche. Le commissaire Oppenheimer est alors mobilisé pour mener l'enquête et découvre vite un point commun entre ces morts : ils avaient tous collaboré avec le régime nazi. À Oppenheimer de parvenir à retracer le passé du tueur, et à anticiper ses prochains meurtres.Absolument captivant et redoutablement documenté, La Vengeance des cendres est un majestueux polar historique qui fascine autant qu'il instruit.

Lors de son procès à Jérusalem en 1961, Eichmann se présenta comme un petit bureaucrate n'ayant fait qu'obéir aux ordres, et Hannah Arendt soutint la thèse de la banalité du mal selon laquelle il n'aurait fait preuve d'aucun fanatisme particulier, se contentant de gérer sa carrière. L'historienne démonte ce point de vue, nouveaux documents à l'appui prouvant la haine antisémite du tortionnaire. ©Electre 2016

On part pour se retrouver. Ainsi, quand Hermann Hesse entreprend ce court voyage à Nuremberg, quelques années après la Première Guerre mondiale, des rêves anciens, des images de son enfance remontent à la surface et troublent la vision du paysage actuel. Il se laisse guider par son âme, pour faire résonner un monde profond, enseveli sous les apparences du progrès : "Car nous n'avons rien à apposer à l'ancienne culture et ne pouvons que constater la destruction de celle-ci par une technique sans âme. C'est notre désastre contemporain."

En attribuant à un ami proche, poète prématurément décédé, la première édition de ces "récits et poèmes posthumes", l'auteur avait trouvé l'occasion de se raconter librement et d'entrer du bon pied dans une carrière littéraire que viendra couronner le prix Nobel en 1946

Rosemarie est à l'écoute de Hella Moormann, une pharmacienne avec laquelle elle partage une chambre d'hôpital. Pour passer le temps, Hella se lance dans une confession de sa vie aventureuse. Car sous ses apparences on ne peut plus respectables, cette bourgeoise s'est trouvée entraînée dans une série de meurtres et délits afin de régler ses problèmes domestiques. Hella ne se rend pas compte à qui elle raconte sa vie. Pour elle, Rosemarie n'est qu'une vieille fille insignifiante qui semble parfois s'endormir pendant son récit et surtout aux moments les plus délicats. C'est seulement dans la conclusion du livre que Rosemarie dévoile son vrai caractère et donne à la pharmacienne une idée diabolique pour se débarrasser de la dernière personne qui trouble de bonheur parfait de Hella. (Bibliotéca Magazine)

Berlin, fin avril 1945. Le commissaire Oppenheimer et sa femme se protègent dans un bunker en attendant la capitulation allemande. Le chaos de la défaite les sépare et Lisa est victime d'un viol. Lorsque Oppenheimer traque un débiteur pour le compte de l'ami qui les a cachés, il découvre des documents sur un Russe, Grigoriev, le violeur de sa femme. ©Electre 2018