Deux enfants, Lem et Isaac, vivent dans un orphelinat cerné de murs montant jusqu'au ciel. Ils tentent d'apercevoir à travers un trou du mur la Grande Eau, symbole pour eux de toutes les libertés. Nous sommes au lendemain d'une guerre, dans un établissement régi par quelque dictateur, sans autre espace laissé à l'imaginaire que ce trou, qui canalise espoirs, paroles et prières. Lem nous raconte ce cauchemar éveillé, frénétiquement, comme s'il n'y avait pas de lendemain, comme si les adultes ne pouvaient les croire, comme si tout était trop irréel pour être vrai. Les enfants rêvent que la Grande Eau se rapproche, absorbe les étoiles, qu'elle les embrasse et les enveloppe comme une mère en recouvrant tout sur son passage. Mais peu à peu, les murs se recouvrent de lettres rouges, le ciel devient de flammes, le vent rouge emporte les étoiles, et la sécheresse menace. La prose répétitive et incantatoire de Živko Cingo déchire la norme, perce le cœur, et transcende d'une manière hallucinée la malédiction de Lem et d'Isaac.

Le médecin réanimateur livre ses réflexions sur l'avenir de la médecine à la lumière du développement des nouvelles technologies, des drones, des robots, de la télémédecine et de l'intelligence artificielle. Il évoque la question des diagnostics, des traitements et du suivi des patients puis il plaide pour une amélioration de la qualité des soins dans le respect de l'humain. ©Electre 2024

Issues d'un colloque commémorant les 100 ans du Bauhaus, des contributions sur le lien entre l'école allemande d'enseignement artistique et le peintre, architecte et designer belge. Figure majeure du renouveau des arts entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle, H. Van de Velde assure à l'Allemagne un véritable succès européen en matière d'architecture et d'arts industriels. ©Electre 2024