On connaissait le groupe comme le 'Simple Acoustic Trio' ou 'Le Trio Polonais' ; pour ce deuxième album, il prend désormais le nom de son pianiste et principal compositeur Marcin Wasilewski. Le repertoire subtil et varié comprend des interprétations de thèmes de Prince, Carla Bley, Gary Peacock, Tomasz Stanko ou Ennio Morricone. C'est un disque d'une maturité saisissante pour un groupe de jeunes musiciens qui jouent ensemble depuis 15 ans déjà. (Electre)

L'opéra Serse est l'un des plus populaires du compositeur allemand. Ecrit pour un castrat, il est ici interprété sur scène par des mezzo-sopranos ou, plus rarement, par des contreténors. Au disque, Franco Fagioli est le premier contreténor à revêtir ce rôle. Adulé pour son album studio consacré à Händel, et surtout pour son interprétation de l'air Ombra mai fu, Fagioli offre aujourd'hui un enregistrement entier de l'ouvre et livre une prestation haendélienne à mi-chemin entre tragique et comique. (Electre)

Après le succès de son premier film Mustang et de sa musique (César de la meilleure musique), la réalisatrice franco-turque Deniz Gamze Ergüven a décidé de retravailler avec Warren Ellis, cette fois accompagné de son inséparable Nick Cave. Ils ont composé en duos certaines de plus belles bandes originales de ces dernières années, de Mustang à Comancheria en passant par The proposition, La route, ou encore L'assassinat de Jesse James. Aujourd'hui, leur style incomparable sublime une fois de plus le cinéma, à travers leurs nappes de cordes, mélodies de piano minimalistes, mais également quelques touches plus sombres et expérimentales. (Electre)

La musique de Marie Madeleine a été composée par le tandem islandais Jóhann Jóhannsson et Hildur Gudnadóttir. Tragiquement disparu en février 2018 au sommet de son art, le compositeur Jóhann Jóhannsson s'est illustré aussi bien dans d'incroyables albums néo-classiques parus chez Deutsche Grammophon que dans des bandes originales monumentales (Prisoners, Sicario, Premier contact). La violoncelliste Hildur Gudnadóttir a quant a elle collaboré avec des groupes comme Throbbing Gristle et Múm, et a tourné avec Animal Collective ou encore Sunn O. (Electre)

Le film nous plonge dans la jeunesse du personnage emblématique Han Solo. De Chewbacca au Faucon Millenium, en passant par le charismatique Lando Calrissian, on en découvre un peu plus sur l'histoire du contrebandier le plus célèbre de la galaxie ! (Electre)

La magnifique BO du film de 2018 de Wes Anderson, connu notamment pour The Darjeeling limited (2007), Fantastic Mr. Fox (2009), Moonrise kingdom (2012) ou encore The Grand Budapest Hotel (2014). On y retrouve principalement les compositions du français Alexandre Desplat, qui a déjà travaillé à de nombreuses reprises avec le réalisateur, mais également des morceaux légendaires du japonais Fumio Hayasaka, issue des film Les sept samouraïs ou Drunken angel ou encore un morceau du groupe psychédélique The West Coast Pop Art Experimental Band. (Electre)

Dans une petite ville, écrasée par la chaleur de l'été, en 1919, un héros de la guerre est retenu prisonnier au fond d'une caserne déserte. Devant la porte, son chien tout cabossé aboie jour et nuit. Non loin de là, dans la campagne, une jeune femme usée par le travail de la terre, trop instruite cependant pour être une simple paysanne, attend et espère. Le juge qui arrive pour démêler cette affaire est un aristocrate dont la guerre a fait vaciller les principes. Trois personnages et, au milieu d'eux, un chien, qui détient la clef du drame... (Electre)

Le violoncelliste suisse Thomas Demenga revient ici aux Suites de Bach, déjà enregistrées sur ECM entre 1986 et 2002, les juxtaposant à des compositions contemporaines dans des disqus qui ont fait date au début de l'histoire du label New Series. Cet album est pour sa part entièrement dédié au compositeur et à ses six suites. Toutes ces années passées à jouer ces pièces et à les étudier dans leurs moindres détails, à retourner aux sources des manuscrits pour préciser les différents tempos, les différents types de doigtés requis, les différents archets préconisés, les différentes formes d'ornementations a permis à Demenga d'atteindre au cour de cette musique, ce que Bach lui-même décrivait comme le but ultime. (Electre) (Electre)

Contrairement à beaucoup de ses collègues embarqués comme lui dans des formes de musique radicalement novatrices, Bruno Maderna avait une grande affection pour les musiques plus anciennes, et tout spécialement pour la musique italienne de la Renaissance et du début de l'ère Baroque. Pour autant ses transcriptions n'ont que très peu à voir avec l'orthodoxie de ce que l'on appelle aujourd'hui l'interprétation "historiquement informée". Convaincu que les ouvres d'art pouvaient être extraites de leurs contextes d'origine, il a utilisé les ressources instrumentales contemporaines pour proposer de nouveaux sens et offrir une nouvelle validité aux ouvres des grands maîtres anciens. (Electre)

? défaut d'être un mélomane invétéré, Pablo Picasso, par sa stature artistique et son génie, joua un rôle important dans la sphère musicale de son temps. Autant d'effervescence ne pouvait susciter qu'un magnifique programme à la palette aussi variée que celle de ce peintre exceptionnel. Ses rencontres avec des compositeurs comme Claude Debussy, Erik Satie, Edgard Varèse, Igor Stravinsky, Manuel de Falla. , son implication dans l'aventure extraordinaire des ballets russes, sa collaboration au ballet Parade, à la création de Pulcinella et à d'autres spectacles musicaux, son rôle de catalyseur dans les subtiles interactions entre les écoles musicales espagnoles et françaises, sans oublier les collusions entre son univers pictural et l'imaginaire du jazz ou de la chanson : Gil Evans, Jean Ferrat, Manitas de Plata. (Electre)

Inspiré par la musique du Alien original, le travail de Kurzel invoque les sentiments d'isolation et d'horreur abjecte de l'inévitable catastrophe du film. (Electre)

Enregistré en l'église réformée de Berne, cet album nous présente les ouvres de Richard Galliano, Thierry Escaich, mais également Astor Piazzolla, Bach, Dvorak ou encore Rachmaninov. (Electre)

Cette bande originale composée par le maître japonais évoque un paysage nostalgique de l'humble vie quotidienne des japonais, tout en rendant gracieusement hommage à la musique de film de l'âge d'or du cinéma japonais. (Electre)

En plus d'être un émerveillement pour les yeux, le premier film de Dorota Kobiela et Hugh Welchman est aussi un délice pour les oreilles. Les arrangements créent ici un véritable chef-d'ouvre. Les sombres compositions de Mansell contiennent de superbes cordes mélancoliques, couvertes sur les contre-mélodies de notes réfléchies et délicates. Parallèle parfait à l'histoire d'une terrible perte et d'une incompréhension totale, la musique du film gagne à être entendue. (Electre)

Deutsche Grammophon présente le tout premier enregistrement orchestral réalisé au Pierre Boulez Saal à Berlin, sous la baguette du Maestro Daniel Barenboim. Lectures de maturité des quatre symphonies de Brahms, elles ont été enregistrés avec la Staatskapelle Berlin en octobre 2017. (Electre)