Le document permet de découvrir cinq des figures emblématiques du rock altermondialiste.

Cet album est le deuxième co-écrit et co-interprété par les deux musiciens, douze ans après Dance hall at louise point, sorti en 1996. Il a d'abord été enregistré aux domiciles du duo, et plus tard en studio à Bristol, où trois autres musiciens ont apporté leur contribution. Le resultat est parfois calme, réfléchi et posé, à d'autres moments, il est plutôt dérangé. Il est tour à tour malicieux, mortellement sérieux, élégant et poétique, et comme possédé par une puissance brutale. Tout comme la quasi-totalité des albums réalisés par Polly et John, ensemble ou séparément, il est guidé par un fil directeur primordial : la répétition et les formules toutes faites doivent à tout prix être évitées. (Electre)

Ce sixième album est en grande partie produit par Rick Rubin (Red Hot Chili Peppers, Johnny Cash, Audioslave, The Mars Volta, Justin Timberlake, Linkin Park... ). Trois ans près Make believe, la bande à Cuomo est toujours en grande forme...

Le duo australien composé de Jono Ma et Gabriel Winterfield, sort son premier album chez le label Marathon Artists. A la croisée des chemins entre The Beach Boys et Primal Scream période Screamadelica, Jagwar Ma invite à la réécoute compulsive. (Electre)

Quatre ans après la parution de The rip tide, Zach Condon, le génial leader de Beirut, revient avec un opus intitulé No no no. Après de nombreux déboires personnels, il commence l'élaboration de nouveaux titres aux côtés de ses acolytes Paul Collins (basse) et Nick Petree (batterie) à l'automne 2014. Si The rip tide avait été presque entièrement composé par Zach sur Pro-tools, l'enregistrement de No no no a été abordé d'une manière différente. Le groupe s'est enfermé en studio pendant deux mois faisant évoluer les titres au gré des sessions et des apports de Zach et de musiciens, se limitant principalement aux basiques basse, batterie, guitare et piano. Peu de surprises ici, mais on retrouve avec un plaisir immense cette pop folk mélodieuse unique en son genre qui nous envoûte toujours autant. (Electre)

Les cinq comparses d'Oxford qui se sont fait connaître en 2006 en jouant dans des fêtes, se sont mués en quelques années en rock stars et têtes d'affiche des plus importants festivals de la planète, avec trois albums encensés par la critique et le public : Antidote (2007), Total life forever (2010) et Holy fire (2013). Pour ce très attendu quatrième long format, Foals a collaboré avec le producteur James Ford (Arctic Monkeys, Florence & The Machine, Jessie Ware, Mumford & Sons) et s'est retiré dans le sud de la France pour enregistrer dans un vieux moulin du XIXe siècle. A l'image du féroce premier extrait, What went down, le résultat est un disque primitif, intense et parfois même douloureux. L'opus caresse les profondeurs de la folie tout en exhibant aussi quelques-unes des plus belles chansons pop que le groupe ait jamais écrites. Philippakis traite de thèmes qui font référence aussi bien à l'identité culturelle, l'anxiété générationnelle, le cynisme, le pessimisme ou encore les peines de cour. (Electre)

Trois ans après Silence yourself, leur premier album paru en 2012 qui avait fait sensation sur la scène indie rock, le quatuor franco-anglais a bien évolué et s'apprête à conquérir le monde avec son second album. Enregistré au RAK Studios à Londres au mois d'avril 2015, cet opus a été produit par un trio de choc : Johnny Hostile à la production (John & Jehn, Lescop... ), Richard Woodcraft au son (Radiohead, Neil Young, Grinderman, Arctic Monkeys... ) et le DJ/compositeur danois Anders Trentmöller au mixage. L'incroyable prestation live du groupe à la Route du Rock 2015 annonçait un album brut, sombre et intense et Adore life ne déçoit pas. Dès le premier titre et single survolté The answer, la rage d'en découdre est évidente et se répand comme une trainée de poudre incandescente sur l'ensemble de l'album. Cette urgence donne aussi naissance à des moments lumineux comme sur Adore. (Electre)

Toujours respecté pour ses qualités de conteur, cela fait longtemps qu'il sait captiver un public. Mais c'est avec cet album qu'il réussit à signer une véritable percée. Sur le label Loma Vista (Spoon, St. Vincent, Health), le disque poduit par Tony Berg trouve un équilibre parfait où Bird se renouvelle en profondeur sans refuser à l'auditeur le plaisir de retrouver un style inimitable. C'est son album le plus direct et personnel à ce jour, avec des contributions clé des plumes de Fiona Apple et Blake Mills. (Electre)

Après un premier album acclamé par la critique en 2010, puis un EP et un second long format sorti peu de temps après, Luis Vasquez aka The Soft Moon revient avec l'opus le plus introspectif de sa carrière. Durant le processus d'écriture, il décide d'explorer la réalité et le cauchemar de vivre avec soi-même dans un environnement totalement étranger. Il se retire donc dans les studios Hate de Venise, isolés dans les montagnes non loin du village natal de Giorgio Moroder, où il travaille près d'un an avec le producteur Maurizio Baggio qui, tout en gardant la formule qui définit le son de The Soft Moon - cette basse lourde, ces rythmiques mécaniques, ce synthé plaintif et ces étranges lignes de guitares - affine l'imagerie gothique de l'album, laissant Vasquez se concentrer sur l'écriture et la composition. (Electre)

Distortland a été enregistré la première fois dans la cave de Taylor, le chanteur, sur un enregistreur de cassette des 80s et les retouches finales ont été faites en studio. Jim Lowe, bien connu pour son travail avec Taylor Swift et Beyonce, a mixé l'album. Il note que le résultat final est un disque qui est "organisé comme un album pop mais les déchets sonores sont toujours là." (Electre)

Le groupe est au sommet de sa power pop sur ce You know who you are : une écriture brillante, efficace et lettrée à l'image du premier single, Cold to see clear. (Electre)

A tout juste 26 ans Mac Demarco a déjà enregistré trois albums et deux Eps en cinq ans car il passe la plupart de sa vie à enregistrer sa musique. Ce canadien a quitté New York pour Los Angeles, quelques démos sous le bras et a enregistré cet album dans son tout nouveau studio avec de nouveaux jouets et de nouvelles recettes : boîte à rythme, plus de synthés, tout en gardant son côté unplugged. (Electre)

Le dernier opus de P.TM est sorti en 2013, longue pause pour un groupe qui sortait un album par an depuis 2006. Et dans un véritable style prolifique, ils ont passé presque chaque minute depuis 2013 à travailler sur un album appelé Gloomin + doomin. Ils ont créé de nombreuses chansons à part mais, dans l'ensemble, il n'y avait aucune cohérence entre elles de manière à ce que le tout soit correct. Puis John Gourley, le chanteur, est retourné chez lui à Wasilla en Alaska. C'est en trouvant le billet de son père pour le fameux festival Woodstock (1969) que John a réalisé que, dans la même tradition que les groupes de cette époque, P.TM avait besoin de s'exprimer sur la chute du monde qui les entoure. Le groupe est alors reparti de zéro et est retourné en studio. Il s'est entouré de John Hill (In the mountain in the cloud), Danger Mouse (Evil friends), Mike D (Everything cool) et un collaborateur de longue date, Casey Bates, producteur depuis le premier album. (Electre)

Le groupe britannique revient avec un second opus : "Nous avions un entrepôt à Burbank (en Californie) et c'était génial. Nous allions faire la fête la nuit et écrivions toute la journée. ? ce moment-là, nous avons constaté que l'album prenait forme et qu'il y avait un thème qui reliait nos chansons." Kerr a ajouté que le groupe a écrit environ 50 chansons avec cette idée : "Tout ce dont nous ne sommes pas fier... à la poubelle!" et obtenant ainsi un résultat "plus sexy, plus mature" qu'à leur débuts. Lorsqu'on leur a demandé si le deuxième album comporterait plus de piano, le batteur Ben Thatcher a déclaré : "Nous n'allons pas devenir comme Keane. Nous apportons toujours notre touche rock'n'roll." (Electre)