Membre du Rock'n'roll Hall of Fame depuis 2011, le californien nous livre un album exceptionnel sept ans après le précédent, Real gone. On y retrouve tout ce qui fait Tom Waits : sa voix est toujours aussi époustouflante, ses ballades vous tordent le cour, ses blues hybrides sont toujours aussi diaboliques tandis que son talent pour l'écriture et son humour n'ont pas pris une ride.

Voici le onzième album solo et le premier depuis Lullaby and... the ceaseless roar (2014) du chanteur de Led Zeppelin. Il a été produit par Plant dans l'ouest de l'Angleterre et du Pays de Galles. Il est accompagné par son groupe The Sensational Space Shifters mais également par de nombreux invités. On retrouve entre autres Chrissie Hynde (Pretenders) qui chante en duo avec Robert Plant sur Bluebirds over the mountain. Le premier extrait, The may queen, a fait sensation parmi les fans de Robert Plant et de Led Zeppelin. En effet, ce titre empreint de mélancolie semble faire écho aux classiques de Led Zeppelin et notamment au morceau Stairway to heaven dans lequel le groupe évoquait déjà la May queen. (Electre)

Ce quatorzième album studio est un disque audacieux, poétique et incisif, qui démontre tout le talent et la palette d'influences musicales des californiens, ajoutant à leur carrière l'un de ses meilleurs chapitres. Du rock débordant de guitares électriques bravaches, de percussions mordantes et d'énergie séductrice sur Pink balloons à l'hymne pop ensoleillé Shine, en passant par la balade intimiste soul Deeper and deeper, un bijou acoustique d'introspection quasi-murmuré co-écrit avec le guitariste Michael Ward. Call it what it is s'avère être à la fois le plus vulnérable et le plus joyeux des albums de Ben Harper, célébrant sa réunion tant attendue par les fans avec The Innocent Criminals, aujourd'hui plus proches que jamais. (Electre)

Bob et ses Blues Bastards, véritables chiens de Baskerville, posent - fidèles qu'ils sont - l'ancre de leur steamboat bastringue dans le Bayou le plus fameux de Seine Maritime, le "home sweat home" du Big Boss : Le Havre. L'ambiance est ici résolument dirty blues, électrique, lourde, menaçante, jouissive. Poussée par les guitares de Gilles Mallet qui évoluent entre slide cinglant, son punk-rock et l'harmonica saturé de Mickey Blow, la section rythmique - assurée par Bertrand Couloume (contrebasse) et Jérémy Piazza (drums) - devient un génial distributeur à baffes amicales et éducatives... qui magnifie chaque titre. (Electre)

Le compagnon audio de l'autobiographie du Boss, écrite quasi en secret pendant huit ans, propose 18 titres dont 5 inédits qui raviront les fans ! (Electre) (Electre)

Le musicien nous rappelle que si l'on regarde l'histoire du monde on se rend compte que nous avons tous des émigrés pour ancêtres. Eric fait également le parallèle entre les anciens esclaves noirs fuyant la ségrégation brutale et la misère économique du Sud rural pour les villes industrielles du Nord et le mouvement migratoire actuel des réfugiés des pays en guerre du monde arabe et de l'Afrique vers l'Europe. De par la très haute qualité du songwriting, l'émotion incroyable que dégage la voix d'Eric Bibb, la richesse des orchestrations (malgré leur sobriété) et, enfin, la gravité et l'actualité du sujet abordé, Migration blues restera certainement comme l'un des albums majeurs d'Eric Bibb. (Electre)

20 ans après l'incroyable succès de leur premier album Shake your money maker, le 'Meilleur groupe de rock américain' dixit le Rolling Stone sort son tout premier double album intégralement acoustique. Certains titres sont des versions reprises de leur vaste catalogue, les autres sont des adaptations de leurs morceaux favoris. Le charismatique leader et chanteur Chris Robinson s'inscrit une fois de plus dans la lignée d'un Bruce Springsteen ou d'un Neil Young.

Après leur séparation de 1971, les pionniers du hard rock anglais sont revenus à ce qu'ils savent faire le mieux ! Les titres comme Little bit of love, Soldier boy et Travelling man nous montrent le coté blues rock de Paul Rodgers ainsi que les riffs de guitare de Paul Kossof. (Electre)

Jusqu'à sa mort en 1995, il a été l'un des plus grands guitaristes du monde au même titre que Jimi Hendrix, Eric Clapton, Jeff Beck ou Jimmy Page. En novembre 1977, il entre en studio avec le producteur Elliot Mazer mais l'album n'aboutit pas. Plus de trente ans après, les bandes ont été récupérées par la famille pour donner le premier disque entièrement re-mixé. Sur le second se trouve des extraits totalement inédits de quatre concerts donnés au Old Waldorf de San Francisco en 1979.