Hans-Joachim Roedelius, Onnen Bock et Armin Metz forment Qluster, fondé sous le nom de Kluster en 1969 par Roedelius (ainsi que Dieter Moebius et Conrad Schnitzler originellement). Ce sixième album du groupe a majoritairement été enregistré dans une église. Le principe derrière le procéssus créatif de Kluster/Cluster/Qluster est resté le même : une musique du moment, sans grille harmonique, ni strucure prédéfinie. Plus accessible que leur précédent opus, Echtzeit, a des affinités évidentes avec la musique expérimentale, mais ce dernier se veut plus ouvert, plus harmonieux. Contemplatif, mature... sont des adjectifs qui pourraient s'adapter à ce disque mais aussi au public du groupe, fidèle depuis le début.

Mother earth's plantasia est le dernier album du compositeur visionnaire Mort Garson, composé sur un synthétiseur Moog. Sorti en 1976, il avait été inspiré par le livre The secret life of plants, écrit par deux anciens agents des renseignements américains - et amateurs de végétation - qui avançaient que les plantes pouvaient lire dans nos pensées, prévoir des catastrophes naturelles et surtout, qu'elles aimaient la musique. Diplômé de Julliard, Garson commence sa carrière en tant que musicien de studio pour des morceaux de pop et compose pour la télévision. C'est en 1967 qu'il rencontre Robert Moog, qui vient d'inventer le synthétiseur du même nom. Fasciné, Garson délaisse la pop pour se concentrer sur les possibilités du synthétiseur. C'est notamment sa musique qui a été utilisée pour accompagner l'alunissage d'Apollo 11 sur l'émission de la chaine américaine CBS. Sous-titré "musique chaleureuse pour les plantes... et les gens qui les aiment"», Mother earth's plantasia est un disque doux et bucolique, qui donne un coup de projecteur sur un période trop méconnue de la carrière de Mort Garson. (Electre)

La deuxième partie des sessions d'enregistrements de 2012 seront enfin disponibles sur cet album. Moebius, la moitié du duo légendaire Cluster et pionnier de la musique électronique, nous a quitté durant l'été 2015. Bureau B remet au gout du jour sa discographie et rend hommage à l'homme vénéré par Brian Eno. (Electre)

Le duo transmet ici des visions soniques cosmiques d'aujourd'hui, de demain et au-delà à travers l'une des collaborations les plus excitantes de ces dernières années. (Electre)

Quatre ans après le split du groupe estonien prog rock Mess dont il faisait partie, il sort en 1981 cet album remarquable et remarqué. C'est la porte d'entre vers un monde fasciant, futuristique, aux sonorités de Far Est. Entre claviers extrêmement rares, cloches d'église et effects de percussions, Sven Grunberg n'est pas loin de la "Berliner Schüle". (Electre)

Conrad Schnitzler (1937-2011) est l'un des compositeurs et artistes de musique électronique les plus importants d'Allemagne. lève de Jospeh Beuys, il crée à Berlin le Zodiak Free Arts Lab en 1967/68, a été membre de Tangerine Dream (avec Klaus Schulze et Edgar Froese) ainsi que de Kluster (avec Dieter Moebius et Hans-Joachim Roedelius). Film musik 1 présente une sélection initiale de ses archives par son partenaire musical de longue date : Wolfgang Seidel. (Electre)

Wewantsounds est heureux d'annoncer la réédition du premier album solo de Ryuichi Sakamoto, sorti en 1978 sur le label culte Better Days. Le musicien joue sur une demi douzaine de synthétiseurs et de claviers programmés par Hideki Matsutake et - accompagné par quelque-uns des meilleurs musiciens japonais dont Haruomi Hosono et Pecker - il annonce ici le son electro du Yellow Magic Orchestra. C'est la première fois que Thousand knives sort sur vinyle hors du Japon, en dehors d'une sortie confidentielle en 1982. (Electre)

Maintenant disponible pour la première fois sur CD et vinyle, cette réédition de l'artiste expérimental berlinois, le regretté Conrad Schnitzler, a d'abord été publié sur un petit label américain, uniquement en cassette. Les admirateurs de l'artiste sont présents partout sur la planète, y compris aux ẗats-Unis. Matt Howarth, illustrateur et dessinateur de bandes dessinées indépendant, en fait partie. Il suit la musique de Schnitzler depuis le début des années 1970. En 1986, Howarth signe sa première couverture pour un album de Schnitzler (concert) et l'année suivante, Schnitzler lui confie des bandes qu'Howarth est en mesure de porter à la connaissance du petit label américain Bird O'Pray. Howarth et Schnitzler étaient tout aussi surpris de voir l'album sortir sur cassette avec succès. Ils ont trouvé ensemble le titre de l'album : l'atmosphère associée à la musique, des nuages de multiples couleurs tourbillonnant nerveusement au-dessus d'une planète gazeuse. Un son de méthane et d'hélium sous forme sonique - feux d'artifice, pyrotechnie des yeux, comme la surface de Jupiter. (Electre)