Le poète kabyle écrit des poèmes dans lesquels transparaissent son enfance en Kabylie, son exil, sa vie difficile en France.

Le poète pose les vers comme autant de stèles veillant la nuit, garde-fous, lanternes, coupe-vent ou remparts contre l'absence, développant en d'infinies variations les thèmes du temps et de la mémoire, du corps et du désir, du silence et de la parole.

Réunit les oeuvres complètes de Louise Ackermann (1813-1890) qui témoignent d'une grande liberté d'esprit pour son époque.

Un recueil de poèmes en forme d'abécédaire, dont les titres reprennent des noms d'auteurs ou de textes surréalistes ou proches du surréalisme.

Dans cette anthologie de poèmes, M. Couquiaud évoque une enfance marquée par la Seconde Guerre mondiale. Il s'attache à traduire les émotions des événements passés, à rendre compte des évolutions de la pensée, des moeurs et de la société. (Electre)

Ce long poème écrit sous forme de lettre dresse le portrait de la terre caribéenne et évoque les questions de mémoire, de racisme, de liberté, de pouvoir, ou encore de protection de l'environnement.(Electre)

L'auteure livre une vision poétique de l'homme à travers les thèmes de la renaissance, des vanités et du désir d'épopée. Dans ce recueil, témoin engagé de son temps, le parcours du poème est évoqué, apparaissant comme l'argile des langues. (Electre)

C'est un recueil qui brasse beaucoup d'air, qui brasse beaucoup de peines et de joies, il y a beaucoup d'oiseaux qui battent des ailes et les tourments sont lents à partir, comme les bonheurs qui se déposent dans le nid de mes songes mettent du temps à éclore. Oiseau fou, oiseau-ligne, oiseau-objet géant meurtri, oiseau petit de gaieté. Il ne faut pas croire qu'il s'agit d'oiseaux, il s'agit plutôt d'une tentative désespérée de voler : il est question d'une possible envolée, d'un décollage. Et les poèmes s'étirent tantôt longs tantôt courts, tournant comme le gravier des bétonnières ou roulant dans les vagues bleues qui déboulent sous le ciel de l'écriture.

Ces poèmes célèbrent des femmes remarquables du Sénégal qui ont été des exemples de courage, de force et de détermination. Certaines ont été des dirigeantes et des guerrières, telles que Ndaté Yalla Mbodj, Linguère de son royaume et commandante d'une armée prête au combat. D'autres ont été des femmes travaillant dur pour subvenir aux besoins de leur foyer, telles que les femmes fortes et fières de Pout et les vaillantes femmes de Diaobé qui ont bâti leur avenir avec persévérance. Aline Sitoé Diatta, la prophétesse de la Casamance, a mené une vie de résistance, d'engagement et de foi, qui l'a conduite à devenir une reine et à lutter pour les droits des femmes. Fatou Mané était une guérisseuse aux pouvoirs mystiques, une protectrice des âmes et une gardienne des lieux de prière sérère. Ces poèmes rendent hommage à ces femmes remarquables qui ont laissé une empreinte indélébile dans l'histoire et la culture sénégalaises.

Dans les mains de ma mère est un court texte en vers libres. Il raconte un jour et demi de la fin de vie d'une femme et ce qui restera d'elle dans la mémoire des vivants. Il s'agit de poésie pensante, métaphysique, celle qui questionne l'humain que nous sommes. L'enfant de la mourante questionne son histoire en lien avec celle de sa mère. Le présent est vécu intensément tandis que le passé, suggéré, flotte quelque part dans la chambre d'hôpital où resurgit l'enfance. Il y est question de peaux qui se touchent, de mains qui se rencontrent à nouveau, d'envies, de rêves, d'instants vécus renouvelés. Entre deux silences et alors que tout est accompli, l'enfant et la mère se retrouvent comme au premier jour avant que tout ne s'achève.