Les Anglais tels qu'ils se dépeignent et tels qu'on les présente chez nous...

M.Ferro réfute l'idée que la société soviétique ne pourrait se transformer et que la perestroïka ne serait qu'un exercice verbal. Il rappelle les grands traits de la révolution de février 1917 et analyse les transformations du pouvoir. Cette étude, qui survole 70 ans d'histoire, est d'une cohérence indéniable.

Latifa Ben Mansour, ancienne élève de l'Ecole normale supérieure d'Alger, docteur ès lettres et sciences humaines, est chercheur au CNRS. Outre des articles scientifiques dans le domaine de la linguistique et de la psychanalyse, elle a publié Le Chant du lys et du basilic, La Prière de la peur (prix beur FM Méditerranée), L'Année de l'éclipse. Latifa Ben Mansour, née à Tlemcen, en Algérie, a renoncé à vivre dans son pays.

Elle a tout connu. Elle a vécu des amitiés singulières, des amours de théâtre, des passions pleinement assouvies. Elle a lancé des modes, des lieux, des gens. Elle a frôlé la mort, qui l'a introduite dans l'antre damné des paradis artificiels. Elle, c'est Françoise Quoirez, devenue Sagan à cause de Un amour de Swann, à cause de Proust qui lui a arraché l'âme, avec le tableau de ses souffrances dissimulées sous les vermeils du snobisme. L'étrange mélancolie de cette fille de grands bourgeois brûlant son énergie dans le Paris de l'après-guerre a subjugué ses proches, hommes ou femmes ; sa timidité et ses audaces ont conquis le grand public comme le monde littéraire. Pourtant, l'on n'a presque rien dit encore de l'écrivain original qu'elle a été. La relecture de l'œuvre, telle que l'a pratiquée Geneviève Moll, met en lumière l'authentique talent d'une romancière, mais aussi les secrets de la femme, masquée derrière ses personnages. Elle nous a quittés le vendredi 24 septembre 2004. La vitesse, l'argent, l'alcool, la drogue, tous les oripeaux de la liberté n'éteindront jamais un certain sourire.