Une comédie sur le sexe, la bouffe, le bonheur et, comme la cerise sur le gâteau, sur Elvis Presley. Ca sent fort le mauvais goût mais ce mauvais gôut, garanti tout au long de la pièce, a quelque chose de libérateur. Une famille anglaise, un homme handicapé à la suite d'un accident de voiture et une fille de quatorze ans qui raffole de cuisine doivent faire face à Maman, une femme dans la force de l'âge qui veut profiter pleinement de la vie, quel qu'en soit le coût. A la fin ils se retrouvent tous les trois imbriqués dans la liaison que Maman a nouée avec Stuart, un superviseur de gâteaux au très beau corps. L'auteur ne recule devant aucun interdit ou barrage, et la pièce profite radicalement de l'effet "de l'anesthésie du coeur" que Bergson attribuait au rieur. Avec pour résultat le comique de Lee Hall, très efficace, mélange de la cruauté et de la tendresse qu'il éprouve pour ses personnages. (Notice de l'éditeur)

La jeune Kyra Hollis est professeure dans la banlieue nord de Londres. Son désir d'éduquer, sa compassion pour les malheureux du quartier, sa vie modeste dans un appartement à peine équipé contre l'humidité et le froid londoniens semblent anachroniques. Mais cette vie est pourtant consciemment et librement choisie. Face à elle, un restaurateur qui a fait fortune, quelqu'un qu'on appelle en anglais "self-made-man". Un jour il est là, ou plutôt il est de nouveau là, car les deux ont connu une vie commune : pendant des années elle a été sa maîtresse.