Une île sur la Dordogne. Un monde mystérieux, propice aux rêves, un refuge. C'est là que vivent Bastien et sa famille. L'eau et la rivière sont leur univers, un paradis qui les fait vivre et les enchante, jour après jour. Mais si la guerre ne parvient pas à en briser l'harmonie, tout se dissout pourtant peu à peu, sauf le souvenir du bonheur, de l'enfance éternelle. Une histoire universelle où Christian Signol évoque avec sensibilité la fuite du temps, le passage à l'âge adulte et la splendeur de la nature.

A la mort de son père, Constance prend un pari fou : changer de vie, retrouver ses racines dans son Aubrac natal et reprendre la coutellerie familiale. ©Electre 2019

Dans cette suite des Noëls blancs, qui peut se lire de manière indépendante, on retrouve François et Aloïse Barthélémy qui continuent de travailler, avec leur fils aîné, la terre familiale du Pradet. Les autres enfants se sont dispersés à quelques centaines de kilomètres voire en Suisse ou en Algérie. Christian Signol poursuit sa grande saga « Ce que vivent les hommes » avec une magnifique aventure humaine, chargée d'émotion et de vérité, inscrite au cœur des grands bouleversements du XXe siècle.

C'est avec une émotion juste, entre joie et mélancolie, que Christian Signol égraine ses souvenirs d'avant 11 ans, moment tragique où il fut mis en pension à la ville, l'éloignant ainsi, mais provisoirement, de ses trésors d'enfance. ©Electre 2017

Les Noëls blancs, ce sont ceux dont se souviendront François, Mathieu et Lucie Barthélémy, en repensant à leur enfance, là-bas, aux confins de la Corrèze et du Puy-de-Dôme, dans ce haut pays aux hivers rudes. Auguste, le père, et Élise, la mère, travaillent une terre qui ne leur appartient pas. À douze ans, François doit abandonner l'école pour devenir garçon de ferme. Un peu plus tard, la mort brutale du père contraint Lucie à se placer comme domestique, tandis que Mathieu tente sa chance en Algérie. Au cœur des passions humaines, une flamboyante saga qui traverse le XXe siècle.