Ils sont venus, ils sont tous là : lutins, sorcières, magiciens, géants... une irrésistible farandole à faire frissoner et rire petits et grands. (Livres-Hebdo).

Sur une île vivent des espèces surprenantes : les animélos, créatures mi-animales mi-végétales ou issues de croisements insolites. Dix-neuf poèmes rimés présentent dix-neuf de ces créatures. Dans chaque illustration, le décor ou la créature de la page suivante ou précédente est inséré, invitant ainsi l'enfant à un jeu de piste.

L'illustrateur raconte son enfance et son adolescence à Prague, de sa naissance en 1948 jusqu'à son exil aux Etats-Unis dans les années 1980. A travers ses dessins d'enfant et d'adulte et des extraits de son journal il témoigne de la vie quotidienne dans le bloc communiste jusqu'à la chute du mur de Berlin.

Madlenka, petite fille new-yorkaise aimerait bien avoir un chien, mais ses parents ne sont pas d'accord. Un jour, voici q'un petit chien se présente... Détail qui a son importance : il est invisible ! Vite, Madlenka veut faire le tour du quartier et le montrer à ses voisins. Ils rencontrent alors M. Gaston, le boulanger, M. McGregor, joueur de cornemuse et pompier, Eduardo, l'épicier, un touriste prénommé Vladimir, puis M. Mingus, le musicien, Mlle Grimm, l'ancienne chanteuse d'opéra et enfin Michiko, artiste-peintre de son état. Chacun reconnaît ou croit reconnaître dans le chien de Madlenka le compagnon de sa propre enfance : caniche, Terre-Neuve,teckel ou dalmatien... Et lorsque Madlenka retrouve son amie Cléopâtre, accompagnée d'un cheval parfaitement invisible lui aussi, la ville peu à peu disparaît, le temps est aboli. Dans un foisonnement de couleurs et de détails étonnants, l'imagination des deux fillettes les transporte tour à tour au Moyen Age, au temps des pharaons, au beau milieu d'un paysage polaire... Couronnée du Prix Sorcières 2001 (catégorie album) pour le premier volume de ses aventures, Madlenka poursuit son destin de petite fille sociable et rêveuse. Peter Sis illustre à merveille l'univers de l'enfance ; un tracé net, précis, l'alternance réussie d'un dessin réaliste en noir etblanc pour figurer le monde des adultes, le décor de la ville, et de couleurs tendres pour représenter les enfants, les chiens et l'univers du rêve. (Paru.com)

" Dans l'univers, sur une planète, sur un continent, dans un pays, dans une ville, dans un pâté de maisons, devant une fenêtre, sous la pluie, une petite fille nommée Madlenka découvre que sa dent remue ". Après ce zoom vertigineux, gros plan sur l'héroïne dont Peter Sis va nous parler. A la suite de la fillette, nous entrons dans les différentes boutiques de ce quartier cosmopolite de New-York : boulanger français, marchands de journaux indien, glacier italien, fleuriste latino... A chacun de ses amis Madlenka annonce la grande nouvelle : " J'ai une dent qui bouge ! " En retour, chaque ami ouvre pour Madlenka une lucarne magique sur son pays. Chaque pleine page est alors un univers avec sa couleur, tantôt sombre, tantôt lumineuse ; un univers pictural habité de références géographiques, imaginaires, littéraires ou historiques grâce auxquelles on identifie le pays évoqué. La légèreté, la finesse, la minutie du travail à la plume sont admirables. Chaque tableau fourmille de détails que l'on découvre peu à peu en explorant l'image. Cette petite balade dans le quartier de Madlenka est l'occasion d'un étonnant voyage poétique autour du monde. (Citrouille)

« J'ai toujours cherché à célébrer les aventuriers, les explorateurs, les inventeurs et les rêveurs. Mais je n'avais pas prêté assez d'attention aux héros discrets et silencieux. Je rends hommage aujourd'hui à Nicholas Winton, un homme qui, voyant la tournure que prenait le monde en 1939, a tenté, à sonéchelle, d'agir autour de lui, sans jamais prétendre être un sauveur. » - Peter SísHiver 1938, un jeune Anglais annule ses vacances et se rend à Prague pour aider les centaines de milliers de réfugiés qui s'entassent dans la ville face à la menace nazie. De sa chambre d'hôtel, Nicholas Winton, dit Nicky, collecta des fonds, trouva des familles d'accueil en Angleterre, organisa des voyages et obtint des visas et, quand cela était nécessaire, soudoya des fonctionnaires et falsifiades documents. Alors que l'ombre nazie s'abattait sur l'Europe, il sauva près de 700 enfants. Il ne parla de cela à personne, pas même à son épouse. Ce n'est que cinquante ans plus tard qu'une découverte fortuite mit en lumière ses actions, et que certains des enfants qu'il a sauvés purent le retrouver…Peter Sís tisse son histoire et celle de Vera Gissing, qui avait 11 ans à l'époque. Ce magnifique album, porté par des illustrations majestueuses, lumineuses et poétiques, nous parle de réaction, d'action et de courage. Il nous raconte l'importance, toujours cruellement d'actualité, de se soutenir, d'aider les personnes dans le besoin, de venir en aide aux réfugiés livrés à la folie du monde, en commençant par ouvrir son coeur et mettre son esprit au service de notre humanité.

Peter Sis nous guide, à travers une merveilleuse mise en images des recherches de Charles Darwin, jusqu'aux origines de l'Homme et ses ramifications: l'Arbre de la Vie

Les gargouilles, les vampires et les loups-garous attendaient depuis toujours, semble-t-il, les crayons et l'encre de Chine de Peter Sis. Né et élevé à Prague, dans la ville même qui fut à la Renaissance la capitale de l'occultisme et de l'alchimie, il aime inventer des mondes magiques, peuplés de monstres moyenâgeux. Comme dans Les trois clés d'or de Prague, ou dans Madlenka, ses précédents livres, ses dessins fouillés, hachés de lignes fines nous transportent dans des paysages surréalistes pleins de mystère et de poésie. Le troll géant qui dort dans l'eau d'un fleuve ou les deux griffons terrifiants - arrière-train de lion et ailes d'aigle - qui foncent en piqué dans la chambre d'un enfant, devraient nous faire peur, mais ils sont tellement beaux que les lecteurs, enfants ou adultes, ont envie de les suivre dans cet univers tout entier surgi d'un songe. Catherine Chaine. KIDIWEB

Voici une bien séduisante galerie de portraits : des dragons de toutes tailles et tout acabit, féroces, drôles, attendrissants, moches ou vantards défilent tour à tour au gré des doubles pages. Les textes pleins de fantaisie les présentent en leur donnant la parole. Les images de Peter Sis, encadrées comme autant de tableaux, savent souligner avec drôlerie la singularité de leurs traits tout en créant un imaginaire cohérent. (Revue des livres pour enfants)