Cette oeuvre se compose d'une succession de dialogues entre Philip, romancier américain fixé pour un temps à Londres et diverses femmes : sa maîtresse, son épouse et d'autres personnages féminins moins réels, parfois même rêvés. Toutes parlent par la voix de l'auteur, Philip, l'alter ego de Philip Roth.

Récit d'une dépression grave, avec son cortège d'angoisses, d'insomnies, de rafales dévastatrices, de tentations de suicide, cet ouvrage nous montre ce qu'est réellement cette tempête des ténèbres qui peut frapper n'importe qui à chaque instant, mais peut-être plus particulier chez certains écrivains ou artistes. (Livres hebdo : livres du mois, 9, 2000)

William Styron est né en 1925 à Newport News, en Virginie, où il passe son enfance. La Seconde Guerre mondiale interrompt ses études à Duke University ; la paix revenue, il retourne à Duke, mais est de nouveau incorporé dans les Marines lors de la guerre de Corée. Son premier roman, Un lit de ténèbres (1951), lui vaut d'emblée une notoriété que récompense le prix de Rome de l'American Academy of Arts and Letters. La marche de nuit (1958) et La proie des flammes (1960) marquent l'évolution d'un talent que confirment avec éclat Les confessions de Nat Tumer (1967), prix Pulitzer, et Le choix de Sophie (1979),

Martin et Hazel Quarrier partent rejoindre Leslie et Andy Huben, missionnaires protestants qui se destinent à l'évangélisation de la tribu amazonienne des Indiens Niarunas. Cette remise en question de l'imaginaire occidental analyse le mythe du bon sauvage et dénigre la mission civilisatrice, pour décrire la duplicité, l'hypocrisie et les contradictions de chaque partie en présence.

Commencé en 1946 et demeuré inachevé " Le jardin d'Eden " est riche de souvenirs personnels de l'auteur. Du registre de l'idylle, le roman bascule dans la cruauté et le drame, et la double interrogation qui sous-tend ce récit, le transforme en une méditation sur l'amour et l'art où se retrouvent les thèmes habituels d'Hemingway.

Ce récit, écrit à la première personne, raconte la lente maladie du père de l'auteur, âgé de 86 ans, sa lutte obstinée pour vaincre la tumeur au cerveau qui finira par l'emporter. Dans ce combat contre la mort, le fils guide et assiste le père jusqu'à s'identifier à lui.

« Nous ne croyons pas à l'Enfer, nous sommes incapables de l'imaginer, et pourtant il existe, on peut s'y retrouver brusquement au-delà de toute expression. Telle est la leçon de ce petit livre magnifique et terrible. Récit d'une dépression grave, avec son cortège d'angoisses, d'insomnies, de "rafales dévastatrices", de tentations de suicide, il nous montre pour la première fois ce qu'est réellement cette "tempête des ténèbres" intérieure qui peut frapper n'importe qui à chaque instant, mais peut-être plus particulièrement certains écrivains, ou artistes. Hemingway, Virginia Woolf, Romain Gary, Primo Levi, Van Gogh : la liste de ces proies désignées de l'ombre serait longue. Enfer, donc, comme celui de Dante, douleur sans autre issue que celle de l'autodestruction, état de transe incommunicable que ne soupçonnent pas les autres, pas même les psychiatres. Pourtant, la guérison est possible, on peut en tirer une connaissance nouvelle. Avec précision et courage, le grand romancier qu'est William Styron plaide ici à la fois pour une meilleure compréhension de notre prochain abîmé dans l'horreur, et contre le goût du néant qui nous guette tous. » Philippe Sollers.

"Les sorcières d'Eastwick" se passe dans une petite ville côtière de l'Est des Etats-Unis. Trois femmes et un homme, adeptes de la sorcellerie, en sont les héros. Dans ce livre sarcastique, J. Updike recrée par la précision et le foisonnement de détails la vie provinciale américaine des années 70.

Dans $$La grande entourloupe$$, deux maris décident, pour une nuit, d'échanger leurs femmes respectives, à l'insu de ces dernières. $$Le dernier acte$$ évoque l'existence malheureuse d'une jeune veuve, Anna, gravement dépressive, qui se remet tout juste du chagrin causé par la perte de son mari.

On appelle berger un avion chargé de guider un appareil en détresse. En cette nuit de Noël 1957, un jeune pilote de la RAF s'égare au-dessus de la mer du Nord. Seul, sa radio en panne, il ne lui reste plus que quelques minutes de carburant, lorsqu'une ombre surgit du brouillard.

Qui n'éprouve, un jour ou l'autre, la tentation de s'approprier complètement ce qu'il aime, non seulement par désir de possession intime, mais par besoin de communier et de s'identifier avec l'objet aimé ? Tel est le cas d'Hermann Mack, fils du propriétaire d'un cimetière de voitures. Son originalité, toutefois, c'est d'être amoureux d'une automobile, une Ford dernier modèle. Aussi est-il à peine paradoxal de dire que Car est avant tout un roman d'amour. Herman, pour se l'approprier, se mettra à manger sa Ford, morceau par morceau, il ne se nourrira plus d'autre chose que de métal fondu, de bouts de moteurs et de pneus.Mais la mort plane sur ce roman, comme elle plane sur les routes : le dieu-voiture ne cesse de prélever sa dîme parmi les adorateurs.C'est donc une parabole, une fable cruelle que nous livre Harry Crews. Sa verve truculente, son humour noir et sarcastique, son refus des tabous contribuent à faire de Car à la fois un pamphlet virulent et un plaidoyer pour le retour de l'homme au bon sens et à la nature.

Cette oeuvre se compose d'une succession de dialogues entre Philip, romancier américain fixé pour un temps à Londres, et diverses femmes : sa maîtresse, son épouse, et d'autres personnages féminins moins réels, parfois même rêvés. Toutes parlent par la voix de l'auteur, Philip, l'alter ego de Philip Roth. ©Electre 2018

Entre les années 1979 et 1991, P. Roth poursuit son exploration des frontières entre la réalité et la fiction à travers une série de romans, dont la trilogie Zuckerman enchaîné dans laquelle il met en scène son alter ego Nathan Zuckerman. ©Electre 2023

On appelle berger un avion chargé de guider un appareil en détresse. En cette nuit de Noël 1957, un jeune pilote de la R.A.F. s'égare au-dessus de la mer du Nord. Seul, sa radio en panne, il ne lui reste plus que quelques minutes de carburant lorsqu'une ombre surgit du brouillard.