Une étude des liens entretenus par Freud avec la littérature, et des apports de celle-ci dans son oeuvre théorique, au travers des auteurs qu'ils a lus, ou avec qui il a entretenu une correspondance. Une partie de l'ouvrage est également consacrée à Freud écrivain.

Conférences prononcées en 1909 à l'occasion du vingtième anniversaire de la Clark University de Worcester, dans lesquelles Freud présente la psychanalyse devant un public néophyte. Elles marquent selon lui le début d'une reconnaissance officielle et le point de départ de la diffusion de la discipline sur le continent américain.

La figure du dormeur éveillé, au premier plan du tableau de Piero della Francesca, Le songe de Constantin, est le double de J.-B. Pontalis, l'écrivain à la pensée rêvante. Une traversée d'images, de souvenirs, d'instants, qui ressemble à la rêverie à laquelle s'abandonne le dormeur éveillé.

A partir d'une fable de La Fontaine, Les deux amis, la question de l'amitié véritable est posée. En rendant hommage à ses propres amis, l'auteur étudie les raisons des amitiés qui se nouent et s'achèvent, s'attardant sur leurs degrés et évoquant quelques grandes figures.

Les objets transitionnels sont à la source de l'écriture de ce livre dont le fil conducteur est une conception du jeu : la capacité de créer un espace intermédiaire entre le dehors et le dedans et qui a pour origine l'expérience culturelle. Winnicott montre comment se met en place une théorie psychanalytique.

L'amitié : comment elle naît, puis se tisse, se renforce et parfois se dissout d'elle-même ou s'achève par une rupture ? Les amitiés : il en est qui traversent le temps, d'autres qui sont éphémères et pourtant intenses. En une vingtaine de courts chapitres, alliant réflexion et histoires personnelles, ce livre, qui tient à la fois du roman et de l'essai, tente de cerner le rôle de l'amitié. Nous sert-elle à nous protéger des tourments de l'amour ? Si l'on en croit La Fontaine, " un ami véritable est une douce chose ". Mais existe-t-il ailleurs qu'au pays imaginaire du Monomotapa ?

Dans la continuité de En marge des jours publié en 2002, ce texte, composé de fragments, s'attache à évoquer les événements de la nuit : des rêves, des rencontres, des moments particuliers mais aussi en toile de fond, la présence de la mort.(Electre)

Texte vigoureusement polémique écrit par Freud en 1914 en réponse à ses détracteurs dans lequel il retrace l'origine, l'histoire et l'évolution du mouvement psychanalytique.

En une succession de brefs chapitres, le philosophe et psychanalyste passe en revue les formes et le contenu de la mémoire. La mémoire est comparée à un sac dans lequel on plongerait pour en sortir du nécessaire et du superflu. Démontrant l'impossibilité d'une mémoire absolue, il compose une réflexion sur les souvenirs d'enfance, l'oubli et l'idée d'après qui empêche de vivre le présent.

Faisant davantage confiance à la rêverie qu'au discours maîtrisé, ce lexique à usage personnel commence par un éloge des fenêtres et conclut par celui des clairières. Des pensées, des moments, des rencontres sont évoqués sous la forme d'images venues du rêve, de mots venus du divan évoquant des histoires de vie et d'émotions.

Au commencement était l'acte. Cet acte était la mise à mort du père selon Freud, du frère selon la Bible. Ce commencement est sans fin. Nous aurons beau nous écrier : Plus jamais ça ! , les faits ne cesseront de nous démentir, de montrer la vanité de nos cris. Les faits sont têtus, disait cet entêté de Lénine. La violence est souveraine. Partout, dehors, visible, étalée au grand jour. Partout, dedans, cachée, tapie dans l'ombre d'où elle est prête à surgir. La passion meurtrière, qu'elle soit collective ou individuelle, la rage de détruire, l'amour de la haine ne connaissent pas de limites. Face à la démesure, nos instruments de mesure sont défaillants.

L'auteur examine les relations dans un couple de frères, tels les Goncourt, les Champollion, les Chirico, et étudie celui qu'il formait avec son frère cadet, J.-F., aujourd'hui disparu, se demandant lequel des deux serait un jour considéré comme frère du précédent dans un éventuel dictionnaire biographique.

Texte vigoureusement polémique écrit par Freud lorsque, après avoir subi longtemps les attaques venues du dehors contre la psychanalyse, celle-ci est pour la première fois menacée de l'intérieur, par des proches, et, au premier chef, par Jung. ©Electre 2022

Une nouvelle, publiée en 1903, inspirée par un bas-relief antique conservé au Vatican. Freud ne résista pas à son charme. En 1906, il publia son commentaire fondé notamment sur la métaphore archéologique.