Dans un film d'horreur l'importance de la b.o. est absolument capitale ! Fort heureusement, la partition écrite ici tient la distance efficacement. Agressive et omniprésente, elle met l'accent sur l'absence de son dans l'univers de la famille que l'on voit à l'écran. (Electre)

Le musicien a épuré au maximum ses thèmes puisque la formation musicale faisant l'ouverture du disque se limite à des synthétiseurs sur lesquels viennent se greffer ponctuellement un piano (instrument favori du compositeur) ainsi qu'un violoncelle et une voix féminine. Mais l'épure n'empêche pas l'existence de la mélodie comme en témoignent les différents arrangements du thème principal Silent love et du second thème Clifside waltz où l'on note une excellente version pour piano et violoncelle. Sobres dans leur instrumentation et donc simples en apparence, les thèmes de A scene at the sea complètent la narration au lieu de la commenter. Les mélodies habitent encore l'esprit du spectateur bien après la vision du film. (Electre)

La bande son de ce triptyque est tout simplement culte ! Le quatuor formé par John Lurie (guitare, harmonica), Marc Ribot (guitare, banjo), Tony Garnier (basse) et Douglas Bowne (batterie) développe un rhythm & blues nocturne et contemplatif, aussi fascinant qu'hypnotique ! (Electre)

Le duo a composé ici un score orchestral et électro grandiose et majestueux. (Electre)

Le premier film du jeune réalisateur américain Ari Aster. Saxophoniste américain, Stetson a collaboré, en studio ou en live, avec des artistes tels que Tom Waits, Arcade Fire, Bon Iver, TV On The Radio, Feist, Laurie Anderson, Lou Reed, The Chemical Brothers, Animal Collective ou encore LCD Soundsystem, entre autres. Il a également composé en 2016, avec Sarah Neufeld, la bande originale du film Lavender. Stetson a composé pour Hereditary une musique originale déjà culte, avec une armée de cordes et de drones ! Il en résulte un son dur et aventureux, avec un final des plus inattendus. Les auditeurs s'en trouveront totalement possédés ! (Electre)

En plus d'être un émerveillement pour les yeux, le premier film de Dorota Kobiela et Hugh Welchman est aussi un délice pour les oreilles. Les arrangements créent ici un véritable chef-d'ouvre. Les sombres compositions de Mansell contiennent de superbes cordes mélancoliques, couvertes sur les contre-mélodies de notes réfléchies et délicates. Parallèle parfait à l'histoire d'une terrible perte et d'une incompréhension totale, la musique du film gagne à être entendue. (Electre)

Cette bande originale composée par le maître japonais évoque un paysage nostalgique de l'humble vie quotidienne des japonais, tout en rendant gracieusement hommage à la musique de film de l'âge d'or du cinéma japonais. (Electre)

La musique, aux accents galactiques et fantastiques, est à la hauteur du destin de Neil Armstrong. Compositeur et multi-instrumentiste, Chris Roe est membre de la British Academy of Film and Television. Réputé pour ses musiques remplies d'émotion, il rajoute à ses belles mélodies au piano des textures électroniques, réussissant à construire à chacun de ses projets des univers magiques et singuliers. Dramatique, émouvant et profondément humain, Armstrong est l'histoire de Neil Armstrong : de son enfance dans l'Ohio, à son engagement dans les forces aériennes en Corée jusqu'à ses premiers pas sur la lune. Devenu mondialement célèbre malgré son tempérament réservé, cet aviateur et astronaute déterminé, mari et père de famille, est devenu héros malgré lui. Réalisé par David Fairhead (In the Shadow of the Moon, Licence to Krill, Spitfire... ), Armstrong est un documentaire exceptionnel célébrant le 50ème anniversaire des premiers pas sur la lune. (Electre)

Ari Aster avait séduit la critique et le public avec Hérédité (2018), considéré par beaucoup comme l'un des meilleurs films d'horreur de cette dernière décennie. Attendu au tournant, le réalisateur américain confirme avec Midsommar sa capacité à maîtriser un récit et à exploiter l'angoisse.Pour parfaire cette ambiance, Ari Aster collabore avec le producteur d'électro anglais Bobby Krlic ( aka The Haxan Cloak). (Electre)

Une bande originale puissante d'Adrien Bekerman, élève de Michael Stevens, émaillée de chansons inédites chantées par les enfants du film. (Electre)

Le cinéma du réalisateur italien Paolo Sorrentino marque les esprits depuis le début du siècle. Dès son deuxième film, Les conséquences de l'amour, il est sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes. Depuis, ses films This must be the place (avec Sean Penn), La grande bellezza (Oscar du meilleur film étranger en 2014) ou encore Youth (à nouveau en compétition au Festival de Cannes) ont fait l'unanimité. Paolo Sorrentino est également le créateur de la singulière série télévisée The young pope, diffusée mondialement.|Il est évident que son cinéma doit beaucoup à la musique qu'on y entend (les scènes de fête ou de concert sont dans tous ses films). Cet album rend hommage à cette musique, entre pop, rock, électro, musique classique ou contemporaine. Il fait alors la part belle aux titres de Air, Cassius, Beth Orton, David Byrne, Bob Sinclar, ou encore Mark Kozelek (Sun Kil Moon). (Electre)